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EAN : 9782070392704
318 pages
Gallimard (24/01/1995)
3.49/5   235 notes
Résumé :
PHILIPPE LABRO

Quinze ans

Le "petit garçon" a grandi. Lycéen à Paris, il a quinze ans. C'est l'âge de la solitude, des rêves, de l'attente. Un inconnu, Alexandre, entre alors dans sa vie. Le charme slave, la grâce, l'élégance font de lui un être à part. Le narrateur réussit à devenir son ami intime et gagne le droit d'aller prendre le thé avec lui au sortir du lycée, chez la vieille et curieuse "Madame Ku". Alexandre a une sueur. Et peu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Le narrateur se remémore avec nostalgie ses années lycée et sa rencontre avec Alexandre ,un adolescent charismatique ,arrivé en cours d'année ,qui ne laisse personne indifférent.Mais c'est surtout la soeur d'Alexandre ,Anna ,qui va marquer cette période.Dans le Paris des années 50 ,il n'est pas simple pour un adolescent un peu coincé d'avouer son amour pour Anna qui est convoitée par de nombreux prétendants et protégée par son frère.Un roman sur les premiers émois de l'adolescence à la lecture agréable.
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Pour remmettre le bouquin dans son contexte, il faut savoir que ce livre est le 2nd de la trilogie suivante :
- le petit garçon (1990)
- Quinze ans (1992)
- Un début à Paris (1994)
Cette trilogie complète les 5 romans d'apprentissage de P. Labro (lire L'étudiant étranger (1986) et Un été dans l'Ouest (1988)).

Personnellement, je n'ai pas lu le 1er tome et je n'ai pas ressenti d'incompréhension majeure dans l'histoire. Il me semble donc que les 3 livres peuvent se lire indépendamment (contrairement à L'étudiant étranger et Un été dans l'Ouest où il me semble important de lire les deux tomes).

En ce qui concerne l'histoire, nous suivont l'année scolaire d'un lycéen de 15 ans qui fait la rencontre d'un nouvel élève dans sa classe : Alexande Vichnievsky-Louveciennes. Ce nouvel élève sait s'entourer de mystère et il en joue, ce qui attise la curiosité de la classe. Notre héros parvient à se faire d'Alexandre un ami et accède donc à la sphère proche d'Alexandre et notamment sa soeur, Anna, dont il tombe fou amoureux.

Concrètement, il ne se passe pas grand choses dans le livre : on en apprend plus sur le mystère d'Alexande et Anna à la fin du livre, mais il faut du temps pour y arriver. Ce qui m'a beaucoup plu, c'est la description des sentiments de ce jeune homme de 15 ans (amour envers Anna, amitié et jalousie envers Alexandre).
Encore une fois, P. Labro a bien su retranscrire les émotions de ses personnages qui en deviennent réèllement attachants. J'ai hate de lire la suite :-)
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Dans "Quinze ans", nous suivons pendant une année un jeune garçon qui ne souhaite qu'une chose : que quelque chose d'exceptionnelle lui arrive. le temps des bouleversements est venu avec l'arrivée d'un nouvel élève dans la classe Alexandre. Celui-ci est différent et fascinant. Un aura de mystère entoure le jeune homme. C'est le début d'une amitié pour le narrateur. Cette relation nous semble ambiguë. La frontière entre l'amitié et l'amour est très floue.
Mais cette chose tant attendue ne serait ce pas l'amour? Alexandre a une soeur Anna. Elle arrive dans la lumière, sans prendre garde et le jeune garçon tombe éperdument amoureux. Pour le narrateur, Alexandre n'est qu'une " pâle copie" d'Anna.

Phlippe Labro, nous dépeint l'adolescence dans les années 50. C'est une époque révolue (une affiche pour le cinéma, début du téléphone, guerre froide, début de la guerre de Corée...) Les adolescents n'avaient pas du tout le même statut qu'aujourd'hui. Les temps étaient plus rudes. Mais, nous pouvons nous demander si un adolescent, qu'importe les époques, ressent finalement la même chose. Je pense que oui mais ce n'est que mon avis. Même si aujourd'hui ils ont accès à toutes sortes d'images qui peuvent faire perdre une innocence,que tout va de plus en plus vite ,il y a toujours une candeur. Ce sentiment d'incompréhension du monde des adultes. Et sans oublier, les émotions qui nous arrivent en pleine tête, vives, violentes dont l'auteur nous retranscrit avec brio.

On est transporté par ce roman. C'est comme une piqûre de rappel de notre propre adolescence.

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A 15 ans, "le petit garçon" parisien est désormais au lycée. Il y fait une rencontre, celle d'Alexandre, un jeune homme un peu différent des autres, peut être plus raffiné, qui exerce sur lui une certaine fascination. Peu à peu, les deux adolescents se rapprochent et Alexandre lui fait découvrir sa culture slave durant leurs visite à l'heure du thé à la Babouchka "Madame Ku". "Le petit garçon" va ensuite découvrir qu' Alexandre n'est qu'une pâle copie de sa grande soeur dont il tombe éperdument amoureux.
Roman d'initiation dans le Paris des années 50. Lu à mes quinze ans, je suis vite tombée moi même sous le charme de ce jeune slave, Alexandre, qui me paraissait terriblement fascinant.
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Paris, au siècle passé vers 1950.
La personne qui raconte est un garçon d'une quinzaine d'années. Sa vie d'écolier, tout se passe bien jusqu'au jour où Alexandre Vichnievsky-Louveciennes, un russe arrive comme élève dans la classe. Un nouvel ami ? Peut-être ? Seulement le nouvel ami a une soeur.
On revit une époque révolue, l'apparition de la télévision, la guerre de Corée, les voyages en Suisse,...
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Le lendemain, et cela me parut d'abord étrange mais je m'y accoutumai vite, le jour ne ressemblait pas aux autres jours. La lumière dans la rue n'était plus la même. Il faisait plus clairet plus gai malgré le froid qui s'était abattu depuis quelques temps sur la ville.
Il n'y avait plus rien de gris autour de moi. Le lycée vers lequel je me dirigeais m'apparaissait dans le jour qui se levait, comme nimbé de rayons bleu et argent et je remarquais les rouges et les jaunes, les verts et les oranges aux vitrines des magasins, sur les foulards des femmes, ou à travers les carreaux des deux bistrots qui jalonnaient mon parcours. Même les arbres, nus en cette période hivernal, me faisaient des signes de complicité. Sur les visages de mes camarades comme des professeurs, ou des inconnus que je croisais dans la rue, je croyais lire un sourire, de la sympathie et de la bonté, ou la simple adhésion au sentiment euphorique qui m'habitait.
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Fasciné par Alexandre et sa précocité, conquis imperceptiblement par l'atmosphère de "chez Ku" j'étais envoûté et incapable, comme il est fréquent à cet âge, de me projeter dans l'avenir. L'idée que quelque chose ou quelqu'un puisse un jour venir troubler cette nouvelle situation n'avait pas traversé mon esprit. Rien ne m'avait préparé à Anna.

Elle arriva, tranchant dans la chair fraîche de ma petite vie d'adolescent, pour y apporter la séduction et la souffrance, l'insomnie, les ravages du cœur et les tenailles de l'amour. Elle n'était pas attendue mais secrètement désirée, et, dès l'instant où j'entrevis sa flamme, je fus pris, happé, par ce feu.
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Elle arriva ,tranchant la chair fraîche de ma petite vie d'adolescent, pour y apporter la séduction et la souffrance, l'insomnie, les ravages du coeur et les tenailles de l'amour. Elle n'était pas attendue ,mais secrètement désirée, et,dès l'instant où j'entrevis sa flamme, je fus pris ,happé, par ce feu .
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Je m'interroge : c'est donc cela, être amoureux ?
C'est cela, oui : subir en une journée d'incompréhensibles assauts, être la proie d'émotions contraires, n'avoir aucune prise sur soi, aucune maîtrise de ses sens, et s'être imaginé que la journée était exceptionnelle et belle, alors que, à nouveau, je la trouve sans joie.
Le ciel s'assombrit, les rues se rétrécissent, le soir tombe, il tombe vite, c'est l'hiver...
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Il avait les yeux pétillants, pleins d'humour, derrière des petites besicles cerclées d'acier sur un nez prospère, et il s'affairait avec dextérité et gentillesse, mettant dans ces gestes et déplacements derrière le comptoir l'agilité, le délié qui caractérise certains rondouillards .
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