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Critique de maeldz


Tout simplement un coup de coeur, ce qui ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps !
Tout d'abord la couverture est assez tape à l'oeil, et heureusement, je n'aurais sinon pas eu l'idée d'ouvrir ce livre. Résultat, un excellent roman de fantasy avec des airs d'Eragon et de Game of Thrones (si si). L'histoire se déroule dans les environs du XXe siècle, dans la province de Shima, ancienne province Japonaise, ici la grande puissance mondiale. Comme chaque fois, j'ai adoré l'ambiance "asiatique" qui se dégage de l'oeuvre, étant un passionné des pays asiatiques particulièrement à l'époque impériale. Ici, bien que l'on soit vraisemblablement au XXe siècle (nous n'avons aucun élément temporel excepté les inventions technologiques du XXe), nous avons néanmoins la présence d'un Shogun. On peut donc supposer que l'intrigue se déroule dans un monde plus ou moins imaginaire de l'auteur, dans la période du siècle dernier voir celui d'avant ou alors dans un futur assez éloigné (peu vraisemblable étant donné l'absence totale d'armes à feu ou tout autre technologie très avancée).
Le cadre ainsi posé, nous pouvons passer à l'histoire, qui comme je le disais à des airs d'Éragon et de Game of Thrones. le personnage principal, Yukiko est tout comme Eragon, la dernière dresseuse, non pas de dragons, mais ici de griffons. Enfin, l'histoire révèle une immense révolte du peuple de Shima, et une lutte des plus grandes familles pour accéder au trône, ce qui n'est pas sans nous rappeler une certaine saga de George Martin. Attention, je ne crie pas au plagiat, bien au contraire, j'essaie plutôt d'orienter les fans vers cette saga qui est pour le moins excellente.
Ce tome, qui a pour seul but l'introduction de la saga n'est néanmoins pas sans défauts, malgré tout l'amour que je lui porte, je suis bien obligé d'en relever quelques uns.
Le plus important tout d'abord : parfois (voir souvent), on a l'impression d'une très mauvaise traduction, particulièrement au début du livre d'ailleurs très long ! J'ignore si ce problème est dû à la plume de l'auteur mais parfois, j'ai vraiment eu l'impression d'une très mauvaise traduction, qui m'a stoppé dans ma lecture.
Ensuite, comme je le disais, le début est très long. Sur 400 pages, un quart est consacré à la présentation des personnages et à l'instauration du cadre sans qu'il ne se passe rien, ce qui est beaucoup trop !
Enfin, à la manière d'Eragon, Yukiko s'adresse à son griffon par télépathie. Pour ceux que ça avaient déjà dérangé dans le livre de Paolini, cet aspect est tout aussi présent ici, et donne irrémédiablement un côté enfantin au roman, ce qui peut refroidir les lecteurs les plus aguerris.
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