Avec ce tome 2 les Galaxian Wars continuent de plus belle, et ce tome est bien élaboré puisque centré sur le combat entre Seiya et Shiryû, encadré par les arrivées des 9e et 10e chevaliers de bronze, Hyoga du Cygne et Ikki du Phénix (vous savez celui qui a survécu à l'Île de la Mort, à l'Enfer, et aux erreurs du doublage français ^^). le début du manga montre bien que ce sont les 2 derniers arrivés qui devaient mener leurs camps respectifs, mais l'auteur a finalement choisi une autre voie…
Tout commence donc en Sibérie où on nous présente tout ce qu'on doit savoir de Hyoga qui obtient son armure en abattant un magnifiquement bien dessiné glacier éternel à mains nues (et noter bien le petit foreshadonwing sur la lettre qu'il reçoit du Sanctuaire, cela aura son importance par la suite ^^).
Par une ellipse dont le mangaka est coutumier, on enchaîne directement avec le combat de Hyoga contre le terrible et mortel Ichi de l'Hydre… mdr
Nouvelle ellipse et on continue en puisant dans la chambara et le wuxia pour offrir de l'action, de l'émotion et du pathos à un combat de shonen pour que le cosmos des lecteurs / lectrices s'enflamme. Et c'est réussi ! Je crois que c'est à ce moment là que démarre vraiment la série… Un passage puissant et mémorable ! Quoi de plus normal vu que le mangaka s'inspire la scène culte de son manga fétiche : le légendaire combat entre Joe et Rikiishi dans Ashita no Joe.
Nouvelle ellipse et on se retrouve avec le combat de Jabu de la Licorne contre Shun d'Andromède : le premier n'arrive pas à trouver une faille dans la défense formé par la chaîne nébulaire de son adversaire, déguste salement et finit par se prendre une méchante raclée…
La tension monte, l'ambiance devient pesante, Shun présent un danger… et Ikki du Phénix émerge de la boîte de Pandore de l'Armure d'or… To be continued !
Oui cela a mal vieillit, mais j'ai passé tellement de bons moments avec cette saga que je pourrais par la renier… Car c'est un shonen classique qui est entré dans la légende grâce à son adaptation en anime très fidèle et magnifiée par deux génies :
- Shingo Araki, l'un des meilleurs charadesigner de l'histoire de l'animation japonaise
- Seiji Yokoyama, l'un des meilleurs compositeurs de l'histoire de l'animation japonaise
PS : j'ai lu ce manga en version normal et en version deluxe… Mais est-ce qu'un manga aussi basique et daté graphiquement méritait une version de luxe ?
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- A chaque fois que tu déclenches le Shôryûha, tu concentres toutes tes forces et inconsciemment, tu baisses ton poing gauche. Cela ne dure qu’un centième voire un millième de seconde, mais durant cet instant, ton cœur est vulnérable. C’est la seule faille de ton attaque.
- Hum ! Dans ce cas, je n’ai pas à m’en faire. Personne d’autre que vous, maître, n’est capable de remarquer cette fraction de seconde de vulnérabilité. Et même si je rencontrais quelqu’un qui le découvre, il lui serait pratiquement impossible de me frapper à cet instant-là… puisqu’il aurait déjà été emporté par l’attaque du Shôryuha.
- Néanmoins, Shiryû, si un jour tu fais face à cette personne… Et si elle capable de te frapper au cœur précisément à ce moment-là, tu mourras sans aucun doute possible.
Dans une vieille histoire qui raconte depuis longtemps en Chine… un homme vendait des lances et des boucliers… Ses boucliers étaient si résistants qu’aucune lance ne pouvait les transpercer… Ses lances étaient si affûtés qu’elles pouvaient transpercer n’importe quel bouclier. […] Un bouclier qu’une lance ne peut traverser… Une lance à laquelle aucun bouclier ne résiste… Que se passe-t-il si on les oppose ?
L’armure sacrée de la constellation du Cygne est issue du mur des glaces éternelles, un glacier né durant la première grande glaciation au début de l’ère quaternaire, autrement dit il y a plus d’un millions d’années. Ce glacier n’a jamais fondu une seule fois depuis. Aussi aiguisés que soient tes crochets, ils ne pourront jamais la transpercer. D’ailleurs, même pour le plus puissant des chevaliers, il serait impossible de la détruire.
Même dans ses poèmes, Li Bai parle de la cascade de Lushan. « De loin je contemple la cascade suspendue au-delà du fleuve. De trois mille pieds, rapide, elle se jette et descend, droite comme un flèche. On dirait la Voie Lactée tombant du neuvième ciel ». Oui Shiryû, c’est comme si l’eau de cette cascade tombait du ciel ! Alors renvoie-la d’où elle vient ! Si tu y parviens, tu seras digne de porter l’armure d’un chevalier sacré ! Celle de la constellation du Dragon !
L’endroit où l’on m’a envoyé pour que je devienne un chevalier n’est autre que Wulaofeng, dans la montagne de Lushan en Chine, célèbre pour sa légende de Ryûjin, le dieu dragon.
La grande cataracte de Wulaofeng serait nourrie depuis les temps anciens de la chute des fragments d’étoiles de la voie lactée dans les neufs cieux. C’est dans les profondeurs de cette grande cataracte que sommeillait l’armure sacrée du dragon. Elle incarnerait le dragon lui-même, trempée dans l’eau de la voie lactée depuis la nuit des temps, plus brillante et plus résistante encore qu’un diamant.
Saint Seiya Les chevaliers du Zodiaque Time Odyssey 2