Bien que défini comme le 4e tome des Derynis, je dirais moi qu'il s'agit du premier volume et je conseillerai de commencer par celui là.
Les Derynis c'est une fresque en 9 volumes, en fait, 3 trilogies plus un livre qui vient un peu clôturer le tout par une note plus otpimiste.
Car c'est un roman assez noir.
C'est aussi bien des romans fantastiques par leur côté magique que des romans politiques au vu du jeu d'intrigue excessivement complexe mis en place par l'auteure.
Il est impossible, lorsqu'on lit les Derynis de ne pas sentir des vagues de sympathie pour ce peuple de magiciens-nés qui n'ont pas demandé à avoir des pouvoirs magiques mais qui sont pourtant fiers de leur héritages.
En même temps, on peut comprendre la peur des gens "normaux" et si on replace le tout dans son contexte médiéval, on obtient cette magnifique potion magique qui m'a accrochée moi !
Une chasse aux sorcières sous fond de domination de l'église et des puissants du monde.
La lecture est parfois plus difficile surtout lors des descriptifs des rituels qui sont élaborés par l'auteure.
Ces rituels, basés sur la magie cléricale principalement donnent un charme et renforcent l'idée que ces magiciens ne sont pas des sorciers qui luttent contre Dieu mais au contraire s'estiment investis par lui d'une capacité hors du commun.
C'est un peu l'histoire des hommes qui préfèrent rejeter et exterminer ce qu'ils ne comprennent pas plutôt que de tenter de vivre en harmonie ?
Je ne crois pas, par contre c'est une bonne idée de la pensée médiévale.
Les Derynis, pour ceux qui aiment le moyen âge, les complots politiques et les dystanies, je vous le dis, c'est du bonheur !
(si vous êtes prêts à vous accrocher parfois lors des descriptifs)
Dans cet opus, Cambert de Culdi, comte de Culdi et Deryni puissant doit restaurer l'ancienne dynastie des Haldane pour mettre fin aux exactions d'un roi Deryni tyrannique qui donne une mauvaise vision de son peuple aux hommes.
Le problème c'est qu'Imre, le dernier Haldane, un deryni par le sang mais qui a rejeté son héritage s'est fait prêtre et n'a pas la moindre envie d'être roi et pire... de devoir se marier et avoir des enfants !
Peut-on détruire la vocation d'un homme pour le besoin d'un état ?
Est-ce que cela suffira à sauver tout un peuple menacé par une Église de plus en plus vindicative ?
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Ce roman m'a laissé un petit goût de "trop peu"... Il s'agit pourtant en quelque sorte d'un classique, ou du moins d'un grand cycle de fantasy, datant des années 70, qui a assuré à son auteur un succès suffisant pour vivre de sa plume. Et cela suffit pour donner envie de lire cette trilogie.
Laquelle n'est pas déshonorante, loin de là. Elle se situe dans un univers médiéval, où de petits royaumes sont peuplés d'humains et de derynis, qui ne s'en différencient que par leurs dons pour la magie. le nouveau roi deryni dérive plutôt rapidement vers l'abus de pouvoir et l'oppression des humains, le conte Camber, conseiller du précédent roi et ses amis se mettent en tête de restaurer la précédente dynastie humaine... mais il n'en reste qu'un descendant, moine cloitré et décidé à rester hors du monde.
L'intrigue se tient donc bien, ma déception va plutôt à l'univers, très peu fouillé. La géographie, les différents royaumes, les villes... ne sont jamais décrites. L'auteur semble ne vouloir faire voir que les cérémonies magiques et religieuses. Et il faut entendre par là des cérémonies catholiques identiques à celles que nous connaissons... Bref, ce livre n'enflamme pas l'imaginaire, et l'écriture reste assez plate.
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Ce livre débute la trilogie des rois et constitue aussi le quatrième tome de la série “Les Denyris” qui en comprend treize au total. Ayant lu la première trilogie il y a fort longtemps je ne crois pas qu'il y ait une continuité des personnages entre celle-ci et le présent tome. Toutefois l'univers est le même, axé sur la complexe cohabitation entre humains et denyris dans un environnement de type féodal plus classique. le roi Imre étant plutôt profiteur et incompétent le récit tourne autour d'une conspiration visant à le remplacer par un descendant légitime et plus doué. L'entreprise ne sera pas facile et sera marquée de moultes péripéties. J'ai bien aimé l'usage que fait l'auteure des pouvoirs magiques des denyris, la place des doutes religieux qui assaillent le prétendant de même que la droiture des rebelles, le tout inséré dans un récit captivant où les personnages sont particulièrement bien cernés. Je lirai certainement la suite de cette longue saga.
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-L'héritier des Haldane !Il existe donc vraiment!
-Le tyran des Festils!rétorqua Cinhil d'une voix caverneuse.Je vois qu'il existe aussi...pour le moment.