"Le maître n'est pas celui qui commande, ce n'est même pas celui qui a raison. le chef, c'est celui qui invente la générosité des autres. de cette manière, il participe aux enjeux de son époque (...)."
Précisément, de quels enjeux s'agit-il ? Pain, liberté, justice par exemple ! Car tout est conditionné ou confisqué par le pouvoir délégitimé d'une région africaine postcoloniale. Alors, quelle posture adopter par le citoyen lambda ? Faire semblant d'adhérer au simulacre de gouvernance ou résister en espérant mieux, au risque d'en payer le prix ?
Cette histoire de révolte sous-jacente est un vrai dédale tant l'auteur use de figures de style et autres formules rhétoriques pour dérouler son propos. J'avais beau être intéressée, j'ai fini par m'y perdre. Dommage !
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En matière de sottise, vous ne sauriez descendre plus bas que la crucifixion, croyez-m'en. Et dans le domaine du laisser-aller, vous ne battrez pas Ponce Pilate. Tout le mal a été inventé, contentez-vous des reprises et des singeries.
Extrait de «Je, soussigné cardiaque», de Sony Labou Tansi (Congo)
Metteure en scène : Catherine Boskowitz. Lu par Marcel Mankita, Eddie Chignara, Mireille Roussel, François Raffenaud, Gustave Akakpo, Bertrand Amiel (artiste bruiteur).
Extrait issus des lectures RFI «Ça va, ça va, le Monde !», du 16 au 21 juillet, de 11h30 à 12h30, dans le jardin du gymnase du lycée Saint-Joseph à Avignon. Un cycle de lecture coordonné par Pascal Paradou, dirigé par Catherine Boskowitz, avec le soutien de la SACD.