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Critique de Alfaric


Dans la grande saga des catcheurs en armure de Masami Kuramada, ce tome 6 continue la phase chevaliers d'argent dans un tome plutôt dédié à la baston :
- Hyoga maître de la glace abat Babel du Centaure maître du feu, avant de clarifier la position de la team Seiya par rapport Sanctuaire… Cela sera la victoire, ou la mort !!! ^^
- Marine affronte Moses de la Baleine et Astérion des Chiens de chasse, avant de servir d'appât dans le piège dressé par ces derniers pour se débarrasser de Seiya donc par extensions des chevaliers de bronze… (le supplice imaginé par les agents du Sanctuaire emprunte à ceux réalisés par les dictateurs réunificateurs du Japon : ce n'est pas un hasard quand on connaît le côté anti-système du mangaka ^^)
- Seiya réalise un nouveau miracle en abattant Moses et son Kaitos Spouting Bomber en enchaînant Pegasus Ryûseiken et Pegasus Rolling Crush, avant de délivrer Marine qui abat Astérion et son Million Ghost Attack par un Eagle Toe Flash ! (on passera sur le vrai-faux foreshadowing des familles avec l'assimilation Marine mentor de Seiya / Seika grande soeur de Seiya)

Dans un colisée en ruines, Saori Kido annonce à la team Seiya sans guère de transition qu'elle est la réincarnation de la Déesse Athéna… Et personne n'y croit, avant qu'elle et les morceaux de l'armure d'or soit enlevés par Jamian du Corbeau ! ^^
Alors que ses compagnons récupèrent les morceaux de l'armure d'or, Seiya doit affronter simultanément Jamian et sa vieille ennemi Shaina pour secourir Saori Kido. Il choisit la voie difficile, et c'est alors Ikki du Phénix, la badassité incarnée, qui doit leur sauver les miches… Et une nouvelle brochette de chevaliers d'argent composée de Capella du Cocher, Dante de Cerbère, et Algol de Persée entre en scène : l'anti-héros badass explique noir sur blanc que ceux qui franchiront la ligne qu'il a tracée au sol iront tout droit en enfer… Ils ne tiennent pas compte de son ultimatum, du coup c'est l'heure du Hôô Genmaken !!! ^^

La narration à la va comme je te pousse est véritablement poussive, et je suis toujours interloqué par la cohabitation de décors soignés et d'un charadesign daté, basique, et asymétrique (sans parler des gimmicks des années 1970 déjà largement éculés en cette deuxième moitié des années 1980). Mais qu'importe, les véritables héros ne meurent jamais et malgré tous ses défauts le charme de saga opère un peu quand même… blink


J'ai adoré l'anime, magnifié par les travaux de 2 grands artistes : Shingo Araki le charadesigner et Seiji Yokoyama le compositeur. Je l'ai adoré au point qu'il fait désormais de moi-même et que je replonge à chaque fois. C'est pour cela que je suis autant mitigé devant les limitations narratives et graphiques du manga d'origine. Mais bon sang ne saurait mentir, car qu'est-ce qu'on nous raconte ?

Bats-toi pour demain Seiya !!!
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