Dernier tome de cette trilogie consacrée au géant des mers, certainement le paquebot qui aura fait couler le plus d'encre mais aussi le plus de larmes, à savoir le tristement célèbre Titanic.
Ce dernier volet est entièrement consacré à la nuit du drame. Quel intérêt de le lire alors me direz-vous, puisque tout le monde connaît déjà la fin ?
Eh bien détrompez-vous, il est vrai que le Titanic a bel et bien coulé, on ne peur malheureusement pas revenir là-dessus en faisant énormément de morts, mais n'oublions pas qu'il y a aussi eu des vivants !
Et rien que pour cela, même s'il s'agit d'une oeuvre de fiction, ce dernier toma vaut qu'on le lise. D'ailleurs, je crois qu'il s'agit de mon préféré ! Cela peut paraître paradoxal étant donné qu'il est extrêmement triste mais le lecteur y découvre également des actes de bravoure, de reconnaissance et d'entraide qui vous donnent chaud au coeur.
Une trilogie agréable à lire, malgré certains clichés qui reviennent (voir ma critique du deuxième tome), attendrissante avec une écriture fluide et légère (n'oublions pas qu'il s'agit d'un roman destiné à la jeunesse) mais qui est néanmoins capable d'émouvoir les plus sensibles d'entre nous. A découvrir !
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J'ai lu les 3 tomes, et j'ai vraiment adoré, ils se lisent facilement, et en plus l'histoire est vraiment attachante, et puis on a une part de réel avec le naufrage mais aussi une part de fantastique avec l'histoire des personnages, à qui on s'attache, ces livres peuvent se lire assez jeune.
Je les recommande!
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"Certaines choses n'ont pas de prix. Et méritent qu'on les inscrive sur le registre du plus grand cargo du monde - le cargo de la vie."
Pourquoi ne l’avait –il remarqué avant ? … Où était la troisième classe ? Il n’y avait pas que les nantis de première classe au bord du Titanic. Et les passagers de l’entrepont ? Ils étaient au moins sept cents. Où étaient-ils passés ? Des irlandais, des Scandinaves, des Italiens, et des émigrants d’autres pays encore. Ils avaient embarqué dans l’espoir d’une vie meilleure. L’Amérique, le Nouveau Monde ! Qui n’en rêvait pas ? Des femmes et des hommes courageux, des travailleurs. Le terreau d’une nation à venir. Tous avaient droit à la vie, au même titre que le colonel John Jacob Astor.
Alors, pourquoi n’étaient-ils pas sur le pont des embarcations ? Dans l’attente d’une place à bord d’un canot de sauvetage ?
"_C'est moi le plus âgé à bord de cette embarcation ! déclara Lightoller sur un ton n'admettant pas de réplique. Ecoutez-moi bien! Pas un d'entre vous ne mourra sans ma permission, entendu ?"
-Je ne mettrai pas un pied dans cette barque, s’exclama une femme, outrée. Je vais mourir de froid ! Un concert d’approbation s’ensuivit.
-Vous entendez ? s’indigna Mme Rankin. Est-ce qu’on bêle, nous comme des moutons ?
Paddy hocha la tête.
-Les aristos veulent toujours être au centre du monde. Même quand il s’agit de couler.
Qui était-il au juste ? Personne. Qui l’attendait, à New York ? Personne. Maintenant que son père avait disparu, il était seul.
Pourtant, la vie était précieuse.