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Critique de svecs


A une époque, j'aimais beaucoup les livres d'hanif Kureishi. j'y trouvais un ton original, beaucoup d'esprit et d'intelligence. Puis j'ai décroché au moment du Don de Gabriel, qui m'avait profondément ennuyé et semblé tellemùent loin de ce que j'avais aimé chez le Kureishi du Bouddha des banlieues et de Black Album. Puis je me suis laissé séduire par ce "dernier mot", librement inspiré de l'auteur indien V.S. Naipaul.
Ce roman met en scène la confrontation entre deu écrivains: un auteur anglo-indien respecté mais en perte de vitesse et un jeune auteur anglais chargé de rédiger sa biographie. Cette biographie est surtout l'idée de l'épouse de l'écrivain, qui y voit l'opportunité de relancer sa carrière. Entre les deux écrivains, le courant passe mal. J'espérais un jeu de pouvoir, un conflit entre deux mondes. J'espérais une joute intellectuelle, un duel sans merci. En fait, Kureishi met surtout en scène un animal blessé qui sombre lentement, entraînant les autres dans son sillage.
Pas de jeu de massacre, mais un lent naufrage rendu peu intéressant par le fait qu'aucun personnage n'est vraiment marquant. Ni détestables, ni attachants. Ce livre est sans doute meilleur que le Don de Gabirel, mais il ne me réconcilie pas avec Hanif Kureishi.
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