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Magali Girault (Traducteur)
EAN : 9782757822784
672 pages
Points (14/04/2011)
3.63/5   142 notes
Résumé :
Ce premier roman d’une série mettant en scène le commissaire Gereon Rath, se déroule à Berlin en 1929. La police fait face à l’agitation politique, à la criminalité grandissante, à la vie nocturne débridée. Le jeune commissaire Rath, à la suite d’une bavure commise à Cologne, sa ville natale, est muté à Berlin et rétrogradé de la criminelle à la police des mœurs.

Berlin, mai 1929. La ville est en pleine ébullition et la police a du mal à être sur tou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 142 notes
"Le poisson mouillé "... Je le renomerais plutôt "Le petard mouillé", et très étiré avec quasiment 700 pages...
Je n'ai franchement pas accroché, mais ce n'est que mon retour.
J'adore ces polars imprégnés de l'histoire allemande pré per ou post seconde guerre mondiale ( particulièrement Kerr, Rademacher, Gilbers ...).
Mais là l'on recherche encore quel est l'apport du contexte historique au canevas du roman, si ce n'est l'appartenance au courant national-socialiste de l'un des inspecteur de la brigade des moeurs berlinnoise.

Bon d'accord, il n'est nullement obligé d'ancrer un roman au contexte historique dans lequel il est sensé se dérouler, mais alors on ne le vend pas comme tel !
Le fond historique est édulcoré, soit. Mais qu'au moins la trame policière soit solide.
Or là, l'on frise l'indigence : comment penser que la mutation d'un enquêteur suite à bavure puisse rester secrète au coeur même d'un système policier corrompu et clientéliste, quand bien même il dispose d'appuis solides ?
Quant à l'enquête elle même, linéaire et évolutive à coups de théatre factices, de coïncidences opportunes et faciles, elle reste plate mais calibrée pour offrir de réguliers rebondissements pour une série télé.
Quant à la romance développée, elle est d'un prévisible... Je n'en rajoute pas.

Et, coincidence, cet ouvrage et la série déclinante sont la base d'un feuilleton télévisuel à succès et que je n'ai pas vu. Bon je n'ai rien loupé si le scénario est calqué sur le roman.

Bref une (trop longuette...) déception, mais selon les retours, il s'agit du moins bon des ouvrages de la série. Donc, pris de remords quand à ce retour pour le moins mitigé, et bien que ceci ne soit pas mon habitude, je me promet de dézinguer le second tome dès le fin de la future lecture s'il n'est pas plus complexe que celui-ci.
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Un commissaire Berlinois un poil borderline pris dans la tourmente des années 30, ça ne vous rappelle rien .....
Pourtant le contexte est bien différent du Berlin du commissaire Gunther.
L'action se déroule en Mai 1929 et une certaine insouciance règne encore sur cette ville.
Le commissaire Géréon Rath qui vient d'arriver de Cologne mène l'enquête. Des crimes visant la communeauté Russe sont commis. Il semblerait qu'une énorme quantité d'or soit la cause de tout cela.
Pour mettre la main sur cette mane, la lutte entre extrémistes de tout bord et mafia locale sera des plus féroces.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, Volker Kutscher nous propose un roman très bien documenté sur cette période terrible mais O combien passionnante.
L'ambiance qui regne dans le Berlin des années 30 est assez bien décrite. D'un côté on a une ville qui s'amuse alors que l'orage gronde entre les milices rouges et noires.
De plus, je trouve qu'il a très bien retranscrit le désoeuvrement d'une partie du peuple Allemand.. Je pense ici à la police ou à l'armée qui ont du mal à accepter la défaite de 1918 et où le mythe du coup de poignard dans le dos persiste.

Cette période a été décrite dans de nombreux romans notament par Philip Kerr et bien d'autres auteurs Anglo-Saxons.
Volker Kutscher y apporte lui sa rigueur germanique et met en évidence un certain désenchantement du peuple Allemand.
Trois des aventures de Géréon Rath ont été traduites en Français. Dommage que les Editions du Seuil n'envisagent pas de publier la suite de cette histoire.
Peut être que le succès de la série Babylon Berlin diffusée récemment sur Canal Plus les fera changer d'avis.
Ce commissaire mérite d'être suivi.
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Berlin, 1929. le jeune commissaire de la brigade criminelle de Cologne Gereon Rath arrive dans la capitale après une sombre affaire de bavure policière. Mais il est rétrogradé à la brigade des moeurs et les cabarets clandestins, la pornographie, la prostitution, ce n'est pas son truc. Gereon rêve d'intégrer la brigade criminelle et pour cela, il sait qu'il va devoir faire ses preuves. Quand on retrouve un cadavre non identifié dans un canal, il voit une occasion de taire les informations en sa possession, d'enquêter de son côté et de résoudre l'affaire.


Si par hasard une faille spatio-temporelle devait vous transporter dans le Berlin de 1929, pas d'inquiétude! Munissez-vous du Poisson mouillé et vous saurez vous orienter sans problèmes dans la ville. Volker KUTSCHER a dû se lancer pour défi de citer au moins une fois chaque avenue, rue ou venelle de la capitale allemande. Si c'est très utile pour le promeneur égaré, à la lecture, c'est plutôt indigeste.S'ajoutent à cela un héros assez antipathique et une intrigue alambiquée.
Ceci dit, tout n'est pas à jeter! La plongée de le Berlin interlope et cosmopolite de la fin des années 20 est passionnante et instructive. On découvre une ville en pleine mutation, les grands travaux, les idées politiques qui émergent. La communauté russe inquiète, qu'elle soit tsariste ou communiste. Il s'agit avant tout pour le pouvoir de combattre un mouvement de révolte qui prendrait exemple sur la révolution russe. Par contre, les nationalistes allemands, les S.A. sont perçus comme des guignols, nostalgiques d'une époque révolue, ce qui leur laisse les coudées franches.
A lire donc, surtout pour le contexte politique et historique.
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Le poisson mouillé est le premier polar d'une série de Volker Kutscher dont le héros est le commissaire Gereon Rath. le roman a été publié initialement en allemand en 2007 chez Piper Verlag GmbH, München, Berlin et en français aux éditions du Seuil en avril 2010 (et non pas en 2020 et en 2023 comme l'annonce, en pages préliminaires, l'éditeur québécois).

Cette enquête berlinoise s'inscrit dans le sillon des romans de Philippe Kerr mettant en vedette son enquêteur Bernhard « Bernie » Gunther dont l'action se déroule essentiellement en Allemagne sous le Troisième Reich ou durant l'après-guerre. À cette différence près que Gereon Rath nous fait découvrir la vie nocturne, sexuelle et clandestine, les moeurs policières troubles en lien avec le crime organisé, les mouvements sociaux ainsi que les combats de rue entre forces de l'ordre et communistes à l'époque de la République de Weimar qui agonise, avec à l'horizon la montée du nazisme. Il nous livre un intéressant portrait politique et social troublant du Berlin des années vingt.

Le récit de Kutscher foisonne de noms de rues et de lieux plus ou moins fréquentables par une faune de touristes, d'honnêtes Berlinois et des criminels de la pire espèce : l'Eldorado, le Palais de Delphes, le Café Berlin, le Plaza pouvant accueillir près de 3000 spectateurs, la Maison de la Patrie, le Grinzing, la Pilule, le Pavillon de l'Europe, la Cave de Vénus, la Dernière Instance, le Cacatoès… Une carte de Berlin aurait été d'une grande utilité pour le lecteur.

L'auteur y fait évoluer une panoplie de personnages qu'on s'attend à retrouver dans un roman policier digne de ce nom.

Son héros, le commissaire Gereon Rath, un jeune inspecteur brillant, mais accroc à la cocaïne, originaire de Cologne, qui doit son transfert à Berlin et l'évolution de sa carrière à son père, Engelbert Rath, un ami du préfet de police berlinois, un amoureux de jazz qui n'a pas peur de trafiquer les pièces à conviction.

La hérarchie policière logée au Château Fort : le chef de la brigade criminelle, commissaire divisionnaire Ernst Gennat (policier ayant réellement existé et qui est devenu une légende de la police judiciaire allemande du fait de son très faible taux d'affaires non élucidées aussi appelées « poissons mouillés ; le commissaire principal Wilhelm Böhm qui se gave de pâtisseries ; le préfet de police Karl Zörgiebel ; Bruno Wolter, le chef de la section des moeurs aux méthodes peu orthodoxes.

Quelques collègues dont l'assistant de police Stephan Jänicke et la secrétaire Charlotte (Charly) Ritter avec qui Rath a une relation amoureuse complexe.

Et, bien sûr, un médecin légiste, le Dr Magnus Schwartz, ainsi qu'un journaliste complice, Berthold Weinert.

Le scénario fait référence à quelques personnages réels (Hitler, Goebbels, Trotski, Staline…), à un certain trésor, à l'importance d'une colonie russe installée à Berlin après la Première Guerre mondiale, à des groupes politiques ayant réellement existé (les communistes [Cocos], les socialistes, le Ringverein, le Front Rouge allemand, divers cercles nationalistes, l'Armée Rouge, les Bolcheviks…) ou le fruit de l'imaginaire de l'auteur à des fins dramatiques (la société secrète Forteresse Rouge).

J'ai noté au passage quelques extraits qui illustrent jusqu'à un certain point la forme littéraire du récit traduit en France, du coup ponctué de nombreux « du coup » d'usage :

À propos des machines à écrire :

« …Wolter était déjà assis à sa place et tapait à la machine. Les tiges résonnaient sur le papier comme des coups de feu. »

« Rath s'assit à son bureau et retira la housse de protection de l'Adler, Modèle d'avant-guerre. La machine noire le fixait, tel un insecte mal intentionné. »

« Schmittchen, leur secrétaire, avait déjà préparé le café. On entendait le cliquetis ininterrompu de sa machine à écrire dans l'antichambre. Ratatata – aussi rapide qu'une mitrailleuse. »

« Tu savais que nous possédons plus de machines à écrire que d'armes ? »

… de la description d'un lieu :

« La façade de l'immeuble de Schneid était recouverte d'une telle quantité de stuc qu'on avait l'impression que les anges en plâtre devaient se battre pour ne pas perdre leur place. »

… sur le travail et les techniques policières :

« Rath savait que quatre-vingt-dix pour cent du travail de la police consistait en des efforts inutiles… »

« Certes, il existait toujours plusieurs interprétations de la vérité. Tous les officiers de police le savaient, il suffisait d'assister à une audience du tribunal. Certains avocats faisaient preuve d'une telle ingéniosité qu'ils arrivaient à mettre en doute les faits les plus évidents. C'est pourquoi le travail de la police était si important : elle devait mettre à la disposition du procureur des preuves en béton afin qu'aucun avocat ne puisse les démonter. Et Wolter? Il venait de faire exactement le contraire; avec son rapport, il avait rendu une preuve inutilisable. Bien sûr, uniquement dans le but de protéger les forces de l'ordre des attaques. »

« … tes indics sont plus crédibles auprès de leurs potes s'ils ont des ennuis avec les flics de temps en temps. - Mais pas s'ils sont libérés plus tôt que prévu. - Personne ne l'apprendra. Leurs copains enfermés dans la même cellule croient qu'on les emmène pour l'interrogatoire et qu'on les cuisine. Et une fois libérés, ils sont redevables de quelques faveurs à leur ami et protecteur. C'est comme ça que ça marche. Tu dois faire en sorte que tes indics t'obéissent. Sinon ils deviennent vite insolents. Tu dois leur montrer qui est le chef. Qui décide du fait qu'ils aient des ennuis ou pas. »

… sur la place des femmes dans la société :

« Les femmes sont toujours désavantagées. Dans tous les secteurs professionnels, même chez les criminels. »

On y apprend aussi sur le modus operandi des vendeurs de drogue qui « se faisaient souvent passer pour des vendeurs de cigarettes et zozotaient en prononçant le mot « cigarette » afin que leurs clients puissent les reconnaître. »

J'ai souri à l'évocation de cette technique qu'on utilisait parfois avec nos amis d'enfance pour partager des messages secrets : « Deux feuilles de papier mince dont la signification n'apparaît que si on les superpose et qu'on les place à contre-jour. »

Globalement, l'intrigue policière qui s'étire en trois actes (1. le cadavre du canal : 28 avril au 10 mai 1929 ; 2. Inspection A : 11 mai au 21 mai 1929 ; Toute la vérité : 21 mai au 21 juin 1929) est parsemée de trop nombreuses pistes. Une lecture longue, presque imposée. À mon avis, le récit aurait gagné à être resserré afin de soutenir le rythme de lecture.

En rédigeant cet avis de lecture, j'ai été estomaqué de constater a posteriori que cette édition québécoise a été imprimée en Chine !!!

Merci aux éditions Flammarion Québec pour le service de presse.

Au Québec, vous pouvez commander et récupérer votre exemplaire auprès de votre librairie indépendante sur le site leslibraires.ca.


Originalité/Choix du sujet : ***

Qualité littéraire : ****

Intrigue : ***

Psychologie des personnages : ***

Intérêt/Émotion ressentie : ***

Appréciation générale : ***

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Voilà un bon polar comme je n'avais pas eu le plaisir d'en lire depuis longtemps! Cette lecture m'a vraiment enthousiasmée!

L'auteur nous plonge dans l'Allemagne de l'avant deuxième guerre mondiale. Nous suivons le jeune commissaire Gereon Rath qui a du quitter "incognito" la police de Cologne où il était promis à un brillant avenir pour intégrer la brigade des moeurs à Berlin. Arrivé à Berlin, Rath va tout faire pour accéder à la prestigieuse brigade criminelle. Mais pour cela, il doit se faire remarquer sur une affaire. Et tout semble réunit pour lui faciliter la tâche. Ses collègues de la brigade criminelle font du sur place dans une affaire. Un homme a été retrouvé mort dans une voiture au fond d'un canal et personne ne le connaît. Sa photo circule dans tous les journaux de la ville, sans résultat. Mais Rath connaît ce visage. Par le plus grand des hasards, cet homme est venu frapper à sa porte quelques jours avant d'être retrouvé mort. Rath va donc se lancer dans une enquête officieuse, persuadé que s'il trouve le fin mot de l'histoire, il sera couvert de gloire. Mais les choses ne sont pas si simples et il va devoir faire attention à tous les pièges qui se dressent sur son chemin.

Je me suis très vite trouvée plongée au coeur de cette histoire avec une seule envie : en connaître le fin mot. le rythme est rapide et les rebondissements donnent de l'épaisseur à l'intrigue.

J'ai littéralement dévoré ce roman et c'est avec plaisir que je compte retrouver le commissaire Rath dans ses prochaines enquêtes!
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Plus que trois jours et la situation allait devenir critique. Le 1er Mai tombait le mercredi suivant et malgré l'interdiction de manifester décrétée par Zörgiebel, le préfet de police de Berlin, les communistes avaient prévu de défiler dans les rues. La police était nerveuse. Des rumeurs concernant un coup d'État circulaient : on disait que les bolcheviks voulaient jouer à la révolution et faire de l'Allemagne un bastion soviétique, avec dix ans de retard. Au sein du 220e poste de police, on était encore plus nerveux que dans les autres circonscriptions. Neukölln était un quartier ouvrier. Avec Wedding, c'était l'un des quartiers les plus rouges de Berlin.
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N'y avait-il pas des choses plus importantes dont la police devait s'occuper ? Comme faire respecter l'ordre et le calme, par exemple, et agir pour que les meurtriers paient pour leurs crimes ? Du temps où il était à la Criminelle, il avait su pourquoi il travaillait pour la police. Mais aux Mœurs ? Qui se souciait de quelques photos porno de plus ou de moins ? Ceux qui se voulaient les apôtres de la morale avaient réussi à trouver leur place au sein de la République peut-être, mais il ne faisait pas partie de ces gens-là.
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De toute façon, le gros du pognon ce sont les autres qui en voient la couleur. Mais eux vous les protégez. Tout comme la bonne société qui prend de la drogue. Par contre, dès que l'un d'eux est Russe, vous lui cherchez des noises. Vous allez même jusqu'à le renvoyer dans son pays. Même si en Russie, les Bolcheviks sont à nos trousses.
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Les Russes : « Il était pourtant persuadé qu'un homme comme Alexeï Kardakov venait dans ce quartier quand il se sentait nostalgique, qu'il avait envie de mélancolie, d'alcool et de voir des compatriotes. C'était toujours à Charlottenburg que les Russes de Berlin se rencontraient. Ils s'étaient construit leur propre univers avec leurs librairies, leur coiffeurs et leurs cafés, un univers où il n'était pas nécessaire de parler allemand. Les Berlinois appelaient cette société parallèle 'Charlottengrad' » (page 99).
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Rath n'avait en effet jamais compris comment des gens qui avaient fait des études pouvaient devenir communistes. Il ne comprenait pas grand chose à la politique? A ses yeux, les communistes étaient le produit du sous-prolétariat qui habitait dans toutes les grandes villes. Ceux qui naissaient dans ce milieu-là avaient le choix entre devenir criminels ou bien communistes. Ou bien les deux. Criminel, communiste : pour beaucoup de policiers, cela revenait au même. Les communistes n'étaient-ils pas des voleurs ? Ne voulaient-ils pas prendre par la force les biens des bourgeois ? Selon le code pénal, c'était du vol tandis que la Commune, elle, appelait ça la révolution. Rath pouvait encore concevoir qu'un pauvre bougre y place son dernier espoir, mais il avait énormément de mal à comprendre ces intellectuels qui prêchaient la révolution. Qu'es-ce qu'ils voulaient ? Tout allait pourtant bien pour eux, non ? C'étaient eux qui élevaient le vol au rang d'idéologie. A leurs yeux, si le vol était effectué en masse, on pouvait l'appeler révolution et le justifier de manière scientifique. Rath exécrait tout particulièrement ces idéologues, ces esprits confus qui savaient tout mieux que tout le monde et se croyaient détenteurs de la vérité.
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