Bleach, tome 58 : The Fire

Depuis que j'ai commencé Bleach, j'avais toujours vu et regardé certaines choses comme étant immuables. Je sais que ce n'est jamais la chose à faire avec un shonen car jamais personne n'est à l'abri, mais il n'en reste pas moins qu'après cinquante sept tomes, je m'étais dit que non, ce qui arrive au début de ce tome ne pouvait pas se passer. Et c'est peut-être pour cela que j'ai trouvé le début de ma lecture très violente. Autant par les faits, que par la façon dont Kubo-senseï a décidé de le dessiner. Je suis restée bloquée devant cette page juste... horrifiante. Et je n'arrive pas à m'ôter de la tête que ce n'est peut-être pas définitif. Je ne sais pas, je me trompe probablement, mais la disparition d'un personnage est toujours quelque chose de pénible (quand ils font partie des gentils, j'entends bien).

Ce tome cinquante huit, du moins, la première moitié a un goût d'inachevé. Pas vraiment dans le sens négatif mais plus parce qu'au niveau scénaristique, Kubo nous impose une sorte de pause, de calme avant la tempête. Et je l'ai trouvé assez abrupte. Sans compter que nous avons droit à une nouvelle "révélation" concernant Ichigo... Je l'avoue, je ne l'avais pas du tout vu venir, mais alors pas du tout ! Et encore une fois, Kubo nous laisse avec cette information sans l'approfondir... C'est un peu ce que je lui reproche depuis le début. Il y a pas mal d'événements qui se sont produits, qui ont été pour moi très existants, mais qui finalement n'ont pas eu de suite. du coup, on ronge son frein, en espérant vainement qu'on en découvrira plus, plus tard, mais toujours rien... Et là, avec la dernière en date, j'espère que ce ne sera pas le cas ! Parce que oui, je comprends le fait de ne pas l'exploiter tout de suite, mais il va bien falloir à un moment donné nous expliquer tout ça !

Le point très positif de ce tome reste cependant la venue de la division zéro. Elle nous rapproche un peu plus du mystère qu'il y a autour du roi de Soul Society depuis… eh bien pratiquement le début de la série ! Je ne suis pas tellement fan du look de cette division zéro à part l'un des personnages féminins. Comme le dit Shinji « ils ne correspondent pas du tout à la noble image que j'en avais » ! XD Et c'est totalement vrai ! Physiquement, quatre d'entre eux ne sont pas du tout crédibles, mais ne jamais se fier aux apparences dans Bleach. D'ailleurs si ces cinq capitaines font partie de la garde ultime, il y a bien une raison. Après, je me pose pas mal de questions concernant les cinq personnes qu'ils ont emmenés avec eux… Je me demande si leur mission n'est pas de créer une sorte de nouvelle division. Cela serait plutôt cool, vu les personnages en question, mais je me fais probablement des films.

Et donc, je pense que les tomes qui vont suivre vont être plutôt calmes. Nous allons sûrement avoir droit à de l'entrainement à gogo, de la montée en puissance d'Ichigo pour aller affronter les nouveaux méchants. Ce que j'espère, c'est que ces tomes-là vont pouvoir nous apprendre pas mal de choses ! Autant sur des événements passés, que sur le nouveau monde que l'on découvre.

Dans ce tome 58 de Bleach intitulé "The Fire", les conneries sont de retour...
On commence par un flashback sur un personnage qu'on n'avait jamais vu donc c'est OSEF. le grand méchant se débarrasse de son doppelgänger et de papy Yamamoto, et Ichigo débarque pour lui péter sa gueule (il y a un truc qui explique son arrivée avec un sacrifice héroïque au Mundo Hueco et un sacrifice héroïque au Seireitai, mais c'est c'est tellement mal fichu que je passe mon tour)... le grand méchant débite à vide ses discours suprématistes, et se contredit d'une planche à l'autre en parole et en actes, genre il ordonne à ses ninjas nationaux-socialistes de détruire de Seireitai mais juste après il ordonne la retraite après avoir fait des révélations à Ichigo... On nous a fait le coup 36 fois déjà, et cela n'a jamais fait avancer le schmilblick à part amener des Power Up de l'Espâce !
(alors on a révélé sans jamais le confirmer que le père d'Ichigo était un shinigami, ce qui avait foutu en l'air tout le background de la série, et maintenant on nous révèle que la mère d'Ichigo était une Quincy ce qui fout aussi en l'air tout le background de la série... marre de ces conneries, comme celles qui consistent à tout expliquer avec des machins spirituels en espérant qu'on va tout gober !)
Scènes tragiques par tristes et scènes humoristiques pas drôle avec le retour de Kon la peluche obsédée dont j'avais espéré la disparition de la série... La Division Zéro débarque et embarque Ichigo, Byakuya, Rukia Et Abarai au palais du roi spirituel pour faire des Power Up de l'Espâce (visiblement les autres capitaines sentent le pâté). Je passe sur le look débile des super shinigamis yankees qui emprunte à d'autres mangas que je n'aime pas, mais on se demandera qu'est-ce qu'ils foutent depuis de début la série... On revoit Ganju et Kukaku qui ne servent à rien, Kisuke Urahara, Yasutora Sado et Orihime Inoue qui ne servent à rien… D'ailleurs tout le monde s'est disputé les pouvoirs de guérison divins de cette dernière dans l'Arc des Arrancars, et alors que là les guérisseurs en sous-nombre croulent sous les blessées elle est aux abonnés absents sans la joie et la bonne humeur : une incohérence de plus pour un mangaka qui n'arrête plus de saborder sa propre série. Les ventes au Japon sont formelles, on est dans l'accident industriel !

On retiendra le combat de Pépé Yama et Yhwach. Et la requête du Cerisier (Byakuya) à Ichigo de protéger la Soul Society. 1er combat entre ce dernier et le puissant chef ennemi.
Des combats qui donnent des frissons, des moments de tristesse, mais aussi d'espoir. Un régal, ce tome.