Voilà ! Il suffit que je vienne prendre mes vacances sur ma terre natale, et que trouvé-je au pied de ma couche ? Un grimoire, et pas n'importe lequel, un grimoire transmis par un vieux farfadet a une Pixie ! Un " grand livre couleur de pain grillé". Avec le plus grand soin, je l'ai ouvert : le farfadet avait tout prévu : il fit trois parties de ce grimoire :
-le livre des simples, qui me donna la connaissance des plantes magique ( ça tombe bien, j'en ai dans mon jardin),
le livre des chants débordant de jolis écrits poétiques,
le livre des mystères où figurent des tas de recettes de conseils pour apprentis herboristes et apprenti magicien, par exemple, si vous êtes à la recherche d'une baguette magique, ou plutôt, si une baguette magique vous cherche, vous trouverez là tout ce qu'il faut savoir : de quel bois elle sera faite, comment l'enchanter, comment la tailler, et vous indiquera toutes les précautions d'usage.
Je vais recopier quelques recettes qui me permettront de fabriquer quelques onguents et maintes potions, puis rendre ce grimoire au gentil farfadet qui me le prêta.
Peut être en ai-je trop dit, trahissant le secret des fées. Alors chuuuut ! Si vous lisez cette critique, ne répétez a personne ce que vous y avez appris !
Commenter  J’apprécie         280
Une petite merveille tant par le contenu que par les illustrations. Mon seul regret est qu'il soit finalement trop court ou qu'il n'y ait pas de suite....
Commenter  J’apprécie         60
Griotte Arliss était une petite pixie des forêts curieuse et malicieuse dont le cœur chantonnait sans cesse une musique d'allégresse et de joie pareille au chant des oiseaux au petit matin. Elle était appréciée de tous en Faerie malgré sa propension marquée à commettre bêtises et catastrophes les plus diverses car sa gaieté et sa légèreté se communiquait à tout ce qui l'entourait : en sa présence, on se sentait apaisé et joyeux comme après une longue marche dans les sous-bois...
Un jour, son regard fut attiré comme un aimant par un grand livre brun et patiné qui dépassait de la besace d'un vieux farfadet...
Écoute bûcheron arrête un peu le bras,
Ce ne sont pas des bois que tu jettes a bas,
Ne vois-tu pas le sang lequel dégoutte a force
Des nymphes qui vivaient dessous la rude écorce ?
Sacrilège meurtrier, si on prend un voleur
Pour piller un butin de bien peu de valeur,
Combien de feux, de fers, de mort et de détresses,
Mérites-tu méchant, pour tuer les déesses ?
Ronsard
Élégie contre les bûcherons de la forêt de gâtine
1584
Selon la mythologie scandinave, les champignons seraient nés de l'écume sanglante tombée de la bouche du coursier d'Odin Sleipnir, le terrible cheval à huit pattes du maître des runes.
un bien joli livre entre féerie et herboristerie, que l'on rêverai de voir dans une bel reliure cuir, digne des vieux grimoires...
La forêt évanouie, livre en musique