Lovely love lie, tome 1

Appréciant fortement la musique, celle-ci m'accompagne quasiment toute la journée et encore bien davantage lorsque les beaux jours arrivent. C'est pourquoi, la chaleur de ce week-end m'a donné envie de retrouver une des mes séries favorites dédiée à cet art, Lovely Love Lie. J'ai découvert cet univers grâce au drama coreen, The Liar and his Lover, lui-même inspiré de l'adaptation japonaise. Depuis, j'ai dévoré chaque tome. C'est pourquoi, j'ai envie de vous faire découvrir cette série de qualité, débordante de légèreté mais aussi d'émotions, idéale pour la saison.

Bien entendu et premier volet oblige, celui-ci sert avant tout d'introduction et se dévoile assez léger quant à l'intrigue principale même si ce léger aperçu me séduit toujours autant. En quelques chapitres à peine Aoki Kotomi offre de quoi donner envie à ses lecteurs de retrouver l'adorable lycéenne et admiratrice du groupe phare du moment – Crude Play – Riko surnommée Mushroom à cause de sa coupe de cheveux en forme de champignon. Cette dernière se dévoile douce, pétillante et déborde d'enthousiasme. Sa bonne humeur et sa fraîcheur sont des plus éloquents et me donnent le sourire et la pêche à chaque lecture. Cette dernière rencontrera au hasard le taciturne Aki et compositeur secret du groupe dont elle tombera sous le charme. Bien que semblant assez classique et too-much comme scénario, ce coup de foudre n'est qu'une infime partie de toute l'intrigue dévoilée par la mangaka. En effet et en parallèle de la romance, cette dernière dévoile les coulisses du monde de la musique, en particulier celui des idoles avec ses avantages et ses inconvénients. Ainsi, j'ai aussi fait la connaissance des autres membres du groupe musical ou bien des tensions sembles demeurer derrière les artifices et autres faux semblants ainsi que d'autres artistes de la maison de disque. C'est pourquoi, sans pour autant parler de maturité propre, le scénario de Lolely Love Lie se veut néanmoins soigné et sérieux, à l'image des merveilleux croquis réalisés pour l'occasion.

Avec une touche assez old-school, le coup de crayon d'Aoki Kotomi se veut des plus net et élégant à admirer. Pour autant que je préfère les dessins bien plus modernes et sophistiqués, j'apprécie néanmoins la nostalgie qui peut se dégager de la direction artistique opérée par cette dernière. Aussi épurés soient-ils, les détails de chaque peintures restent méticuleux et soignés. de plus, les quelques émotions dévoilées sont parfaitement transmises et je me suis rapidement imprégné de l'envoutante et poétique ambiance des planches de ce premier volet. La musique et les sentiments transpirent de chaque page et le rendu est vraiment se démontre des plus immersif. Les quelques lieux dévoilés se veulent plaisant à découvrir et quelques scènes sont assez sensuelles et osées. Bien loin d'être innocent, le coup de crayon ravira tous les lecteurs en mal d'amour et de musique.

Enfin, une relecture toujours aussi pétillante et rafraîchissante grâce à l'univers musicale dévoilé ainsi que dessiné avec précision et réussite par une mangaka au style affirmé. L'aperçu dévoilé se veut pertinent et accrocheur et j'ai déjà hâte de retrouver l'explosif duo formé de Riko et d'Aki que tout oppose excepté leur amour passionné pour la musique et pas que…

Mouais, bof !
J'étais parti dans l'optique que ce manga me plairait, vu que j'en avais eu un petit aperçu avant qu'il soit licencié. Je ne me suis jamais penchée dessus, et je ne dirais pas que j'ai bien fait, mais disons que c'est un manga qui ne m'a pas marquée plus que ça.

J'ai voulu le lire par rapport à sa prochaine adaptation en film live : ça m'intrigue toujours, de voir des dramas/films adaptés de mangas. Mais là, je me demande franchement ce que ça donnera, après avoir lu les 6 premiers tomes...

Déjà, ce manga se lit vraiment très vite, le format est assez petit par rapport aux autres (donc rapport qualité prix pas terrible). Mais au niveau de l'histoire... J'ai vu beaucoup mieux ! J'ai l'impression que l'auteur essaie de sortir des sentiers battus du shôjo en proposant quelque chose qui peut passer de la niaiserie au mature : l'héroïne est assez naïve, et elle apparait limite schizophrène parce qu'elle change de personnalité quand elle est avec ses amis ou son petit-ami (bon, un peu normal, mais pas à ce point).
Un contenu assez cru je dirais.
Et l'histoire en elle-même n'avance pas j'ai l'impression. J'ai beau avoir lu 6 tomes, je ne vois pas vraiment où on veut en venir.

Bref, je lirais la suite si elle me tombe sous la main, mais je ne vais pas me précipiter. Je suis déçue par rapport à mes attentes (et cette héroïne...).

Pourquoi est-ce que je n'aime pas réellement ce manga ? Il ressemble à tant d'autres qu'il en devient insignifiant. Certes, on nous présente l'arrivée d'un groupe en hélicoptère sur le toit d'un grand immeuble de Tokyo. C'est censé nous en jeter plein la vue. C'était sans compter les personnages aussi insipides que prétentieux.

En effet, on n'a même pas envie de connaître leur caprice de star et leurs petites peines de coeur. On n'a pas envie de revoir s'empiler tous ces clichés. Crude Play se voulait être un pendentif de mon groupe préféré à savoir Coldplay : cependant, il n'y a pas photos !

Au niveau du graphisme, je reconnais une certaine maîtrise du trait. Les personnages sont plutôt classes. Les planches sont vivantes. Il y a un certain dynamisme du trait tout à fait appréciable. C'est dommage que le fond ne suit pas. On aura encore droit au triangle amoureux. J'avoue avoir une certaine lassitude de ce type de récit !

Sur la couverture du tome 1, on apprendra que le hamburger est celui que préfère l'auteur. On est ravi pour lui. Bon, vous voyez le niveau ?!

Aki est le compositeur du groupe numéro un des classements musicaux. Lorsque le groupe a commencé sa carrière professionnelle, il décide de rester dans l'ombre et laisse sa place de batteur. Cependant, lorsqu'il rencontre Riko, Fan de Crude Play, la drague par hasard et fini par sortir avec elle, il décide de cacher son métier et se défini comme un boulet de 25 ans, sans emploi et PDZ : Puceau du zizi.
Comment peut-il avoir une relation avec une fille qui adore la musique alors qu'il essaie lui-même de la mettre de côté ?

Un manga sympathique mais avec lequel je n'ai pas particulièrement accroché. J'ai rencontré mieux niveau dessin : les personnages me paraissent plus beaux dans les plan rapprochés par rapport avec les plans d'ensemble et parfois mal proportionnés.
Le récit ne me paraît pas encore très vraisemblable... mais peut être est-ce voulu par l'auteur. le lecteur n'a pas le temps de se familiariser avec les personnages (qui dans un premier temps sont peut-être difficilement identifiables) qu'il est jeté dans une spirale de mystère. Pourquoi Aki de cache-t-il ? Pourquoi veut-il éloigner la musique de sa vie ?..
Le premier tome est déjà fini que je n'ai pas eu le temps de m'attacher à Aki. Généralement ce genre de volume apparaît pour moi plutôt en seconde parution, ou en troisième volume, mais en premier volument je trouve qu'il n'y a pas assez de base posées pour accrocher le lecteur dans m'univers de l'auteur....
Le second volume est donc à voir mais je ne sais pas si j'aurais envie de le lire.

Riko est une jeune fille innocente qui ne connaît pas grand chose de l'amour. Fan du groupe musical Crude Play, elle-même, elle chante en amateur au sein d'un petit groupe de lycéen formé avec ses amis. Un jour, pourtant, elle fait la connaissance de Aki, un garçon séduisant qui va devenir son petit ami. Ce qu'elle ignore, c'est que ce dernier est un des membres secrets de Crude Play, celui qui compose les chansons du groupe tout en refusant de s'afficher à visage découvert. Engoncé dans une relation amoureuse compliquée avec la chanteuse Mari, Aki semble s'être lancé dans cette relation avec Riko, un peu par jeu ou par dépit. Avant de s'attacher peu à peu à la jeune fille. Les choses se compliquent bientôt quand le meilleur ami de Riko laisse éclater sa jalousie (serait-il amoureux ?) et surtout quand le petit groupe de Riko est recruté par le producteur de Crude Play... (serais-ce une stratégie ?)

Cette histoire ne révolutionnera pas le genre, c'est clair : l'héroïne d'une naïveté sans fond mais qui reste malgré tout attachante, le meilleur ami amoureux secrètement, l'artiste torturé qui va retrouver son équilibre grâce à une fille simple et sans histoire, le milieu musical et ses spécificités. L'histoire est sympathique à lire et possède son lot de rebondissements et de mensonges qui dynamisent le récit. le dessin, de son côté, est plus que correct : fin, précis et très expressif.
Si Lovely love lie est un manga tout ce qu'il y a de plus classique, il devrait convenir aux amatrices de romantisme un chouïa torturé et peut s'adresser à de très jeunes adolescentes, tant ces premiers tomes ne dépassent pas le stade du bisous bisous !
(9 volumes en cours au Japon et en France)
Lien : http://legrenierdechoco.over..