Bleach, tome 59 : The battle

J'ai un peu envie de dire : ENFIN !!!! Franchement, devoir attendre cinquante neuf tomes pour en apprendre un peu plus sur la famille d'Ichigo, c'est un poil long. Et encore, je n'ai toujours pas les réponses à toutes mes questions. Mais ne soyons pas trop gourmands, peut-être que les choses vont s'accélérer à partir de maintenant. Et puis, bon, je n'en suis plus à un tome près... du coup, vous vous en doutez avec des révélations alléchantes, ce tome m'a forcément beaucoup plu. Surtout que Kubo senseï ne se contente pas de nous en apprendre plus sur son héros, il en profite aussi pour nous aider à comprendre d'autres de ses personnages.

La fin du tome cinquante huit m'avait un peu laissée bouche bée. Apprendre que Hunohana, la capitaine si discrète, si calme, si posée était l'ancienne capitaine de la division onze et la première « Kenpachi », c'était plus que troublant. Un peu à la Dr Jenkyll et Mister Hyde, on la découvre sous un jour effrayant, peut-être même pire on la voit vraiment telle qu'elle est. Et je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Isane, son vice-capitaine, à chaque fois qu'Hunohana se montrait sous son vrai jour. Je me suis dit qu'il n'y avait plus de retour possible, et qu'un autre vice-capitaine allait perdre son capitaine. Kubo senseï a, d'une façon très subtile, réussi à nous faire entrevoir les liens qui unissent les deux piliers de chacune des divisions, et cela depuis le début de la série. le respect, l'admiration, le dévouement des vices capitaines deviennent au final un lien de dépendance en quelque sorte. C'est peut-être malheureux, mais j'ai le sentiment qu'un vice capitaine qui perd son supérieur est beaucoup plus touché, désemparé que si c'était l'inverse. Non pas que les capitaines soient insensibles à leur bras droit, loin de là, mais la différence est bien là.

Du coup, même si j'ai apprécié le centrage sur Hunohana et Kenpachi, je crains les différentes répercutions que cela va avoir par la suite. Et en même temps, je suis contente d'avoir pu voir que la capitaine si douce, même sous son vrai jour, n'est pas réellement le monstre qu'elle croit être. J'espère juste que cette intrigue ne sera pas un pétard mouillé et que Kubo saura développer la suite.

La partie encore plus intéressante du tome, reste pour moi bien entendu, celle concernant Ichigo. Je n'ai pas vraiment apprécié son passage chez le troisième capitaine de la division zéro. Il m'a laissé un coup amer. Je n'ai pas pu m'empêcher de me dire : tout ça pour ça. Tous ces sacrifices, tout ce dévouement pour qu'on le traite de cette façon. Et puis, je me dis malgré tout que c'est peut-être pour l'aider, d'une certaine manière... Mais je déteste qu'on mette mon petit Ichigo sur la touche… J'adore ce personnage, et cela depuis le début. de toutes mes séries manga, il fait partie du top cinq que mes personnages préférés, et quand on voit un personnage qu'on adore se faire maltraiter, je ne sais pas vous, mais moi, ça me touche.

Après, c'est vrai que grâce à cela, on commence à en apprendre plus sur les parents de notre héros. Autant sur Isshin que sur Masaki. Et franchement, je ne m'attendais pas à la révélation sur la mère d'Ichigo. C'était pourtant tellement gros et on avait pleins d'indices depuis le début, mais non, cela ne m'a jamais traversé l'esprit ! On n'en apprend pas beaucoup, le plus gros sera sans aucun doute dans le tome soixante, mais j'ai hâte. L'un des « secrets » du premier tome va enfin nous être révélé. Et puis, il y a aussi Isshin. Je m'attendais un peu à plus, mais j'ai trouvé cela chouette de voir qu'il est lié à certains shinigamis que l'on connait. Et je trouve d'ailleurs bizarre que ces derniers n'aient pas agi différemment avec Ichigo. Isshin a sûrement dû le leur demander, mais aucun indice dans mes souvenirs pouvaient le laisse présager.

J'ai la chance d'avoir le tome soixante sous la main, donc vous vous en doutez… je vais le lire de ce pas ‼

Je ne sais vraiment pas quoi penser de ce tome 59 intitulé "The Battle"...
Il est centré sur le combat à mort entre Retsu Unoana et Kenpachi Zaraki c'est bien écrit et bien dessiné, bien raconté et bien mis en scène, mais comme souvent dans la série c'est peu/pas amené et peu/pas exploité donc c'est complètement hors-sol en recyclant les plus grands classiques du chanbara.
On a une génie martiale psychopathe complètement accro à l'adrénaline du combat à mort, et un génie martial psychopathe complètement accro à l'adrénaline du combat à mort. L'une a consciemment accru ses capacité de soin utilisables tant sur lui que sur autrui pour allonger la durée de son plaisir, et l'autre a inconsciemment restreint sa puissance pour allonger la durée de son plaisir... Sauf qu'il ne peut y avoir qu'un génie martial par général, et que Soul Society vit des heures graves :le plus puissant doit exploiter tout sa puissance pour le plus bien commun, donc le plus faible des deux doit mourir pour que l'autre exploite enfin 100% de son potentiel !
En plus c'est intercalé entre les séances de power up de la team Ichigo (mention spéciale à l'insupportable Ôetsu Nimaiya, mais la cuisinière qui passe d'obèse à imbo à gros boobs c'est pénible aussi), et un très long flashback sur les parents d'Ichigo qui aurait pu être bien s'il n'intervenait pas au bout de 60 tomes (mention spécial aux blonds aux yeux bleus qui parlent en allemand de la pureté de sang)...

Vers la fin du tome précédent, Yhwach s'est replié dans ses quartiers laissant Ichigo avec sa pseudo défaite. On apprend également qu'il existe la division 0 qui permet de réorganiser la Soul Society en l'absence d'un capitaine général et soigner les blessés qui sont presque trépassés.
Je pense que l'auteur n'a pas voulu nous faire de la peine en retirant des personnages secondaires comme le Cerisier, Renji, Rukia…Déjà que paix à son âme, pépé Yama n'est plus. Un volume transitoire qui permet de recharger les batteries de nos héros et les faire évoluer. Tite Kubo profite de glisser des flash- back de nos héros favoris ; le passé des parents de Kurosaki, Kenpachi, etc.