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Critique de lespetiteslecturesdemaud
Petit Papa Noel m'a apporté ce livre descendu du ciel (Bon, je sais c'est nul…) Bref, j'avais pu apercevoir ce thriller sur la blogosphère et sa première de couverture comme son résumé me tentaient bien, alors j'ai passé commande au Père Noel !
En postant ma réception sur Instagram, j'ai alors été surprise de lire que nombre d'entre vous avaient été tentés par ce livre, mais avaient eu une appréhension à le lire car l'éditeur est Harlequin. Quoi ? Bigre ! Un Harlequin ? Ah non, non, non je ne mange pas de ce pain-là moi ! Je cours alors vérifier et, oh surprise, c'est bien une édition Harlequin d'origine, reprise par Harper Collins Editions Poche !
Sagement, je décide de m'en tenir à ma première impression puisqu'un sage adage populaire veut que ce soit souvent la bonne. Alors, aventureuse comme je suis, c'est parti pour la lecture d'un roman Harlequin ! On ne va pas faire la fine bouche et la bêcheuse !
Dès les premières pages, je suis plongée dans une ambiance feutrée et glaçante et la tension va monter crescendo. Mia, fille d'un riche et célèbre juge, est le vilain petit canard de la famille. En effet elle n'a jamais voulu embrasser la carrière voulue par son père, homme carriériste et exigeant. Un soir, alors qu'elle suit un séduisant jeune homme chez lui après l'avoir rencontré dans un bar, elle est enlevée par le jeune homme en question. Il a été en réalité payé pour ce rapt et doit la remettre à un mystérieux commanditaire. Mais quelque chose le touche chez cette jeune femme et la sachant vouée à une mort certaine s'il la livre au boss, il décide de s'enfuir avec elle et de la séquestrer dans un chalet perdu dans les bois, en attendant de savoir où et comment s'enfuir du pays.
La construction est intéressante. L'auteur alterne, chapitre par chapitre, à la fois les points de vue des protagonistes (La mère, Mia, Colin le kidnappeur et de Gabe l'enquêteur) mais également les périodes « avant » et « après » l'enlèvement. Cette construction est maligne car elle permet au lecteur de ne jamais deviner les tenants et les aboutissants exacts de l'intrigue, et intelligemment réalisée car on ne se perd à aucun moment.
Finalement, peu importe la maison d'édition, j'ai adoré ce roman savamment construit, à la tension implacable. Un suspense psychologique grandissant fait de ce livre un véritable page turner. L'auteur dissèque à merveille les tensions familiales, la solitude de cette jeune femme, la lente dislocation d'un foyer bien sous tous rapports, et les relations de Mia avec son ravisseur, qui pourraient s'apparenter au syndrome de Münchhausen. Syndrome dont le lecteur est également touché puisque le ravisseur nous devient finalement extrêmement sympathique.
J'ai penché pour deux hypothèses de fin jusqu'aux toutes dernières pages et effectivement, l'auteur a opté pour l'une de celle que j'avais envisagé mais qu'importe, le suspense est intact. Mélange de « Séquestrée » de Cheevy Stevens et de « Les Apparences » de Gillian Flynn, Une Fille Parfaite est une vraie surprise et un suspense psychologique à lire pour les amateurs du genre, amateur d'Harlequin ou non, peu importe. Vous serez fan de Mary Kubica.
Lien : https://www.lespetiteslectur..
En postant ma réception sur Instagram, j'ai alors été surprise de lire que nombre d'entre vous avaient été tentés par ce livre, mais avaient eu une appréhension à le lire car l'éditeur est Harlequin. Quoi ? Bigre ! Un Harlequin ? Ah non, non, non je ne mange pas de ce pain-là moi ! Je cours alors vérifier et, oh surprise, c'est bien une édition Harlequin d'origine, reprise par Harper Collins Editions Poche !
Sagement, je décide de m'en tenir à ma première impression puisqu'un sage adage populaire veut que ce soit souvent la bonne. Alors, aventureuse comme je suis, c'est parti pour la lecture d'un roman Harlequin ! On ne va pas faire la fine bouche et la bêcheuse !
Dès les premières pages, je suis plongée dans une ambiance feutrée et glaçante et la tension va monter crescendo. Mia, fille d'un riche et célèbre juge, est le vilain petit canard de la famille. En effet elle n'a jamais voulu embrasser la carrière voulue par son père, homme carriériste et exigeant. Un soir, alors qu'elle suit un séduisant jeune homme chez lui après l'avoir rencontré dans un bar, elle est enlevée par le jeune homme en question. Il a été en réalité payé pour ce rapt et doit la remettre à un mystérieux commanditaire. Mais quelque chose le touche chez cette jeune femme et la sachant vouée à une mort certaine s'il la livre au boss, il décide de s'enfuir avec elle et de la séquestrer dans un chalet perdu dans les bois, en attendant de savoir où et comment s'enfuir du pays.
La construction est intéressante. L'auteur alterne, chapitre par chapitre, à la fois les points de vue des protagonistes (La mère, Mia, Colin le kidnappeur et de Gabe l'enquêteur) mais également les périodes « avant » et « après » l'enlèvement. Cette construction est maligne car elle permet au lecteur de ne jamais deviner les tenants et les aboutissants exacts de l'intrigue, et intelligemment réalisée car on ne se perd à aucun moment.
Finalement, peu importe la maison d'édition, j'ai adoré ce roman savamment construit, à la tension implacable. Un suspense psychologique grandissant fait de ce livre un véritable page turner. L'auteur dissèque à merveille les tensions familiales, la solitude de cette jeune femme, la lente dislocation d'un foyer bien sous tous rapports, et les relations de Mia avec son ravisseur, qui pourraient s'apparenter au syndrome de Münchhausen. Syndrome dont le lecteur est également touché puisque le ravisseur nous devient finalement extrêmement sympathique.
J'ai penché pour deux hypothèses de fin jusqu'aux toutes dernières pages et effectivement, l'auteur a opté pour l'une de celle que j'avais envisagé mais qu'importe, le suspense est intact. Mélange de « Séquestrée » de Cheevy Stevens et de « Les Apparences » de Gillian Flynn, Une Fille Parfaite est une vraie surprise et un suspense psychologique à lire pour les amateurs du genre, amateur d'Harlequin ou non, peu importe. Vous serez fan de Mary Kubica.
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