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EAN : 9782365839723
280 pages
Nouveau Monde (30/10/2014)
3.38/5   24 notes
Résumé :
Le peintre norvégien Edvard Munch (1863-1944) est l'un des artistes les plus importants de son époque, précurseur de l'expressionnisme. Ses expositions à Paris, Berlin et Oslo ont bousculé l'art bourgeois et divisé la critique, suscitant à la fois enthousiasme et polémiques. Il fait partie du groupe des artistes excentriques et noctambules du Berlin de la Belle Epoque. Cette ville a accueilli sa plus importante période créative et lui a fourni le matériau qui a nour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Munch: peintre graveur norvégien traversant les époques de l'expressionnisme, du symbolisme, de l'Art moderne. Mort en 1944, il reste associé à son tableau le plus emblématique, le Cri (1893), condensé de violence expressive.

Je peux rarement me défaire d'un sentiment d'angoisse, de mélancolie, de peur face à un tableau de Munch. Artiste torturé, introspectif, au passé chargé de pertes familiales, il disait peindre ce qu'il ressentait plus que ce qu'il voyait.

L'artiste me reste souvent inaccessible mais en connaitre mieux le contexte familial, l'époque et le pays aide à se l'approprier. le récit graphique décrypte les obsessions du peintre, ses névroses, ses sources d'inspiration pour expliquer un homme complexe et tourmenté.

Cette BD est d'une belle élégance: 300 pages de papier glacé, et de la créativité insolite dans le graphisme, mélangeant photos, croquis et influences picturales diverses. C'est en la feuilletant que mon choix s'est fait en médiathèque, sur l'idée que l'approche de ce peintre me serait plus facile sur un tel support. L'objet en mains est dense et puissant, les planches très originales par leurs couleurs et leur créativité de documentation, la narration humoristique, violente parfois et décalée souvent.

Je pense que je n'apprécie pas plus l'artiste après cette lecture mais j'aurai l'oeil plus aguerri dorénavant face à un de ses tableaux.
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Dans l'idée de poursuivre ma découverte de romans graphiques dédiés aux artistes peintres, j'avais hâte d'entamer celui-ci sur le peintre norvégien Edvard Munch (1863-1944). de lui, je ne connaissais que peu d'éléments, j'avais surtout en tête sa toile du Cri.

Sa biographie nous emmène en 1892, lorsque l'artiste est invité a exposer en Allemagne par l'Union artistique berlinoise. Provoquant un véritable scandale, les oeuvres de Munch sont décrochées une semaine après l'inauguration. Mais l'effet bénéfique de toute cette agitation est que l'on entend parler de lui. Rapidement, il se lie avec le dramaturge suédois August Strindberg.

Voilà le peu que j'ai retenu puisque ne prenant aucun plaisir à la lecture, j'ai abandonné ce livre au bout de 90 pages... Ceci est un ressenti totalement personnel et je peux concevoir que d'autres lecteurs puissent apprécier cet ouvrage, après tout il en faut pour tous les goûts. Ce n'était pas pour moi.

Les personnages m'apparaissaient antipathiques, le style un peu vulgaire à mon goût. Quand aux dessins, les traits sont grossiers, dans la veine de la caricature. La biographie est entrecoupée de passages dans lesquels l'auteur Steffen Kverneland est représenté avec Lars Fiske. A chaque fois, ils consomment une bonne quantité d'alcool et de cigarettes... Cela m'a vite dérangée et je me suis vite ennuyée...

L'auteur a par contre souhaité n'utiliser que des phrases issues de correspondances ou de témoignages d'époque, et je trouvais cette démarche intéressante.
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Pas moins de 270 pages en couleur pour cette bd consacrée à Munch !
Ses peintures chatoyantes et mélancoliques me parlent :
- L'amour impossible est quand même l'amour ;
- L'angoisse existentielle ne tue pas ;
D'ailleurs, il vécut vieux, l'animal...

A bien y regarder, il n'y a pas de vie qui coule comme un long fleuve tranquille ; la moindre expérience a quelque chose d'intense, que l'artiste tente de saisir ;
L'auteur dessinant l'artiste peignant, entraîne à son tour le spectateur dans le jeu ; ainsi la même peinture peut apparaître dans l'album à tout moment sous un aspect différent...

Ces moments intenses peuvent être saisis en lisant cet album d'avant en arrière ;
Il faut en tous les cas lâcher le fil de l'histoire, et ça tombe bien car il n'y en a pas ;
L'auteur ne laisse à lire qu'un texte sobre, fondé uniquement sur des citations de l'artiste lui-même, de ses proches, et de quelques témoins...

Une page d'histoire de l'art se déroule, si on veut ; mais ce qui m'a intéressé, c'est l'épanouissement de l'artiste au contact de ses proches :
D'un côté, une bande de bohémiens : un philosophe libertaire et athée, un écrivain versé dans l'occultisme, etc... et Strindberg ;
De l'autre, une famille très présente : sa soeur, sa tante, et son père qui a viré piétiste...

Et toujours, une femme aimée apparaît ;
un jour elle tombe malade, et elle décède.
Une petite fille se trouve au chevet de sa mère,
en se tenant la tête à deux mains ;
on pense au personnage du fameux « cri » ;
L'enfant a toute la vie devant elle...
ou lui...car l'enfant peut être Munch lui-même...

Une autre femme aimée, désirée,
dans la toile “Cendres”, m'impressionne :
voyez comment elle se tient la tête...
Abasourdie et incandescente, à côté de son amant ;
leur amour semble impossible ; mais ils l'ont fait...

« La voix, nuit d'été »
« Cendres »
« Femme faisant l'amour / Madone »
« Vampire »
« La danse de la vie »
« La mère morte et l'enfant »
« Les trois âges de la femme »
« Le cri »
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La mode actuelle est de réaliser des biographies dessinées sur les peintres célèbres qui ont marqué l'art. Ces derniers mois, j'ai lu sur le Caravage, Dali, Van Gogh, Rembrandt, Goya, Jan van Eyck, Modigliani, Toulouse-Lautrec, Egon Schiele. Rien que cela ! Munch est-il celui de trop ? Pas forcément. Si je m'amuse à comparer, je dirais que c'est sans doute l'oeuvre la plus ambitieuse et la plus complète sur un artiste accompli. Il n'y a pas de doute pour affirmer que les auteurs sont de véritables passionnés et connaisseurs de l'oeuvre de Munch qui peignait entre deux beuveries.

Pourtant, je ne vais mettre que deux étoiles. Allo, Houston, j'ai un problème car je suis seul sur Mars. Pourquoi ne pas aller dans le sens du vent ? Je ne peux pas car je n'ai éprouvé aucun plaisir lors de cette lecture. Je me suis ennuyé à en mourir. Par ailleurs, les têtes des protagonistes sont réellement d'une grande laideur sur le mode un peu caricatural.

Objectivement, cela méritait sans doute plus. Les auteurs ont juste oublié le plaisir à faire partager. Moi, je n'y trouve pas mon compte. Une belle encyclopédie qui ravira les amateurs du fameux cri. J'ai également envie de hurler ma douleur avec presque 300 pages à ingurgiter de force. Certes, cet album est déjà reconnu comme un chef d'oeuvre de la BD, couvert de plusieurs prix en Norvège. de ce pays, je retiens surtout le groupe A-Ha dont je possède tous les albums. Oui, ce n'est pas la même culture…
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Imbitable ! Je n'ai pas réussi à me plonger dans ce condensé biographique sous forme de bande dessinée. La vie de Munch et ses tableaux racontés par l'artiste lui-même et ceux qu'il a côtoyés : Pour cela, les auteurs de cet ouvrage vont compiler des notes, journaux, etc. d'époque. En s'interdisant d'en changer la moindre ligne. Si interprétation il doit y avoir, ils se dessinent et expliquent leur vision des choses...

Trop fouillis, trop bordélique pour moi. Aussitôt commencé, aussitôt arrêté (vers la page 67).

Bonne lecture :)
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critiques presse (3)
Bedeo
17 août 2018
Un ouvrage de référence qui devrait entrer dans toute bonne école d’art et bibliothèque qui se respecte.
Lire la critique sur le site : Bedeo
LeDevoir
02 janvier 2015
Le peintre norvégien Edvard Munch est surtout connu pour son tableau Skrik (Le cri), daté de 1893, mais on peut se douter que ce pionnier de l’expressionnisme a fait bien plus que ça dans sa vie. Le bédéiste Steffen Kverneland en fait la démonstration dans cette biographie dessinée de 300 pages solidement documentée et qui a l’intelligence de s’inspirer des codes visuels de l’artiste pour le laisser raconter sa vie.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Lexpress
17 novembre 2014
L'une des meilleures réussites est la vie de Picasso par Oubrerie et Birmant (Dargaud). Celle de Munch vu par l'artiste norvégien Steffen Kverneland est largement du même niveau.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L'angoisse de vivre fait rage en moi depuis que je sais penser - de même que la maladie depuis que j'ai reçu la vie - je les ai toutes les deux héritées. Elles sont la malédictions injuste qui me poursuit. Pourtant, j'ai souvent le sentiment que j'ai besoin de cette angoisse de vivre - elle m'est nécessaire - je ne pourrais vivre sans elle.
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- Oh, quels brutes, tous ceux qui martèlent dans nos cervelles torturées que les artistes doivent souffrir. Quel infâme mensonge romantique ! Ce n'est pas parce que Millet crevait de faim et de froid mais peignait de magnifiques toiles que Corot est moins grand, lui fait a des rentes.
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Celui qui possède reçoit toujours plus, et celui qui n'a rien, on lui enlève plus encore.
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Une œuvre d’art ne peut venir que de l’intérieur de l’homme. L’art est la forme de l’image qui se forme sur les nerfs, le cœur, le cerveau et les yeux de l’homme.
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Video de Steffen Kverneland (1) Voir plusAjouter une vidéo
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