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EAN : 9791020300904
Editions Baudelaire (20/11/2012)
3.89/5   9 notes
Résumé :
« Dehors il pleut des cordes. Des cordes mais sans nœuds. C’est heureux parce que moi j’aime pas les nœuds. C’est pas comme Lolita. Lolita elle s’en met plein les cheveux. Des à pinces, des violets, des à carreaux. L’autre jour elle a même dit qu’elle aimait les à petits pois. Moi les petits pois c’est le jeudi. J’en prends plein parce que moi aussi j’aime bien les petits pois. »
Deux êtres très attachants, emplis d’amour et de poésie… Une intrigue à démêler ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Je l'attendais depuis longtemps, certains en ont été proches, mais voilà, c'est celui-là. Je n'en suis pas si surprise, je crois que je l'avais senti. Je l'espérais fortement, je n'ai pas été déçue. Je ne vous parle pas ici d'un coup de coeur, mais bien DU Coup de Foudre. Dès la première fois où j'ai vu sa couverture et surtout son titre, ce livre m'a attiré, intensément. Les critiques que j'ai pu lire m'ont donné encore plus envie, j'étais intriguée. Ce livre est mon petit bijou, je l'aime, et ce pour énormément de choses…

Roman à deux voix. Lucas d'un côté, interné dans un service psychiatrique et une femme de l'autre, une femme qui aime le dimanche pour prendre son temps, observer derrière sa vitre les gens au marché et qui est photographe, aime donc immortaliser les instants de vie, les choses. « Capter l'instant m'a toujours soulevé de terre. Un grand mystère venu d'ailleurs ! C'était comme des ailes. de belles grandes ailes qui m'auraient prise par magie. » Elle a eu son premier appareil à 7 ans, où elle a cru « mourir de joie« : « Ce souvenir c'est les larmes aux yeux. de celles qui ne couleront pas. de celles qui rentrent aussitôt. Qui anéantissent les mots. C'était Maman dans sa robe de chambre, les yeux cernés. Maman qui avait trouvé la force. Économisé. Et qui surtout avait deviné. » Cette femme, nous ne savons pas qui elle est tout de suite. Mais même lorsqu'on apprend son prénom et son nom, cela ne nous avance pas plus. Nulle part ailleurs qu'avec elle ce prénom est mentionné. On ne dévoile ici qu'au fur et à mesure, pas trop d'un coup et on laisse la curiosité s'installer et s'intensifier. Des chapitres courts qui s'alternent, avec une narration enfantine, maladroite et incorrecte dans le sens des mots à l'image de Lucas à la « tête mal faite », et une narration poétique et emportée, enlevée à l'image cette fois de cette femme. L'auteur joue avec les mots et c'est jubilatoire.

Lucas nous raconte son quotidien, avec les autres, Madeleine, Lucette, P'tit Jo, Jean-Claude, Bertrand, Jacqueline, Catherine… et Lolita dans sa tête. Des soignants, des internés, la femme de ménage et cetera. Un enfermement parfois et souvent difficile. Il faut se contenir, ne pas s'énerver, mais les dérapages arrivent, alors on tape et on se fait isoler dans sa chambre. Ou bien parfois c'est bien pire, les pathologies sont ici graves. Mais Lucas parle comme un enfant, il est déficient mental, alors il ne se rend pas forcément compte du danger, ou bien du mal (qu'il peut faire aux autres ou à lui-même). Ce qui est grave à l'accoutumé ne l'est pas pour lui, comme ce qui est insignifiant prend des proportions énormes.Tout est narré d'une façon innocente, amusante, attachante ou la souffrance est pudeur, il ne sait pas y mettre des mots. Alors nous lecteurs nous devinons, nous savons ce que veulent dire ses « autres » mots, et c'est un uppercut en pleine poitrine. Des émotions à fleur de peau, une intensité dans le récit extrême. Et pourtant, bien qu'il ne sache utiliser tous ces mots pour échanger, il a un amour pour eux fort et ils ont en lui une signification particulière, il déploie un attachement à certaines phrases qui résonnent en lui.

Mais le plus important à ses yeux dans son histoire, c'est la préparation de Noël et de sa guirlande de mots pour Lolita : « Pour les mots j'ai mis chocola et noeuds. Des noeuds j'en ai fait plus que des chocola parce que je sais que Lolita elle aime bien les noeuds parce que des noeuds elle en a plein les cheveux. Chocola c'est pour moi. Mais c'est du chocola sans thé. Parce que le chocola c'est pas bon avec le thé. On m'a toujours énervé avec ça. Moi je sais que j'aime pas. » Lolita, il l'aime et il veut tout faire pour lui plaire. Elle doit venir, normalement, et il l'attend avec impatience. Il a avec lui un compagnon qui le rassure, son escargot, tout un symbole, et qui même s'il disparaît parfois, il le retrouve toujours. Il lui donne la patience dont il a besoin, car « un escargot ça ne se presse pas. Ça prend toujours son temps ». Lucas a beaucoup de mal a contenir ses émotions et à contrôler ce qu'elles lui provoquent, joie, colère… Tout est pour lui amplifier et il lui faut faire des efforts.

La femme, elle, est repérée par Nicolas qui veut exposer ses clichés. Alors c'est parti pour sa première exposition à préparer. Elle est heureuse, euphorique, elle a l'espoir. Elle n'attend qu'à déployer ses ailes. Elle rencontre à cette occasion Victor, commence ici une passion qui la rend amoureuse et comblée. Mais c'est une femme marquée par les souvenirs et qui doit vivre avec un lourd passé, passé d'ailleurs qui peut la rendre nostalgique et heureuse mais aussi la faire souffrir, selon. Mais attention, vous ne pouvez vous douter de quoi il s'agit. Tout est distillé par petites touches et c'est un roman à relire pour savourer encore et encore la construction qui en a été faite. « J'adore plonger. Dans l'eau. Dans le passé. Je remonte des tonnes de souvenirs. Enfouis. Rouillés. Moussus parfois. Il suffit de gratter un peu. Délicatement ou furieusement. Ça dépend des fois… Des portes s'ouvrent. Bruyamment ou sournoisement. Inespérées ou foudroyantes. Tout dépend. C'est selon. Mais plus c'est loin et plus c'est bon. »

Ce qu'il faut noter dans ce roman, c'est qu'on ne sait jamais exactement qui sont ces personnages l'un pour l'autre. Ils sont là tous les deux donc ont forcément un lien, une histoire commune, mais laquelle ? Est-ce que Lucas délire ou pas ? L'intrigue est bien mené et on avance pas à pas, dans un récit qui est tout en subtilité, en notes mélodieuses. D'ailleurs je n'ai pas été étonnée d'apprendre sur la quatrième de couverture que Sophie Krebs était médaillée du Conservatoire de Paris et professeur de formation musicale depuis trente ans. Tout l'émotion que j'ai ressentie, toute la sensibilité qui déborde de ce roman est à l'image, pour moi, de cette femme, de cet auteur. Je suis sous le charme de sa prose qui peut être à la fois très poétique, fluide, ou bien très simple mais juste, réaliste, percutante. Très douloureuse sous l'innocence et l'ignorance de Lucas, très pur. Tout en retenue mais aussi d'une force incroyable. Ce n'est pas évident de décrire des émotions aussi fortes quand on en vient à tomber sur un roman qui vous touche à ce point là. J'ai le sentiment de ne pas parvenir à exprimer l'intensité de cette histoire et du talent de Sophie Krebs. Son écriture a une force qui me parle, qui m'a touchée en plein coeur. Une histoire aussi merveilleuse, pleine d'amour, de douleur et d'espoir et très intelligemment écrite, comme une composition musicale complexe et dont toutes les notes sont utiles. Cela colle tellement à la réalité… Lucas m'a émue, je me suis attachée à lui, il m'a faite sourire de façon affectueuse par sa naïveté et m'a noué la gorge, il semble si fragile. Ses paroles vous mettent une claque, par sa sincérité, sa franchise, un ton direct, sans fard… Et cette femme est un personnage aussi très sympathique, une artiste, une créatrice, une optimiste…

Alors que certains peuvent faire parler un enfant pendant tout un roman, Sophie Krebs oppose deux types de narrations qui donne encore plus de force à l'histoire. Et puis dans cette histoire, c'est aussi une vérité bouleversante, dont je ne peux parler.

Il faut absolument que vous lisiez ce livre !!!! Et je vous souhaite vraiment de pouvoir ressentir ce que j'ai pu éprouver à cette lecture.
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D'un côté, un handicapé mental, Lucas. Son univers : les mots et l'écriture, la confection de guirlandes, les spirales, les escargots, la bave, la colle, le sperme. Mais aussi, forcément, les autres pensionnaires de l'institut : une nymphomane, un homme prostré dans le couloir, un qui plante des fourchettes dans les mains des autres, un coprophage... Et puis une certaine Lolita, absente, qui a de jolis noeuds dans les cheveux, et qu'il aime - personnage imaginaire ?

D'un autre côté, une femme, photographe.

Qui sont-ils, quel âge ont-ils ? Pourquoi ce "Chocola" sans T final, récurrent, alors que les autres mots sont bien orthographiés ?

L'auteur est musicienne et sa plume en témoigne : elle marie, entrelace à la perfection écriture et musique. Rythme, tourbillons, associations de mots, poésie... Fétichisme de la spirale de Lucas pour ne pas tourner en boucle comme son quotidien, comme le cycle des années avec le retour de Noël !? J'ai savouré. Malgré tout, je suis longtemps restée dans un brouillard qui s'est levé très/trop doucement. Lecture teintée d'agacement pour cette raison, mais aussi de malaise et de sensation d'étouffement, immergée dans ce milieu psychiatrique effrayant et répétitif.

Bref, il m'a fallu du temps pour apprécier pleinement la beauté du récit, de l'histoire, des personnages. Je le regrette.

- - - Deux chansons en tête pendant cette lecture : "Madeleine" ("Ce soir j'attends Madeleine... Madeleine ne viendra pas ? ... Elle est tellement jolie, elle est tellement tout ça, elle est toute ma vie... "... et le nom d'une soignante) de Jacques Brel, et "LAETITIA" de Gainsbourg (ce prénom et les jeux de mots).
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L'un aime les mots sans les dire, l'autre fige l'instant d'un cliché. L'existence de l'un est faite d'enchainements de gestes répétitifs, la vie de l'autre s'élabore autour d'un projet artistique. L'un se languit, l'autre s'anime.
Deux personnages. Deux voix qui s'élèvent. Deux chemins de vie. Deux histoires qui se rejoignent pourtant. Un puzzle qui se reconstitue au fil des pages.
L'esprit de Lucas est dérangé, torturé. Il évolue dans un espace clos, asphyxiant. Son corps l'encombre, alors il se gratte, tellement fort, jusqu'à l'écorcher. La solitude lui pèse alors il pense à Lolita ; il l'imagine avec des petits noeuds dans les cheveux. Noël approche, et il va lui confectionner une belle guirlande. Mais, Lucas n'est pas tout à fait seul. Il a dans sa poche, son compagnon de route, un escargot. Un ami qui lui ressemble ; aussi lent et apeuré que lui, il se cache dans sa coquille pour ne plus voir ce qui l'entoure. L'engluement. Car il est difficile de se faire une place dans une situation telle que la sienne. Il n'y a qu'un endroit pour Lucas en ce monde. Un seul lieu où on met les gens comme lui. Bien dissimulé, loin des regards. L'enfermement.
le passé, Lolita ne pourra jamais l'occulter de sa mémoire mais, elle tente de vivre avec. Les saisons se succèdent, la lumière est là, les paysages, des rencontres, des sourires, des voix. Respiration. Sa mélancolie ne la lâche jamais vraiment mais elle a de l'énergie et de la créativité alors l'espoir existe. Une autre partie d'elle-même est ailleurs, elle le sait. Longtemps elle s'est sentie impuissante devant ce mur si solide. Mais maintenant, elle est amoureuse. Epanouissement. le bonheur n'est pas loin, elle le sait. Et voilà que ses photographies vont être exposée dans une galerie. À la vue de tous.
Un livre d'une infinie tendresse. Une écriture très musicale, très rythmée. Une histoire à reconstituer à l'aide des signes semés par l'auteure sur la partition. Des sensibilités entrelacées. La profondeur de certains liens. de la poésie. Et beaucoup d'amour. Quelques facilités et procédés un peu convenus dans le dénouement cependant.

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ls sont deux. Différents par leur vie qui n'ont rien à voir à priori. Tous deux hyper sensibles. Lucas s'applique pour Noël car Lolita viendra. Guirlande de mots et de petits noeuds car elle aime en mettre dans ses cheveux surtout ceux à pois. Laetitia est photographe et le miracle se produit : elle va être exposée dan une galerie. Lucas quelquefois n'en finit pas de la colle, des escargots, des autres et de leurs comportements et il y a les moments où tout va mal. Envie de gratter encore plus le genou écorché. Seule possibilité, penser à Lolita qu'il aime tant et qui a promis de venir. Noël approche, Lucas veut que sa guirlande soit la plus belle, l'appréhension et la nervosité sont palpables.

L'écriture mélodieuse joue avec les mots. La sensibilité à fleur de peau des deux personnes s'y invite comme la poésie. Aérienne pour Laetitia, teintée de peurs et des routines du quotidien pour Lucas. Je n'en dirai pas plus sur ce qui les unit. Mais alors où est mon cri de coeur ? Voilà le problème..
Si j'ai été ferrée et attirée par ces personnages attachants dans les premières pages, j'ai trouvé que par la suite le livre perdait en intensité. Et oui, non seulement j'ai deviné une partie de l'histoire mais en plus quelques petits bémols (pas méchants) sont venus se greffer. Certaines redondances alourdissent le texte ou des passages ( juste quelques phrases) ne collent pas au reste du livre et des questions terre à terre m'ont traversée l'esprit (que voulez-vous, je suis comme ça). Ce livre a été pour beaucoup une belle lecture ou un coup de coeur. du coup, je me sens le méchant petit canard...
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Ouvrir un nouveau livre c'est commencer un voyage vers l'inconnu. C'est toujours excitant. Nos pieds vont-ils buter contre les pierres d'un sentier escarpé ou au contraire trouveront-ils naturellement leur place sur un sentier paisible ? Les paysages vont-ils nous enchanter ? Allons-nous pouvoir échanger des regards de connivence avec les personnages rencontrés ?

Ce voyage-là a commencé dans la pénombre avec des senteurs de giroflées et de romarin et a fini dans la lumière douce d'une nuit glaciale. C'est une des grandes qualités de ce texte : le lecteur doit reconstruire l'histoire à petits pas… un puzzle de boules et de guirlandes enchevêtrées, d'amour et de souffrance.

Il m'est souvent plus difficile de parler d'un roman qui m'a touchée que d'un roman qui m'a déplu. Celui-ci fait partie de la première catégorie… et il impose le silence. Des étoiles dans la tête. Des guirlandes de mots. Pour des maux enfouis. Poésie. Musique des mots qui s'entrecroisent. "Chocola sans thé."

Sophie Krebs tresse des ribambelles de mots, avec lesquels elle joue, pour notre plus grand plaisir. Surtout ne pas savoir de quoi parle ce roman (et la quatrième de couverture respecte ça), se laisser entraîner en aveugle, accepter de ne pas tout comprendre, se laisser guider les yeux bandés dans une histoire qui ne s'éclairera qu'à la fin, suivre à tâtons deux personnages attachants et qui sont plein d'amour. Mes yeux ont parfois débordé…

Un beau texte, sensible !
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
(…). Prêt à donner et partager sans limites. Un homme qui croit certainement aux ailes… Et quand on y croit aux ailes… les vraies grandes… alors forcément elles finissent par vous pousser dans le dos… Et puis un jour, quand on en a besoin… on les déploie pour s’envoler au loin…
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 J'aime traverser le Luxembourg. Seule. La vie est toujours au rendez-vous. Toutes les vies. Ou bien presque... Tout se dit et tout est là. Une force inouïe qui grouille au sein de ces jardins qui traversent les siècles comme d'autres traversent la Seine.
Quand le temps commence à m'échapper, quand je ne sais plus pourquoi, quand je n'arrive plus à accepter, alors j'y plonge et replonge. Je bois ces vies. Elles m'abreuvent. Me sauvent parfois.
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Dehors il tombe des rideaux de flocons. J’ai jamais vu ça des si épais. Des flocons gros comme quoi ? qu’elle a demandé Madeleine, Gros comme toi j’ai dit. Elle a rigolé. Avec P’tit Jo on imaginait pareil, je crois. Plein de grosses madeleines qui tombaient du ciel… Alors on est tous sortis dans la cour. Avec des bonnets sur la tête, des gants autour des doigts, et des grosses lunettes pour les yeux et les joues. Comme ça qu’elle a dit Madeleine personne peut être mouillé. Même pas toi Lucas. Aujourd’hui je veux bien la croire Madeleine, parce qu’elle a ri avec moi quand c’était la pluie des madeleines.
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 À l'époque du cahier maman avait retrouvé un peu de rose aux joues. Je crois que c'est à ce moment-là qu'elle a trouvé la phrase. Celle qu'on a fait si naturellement nôtre. Notre phrase. Ces mots magiques qu'elle mettait à toutes les sauces. Au début de beaucoup de phrases. Plus banales. Et même quelconques...
C'est heureux ce cahier...
C'est heureux ce beau temps...
C'est heureux... 
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Il fait doux ce matin. Giroflées. Romarin. Une mêlées de senteurs enivrantes. Sur le bord de la fenêtre quelques gouttes de pluie restées là. Impassibles. Patientes elles aussi. Quelques oiseaux ne tarderont pas. La patience j’en ai toujours eu.(…) C’est calme d’observer cette agitation derrière la vitre. Très calme. Doux comme la neige qui tombe. Patience rime avec silence. Je m’y perdrais parfois mais j’y crois. C’est si bon. J’ai toujours aimé ça le silence.
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Video de Sophie Krebs (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sophie Krebs
En ligne depuis chez vous, suivez les trois commissaires Sophie Krebs, Camille Morando et Jeanne Brun pour une visite exclusive de l'exposition Victor Brauner "Je suis le rêve. Je suis l'inspiration."
Le Musée d'Art Moderne de Paris consacre à Victor Brauner (1903-1966), figure singulière du surréalisme, une importante monographie regroupant plus d'une centaine d'oeuvres, peintures et dessins, dont certaines montrées en France pour la première fois depuis la dernière rétrospective à Paris au musée national d'art moderne en 1972.
En savoir plus sur l'exposition : https://www.mam.paris.fr/fr/expositions/exposition-victor-brauner
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