Auteure :
Marie Laberge
Roman :
Annabelle
Nombre de pages : 486
Difficulté de lecture : Moyenne à difficile
Origine : Québécois
Je suis en ce moment en pleine lecture de ce petit bijou qui se lit comme, l'eau qui coule sur les rochers. C'est mon conjoint qui m'a parlé de ce roman, parce qu'il l'a lu au dans ses lectures obligatoires au Cégep et il m'a dit que le roman l'avait marqué! Alors, par curiosité, je me suis plongée dedans, c'est aussi mon premier roman de Mme Laberge et je dois dire que je ne suis pas déçu. Ce n'est pas un roman qui m'a été facile de lire, les mots, la plume et le sujet est venu beaucoup me chercher.
Annabelle, est jusqu'à maintenant un personnage typiquement d'une jeune fille au seuil de l'adolescence. Perdu, en amour avec son voisin et sa vie pleine de drames. Elle est tout de même une jeune fille, réfléchis qui essaient de composer avec le divorce de ses parents. Paternel qui tombe malheureusement dans la catégorie des vilains stéréotypé que c'est lui qui à mal agis dans le sont couple et que ça s'est terminé ‘'seulement à cause, de sa gaffe'', c'est la vision que le début du roman nous donne dans les premiers chapitre. Avec la ‘'descente de la nouvelle, mère monoparentale'' qui en veut au monde entier MAIS surtout à son ex conjoint.
Je ne veux pas tomber dans les banalités de ce que le roman apporte avec le sujet de départ. Madame Laberge, à cette manière de peinturer et écrire un gros sujet avec une légèreté incroyable je lui donne cela. Luc, homme qui est l'homme séduisant qui a une carrière fleurissante et grandiose, agent d'artistes plus précisément avec les pianistes. Homme qui passe son temps, à découvrir chaque recoin de sa chambre à coucher avec toutes sorte de femme. Homme qui a trébuché dans sa vie sentimentale et familial qui essaient de se reprendre aux yeux de sa fille qui a pour lui toute une admiration malgré le divorce. le caractère de sa mère aide beaucoup entre autres dans tout cela. Comme je mentionnais un peu plus haut, mère nouvellement seule, qui peine à passer au travers de l'échec de son mariage, qui met toutes ses misères sur le dos de son ex-mari, qui ne peux pas passer à coter de chaque occasion de reproche ceci ou cela. C'est sur sa fille que toute sa colère et sa tristesse retombe mais qui ne veut pas l'admettre ou qui est encore dans le déni.
Étienne, un personnage attachant au fils de la lecture, je dois avouer que s'a m'a pris du temps avant de tomber sous son charme, personne non voyante avec une enfance à une histoire des plus triste. Je crois que je me suis attachée à lui à ce moment-là. Jeune homme plein de vie malgré tout un peu maladroit et amoureux d'
Annabelle, mais ne sais pas comment réagir, aux signaux contradictoires de son amie.
Lydia, belle femme la protégée de Luc, pianiste et quelque peu naïve de son amour de son agent d'artiste. Jeune femme qui est l'idéal des images que l'on se fait d'aimer en silence dans l'ombre de ses propres envies.
Je ne vais pas pousser plus ma critique parce que j'ai peur d'en dire trop de révéler des éléments essentiels du roman qu'il vaut mieux découvrir soit même!
Mme Laberge, m'a fait chavirer sur mon sofa, avec sa plume en décrivant chaque personnage, certains d'entre-deux m'ont ramené à des moments de ma vie que je ne voulais pas revoir. C'est l'une des raisons que s'a m'a pris du temps terminer le roman
P.s. L'évolution des personnages, chacun est incroyable et l'on s'attache très fort.
Bonne lecture à tous!