Brigitte LabbéMichel Puech
Jacques Azam (Illustrateur)/5 1 notes
Jacques Azam (Illustrateur)/5 1 notes
Résumé :
Le corps comprend, participe, écoute, et il parle, avec des frissons, de la chair de poule, des maux de tête, des plaques rouges sur la peau, du mal au ventre, des tremblements, des difficultés à avaler, à respirer... Ces messages du corps, on ne les entend pas toujours. Mais parfois, le corps utilise un langage impossible à ne pas entendre, impossible à ignorer : celui du rire, celui des larmes.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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C'est l'été, il fait beau, l'occasion est belle d'organiser un petit goûter philo de tout repos. Aujourd'hui on parlera du rire et des larmes. Pas besoin de se creuser la cervelle ! Tout le monde sait rire, et chacun a pleuré au moins une fois....
Oui mais voilà, au royaume des goûters philo, rien n'est aussi simple qu'il y paraît.
Je ris, tu ris, il rit... mais de quoi ? Peut-on rire de tout, peut-on rire de soi-même ? le rire peut-il blesser comme la plus simple des armes ?
Et les larmes....Ce sont des mots que l'on ne peut pas dire, quelque fois sans raison. On peut craquer parce qu'on ne peut plus supporter une situation, on avoue sa faiblesse mais en fait avouer une faiblesse c'est monter de vrais sentiments.
Alors que tout nous semblait aller de soi, de petites pistes de réflexion s'offrent à nous, le débat est lancé, on partage des expériences.
A travers notre rire, nos larmes ... c'est notre corps qui a pris la parole et qui nous envoie son message, authentique et fort.
Oui mais voilà, au royaume des goûters philo, rien n'est aussi simple qu'il y paraît.
Je ris, tu ris, il rit... mais de quoi ? Peut-on rire de tout, peut-on rire de soi-même ? le rire peut-il blesser comme la plus simple des armes ?
Et les larmes....Ce sont des mots que l'on ne peut pas dire, quelque fois sans raison. On peut craquer parce qu'on ne peut plus supporter une situation, on avoue sa faiblesse mais en fait avouer une faiblesse c'est monter de vrais sentiments.
Alors que tout nous semblait aller de soi, de petites pistes de réflexion s'offrent à nous, le débat est lancé, on partage des expériences.
A travers notre rire, nos larmes ... c'est notre corps qui a pris la parole et qui nous envoie son message, authentique et fort.
Citations et extraits (5)
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Mais quelle drôle d'idée de penser qu'il faudrait avoir honte de pleurer ! Quand on est atteint, le cacher ne rend pas plus fort. Est-ce qu'on a honte de saigner quand on est blessé ?
Pleurer, oui, c'est craquer, c'est le signe qu'on n'en peut plus, qu'on n'a pas la force de supporter quelque chose. On peut toujours dire que c'est une faiblesse. Mais croire que l'on n'a pas de faiblesses, voilà la faiblesse vraiment grave.
Pleurer, c'est s'avouer à soi-même et avouer aux autres que l'on n'est pas invincible, c'est laisser sortir de soi des sentiments, des vrais. Pleurer, c'est partager nos malheurs avec d'autres. On peut essayer de se retenir pour ne pas faire de peine aux autres. Mais s'ils ont de la peine en nous voyant pleurer, c'est qu'ils nous aiment, et s'ils nous aiment, ils peuvent partager nos malheurs, nous aider à les surmonter. Nos larmes ont le courage de leur demander cela.
Pleurer, oui, c'est craquer, c'est le signe qu'on n'en peut plus, qu'on n'a pas la force de supporter quelque chose. On peut toujours dire que c'est une faiblesse. Mais croire que l'on n'a pas de faiblesses, voilà la faiblesse vraiment grave.
Pleurer, c'est s'avouer à soi-même et avouer aux autres que l'on n'est pas invincible, c'est laisser sortir de soi des sentiments, des vrais. Pleurer, c'est partager nos malheurs avec d'autres. On peut essayer de se retenir pour ne pas faire de peine aux autres. Mais s'ils ont de la peine en nous voyant pleurer, c'est qu'ils nous aiment, et s'ils nous aiment, ils peuvent partager nos malheurs, nous aider à les surmonter. Nos larmes ont le courage de leur demander cela.
L'humour n'efface pas les problèmes, mais le rire qu'il provoque éloigne un instant du problème, il permet de reprendre sa respiration, de se calmer. Evidemment, ça ne suffit pas toujours, et ce n'est pas facile de trouver le bon humour, celui qui fera rire. Mais quand on le trouve, c'est comme si on envoyait une grande bouffée d'air qui rafraîchit l'atmosphère, fait baisser la température, calme les esprits....
On a besoin de cet humour, il éloigne l'événement, met de l'espace entre soi et ce qui se passe, pour que l'émotion soit moins forte.
On a besoin de cet humour, il éloigne l'événement, met de l'espace entre soi et ce qui se passe, pour que l'émotion soit moins forte.
Le rire peut faire plus mal qu'un coup de poing ou qu'une insulte. Certains rires blessent, certains rires claquent comme des gifles, font monter les larmes aux yeux et éclater en sanglots. Parfois, on se sert du rire pour faire mal, exprès ; on peut démolir quelqu'un avec le rire.
Nos jambes bougent, nos bras se lèvent, nos mains remuent parce que notre cerveau envoie des ordres qui font bouger des muscles, des ordres qui font bouger des muscles, des ordres que nous avons décidé d'envoyer. Pour le rire ou les larmes, c'est différent : c'est le corps qui décide.
L'être humain n'est pas seulement un esprit, il n'y a pas que l'esprit qui décide, qui veut. Nous sommes aussi un corps qui, lui aussi, décide et veut. Même si on a toutes les raisons du monde de ne pas rire ou de ne pas pleurer, il arrive que ces raisons ne résistent pas aux décisions du corps.
L'être humain n'est pas seulement un esprit, il n'y a pas que l'esprit qui décide, qui veut. Nous sommes aussi un corps qui, lui aussi, décide et veut. Même si on a toutes les raisons du monde de ne pas rire ou de ne pas pleurer, il arrive que ces raisons ne résistent pas aux décisions du corps.
Les larmes, ce sont des mots que l'on ne peut pas dire, des mots sans lettres, des mots qui ne se prononcent pas avec la bouche. Des mots transparents, liquides, salés, qui débordent des yeux et s'échappent du corps.
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