Roman de 25 chapitres qui donnent plein d'informations sur les traditions chinoises. Il y a des passages écrits en italique qui représentent des passages du journal de Shu-Meï, le personnage principal. Il y a de nombreux passages érotiques et imagés.
Shu-Meï a un fort caractère et est têtue. Elle est également très belle.
La jeune femme eut un mariage forcé avec Yi-Shou, un garçon qu'elle connait depuis son enfance. Elle n'était plus vierge et se refusa à lui au début du mariage. Il ne comprenait pas pourquoi et respectait les croyances chinoises pour avoir un fils. A force de refus, il alla dans la maison des prostituées et ne passa pas le concours. Shu-Meï découvrit cet écart et alla demander de l'aide à la duchesse Hue, une amie de sa mère. Cette dernière l'a qualifiée de "protégée" et lui présenta Yukai afin que ce dernier l'aide. Shu-Meï est également accompagnée de son domestique malien Ebonite. Elle a confiance en lui et lui livre certains secrets.
Shu-Meï et son mari Yi-Shou furent envoyés en mission en Corée. L'homme était responsable d'une mine et des travailleurs. Il interdit à sa femme d'y aller et lui ordonna de rester à la maison. le travail était horrible à voir au niveau des conditions humaines. Les époux étaient les étrangers. Shu-Meï rencontra deux travailleurs et les aida à sa façon, secrètement. Il y eut une révolte mais l'un des amis de Shu-Meï les aida à se cacher et à s'enfuir. Ebonite était mort. le typhus était présent et faisaient des ravages.
La traversée de la Corée vers la Chine fut longue et périlleuse alors que dans l'autre sens, ce fut rapide. Yi-Shou mourut. Shu-Meï dut continuer seule son trajet, en étant enceinte. Elle aboutit sur une île mystérieuse.
Les îliens la prirent pour une divinité. La chef du village offrit le corps de la demoiselle très belle à tous les villageois. Ils se la partagèrent. Tous les soirs, elle eut un amant différent et ça la tortura. Elle subit d'autres sévices.
Elle eut un deuxième époux polygame, non chinois. Les deux autres femmes de son nouveau mari étaient jalouses d'elle et la méprisaient. Ils s'installèrent en Chine. le pays eut plein de changements politiques. Elle revit Yukai, qui avait changé de fonction, ainsi que la duchesse Hue.
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Une histoire se déroulant en Chine et en Corée au début du dixième siècle.
C'est une histoire intéressante malgré de longs passages qui peuvent mettre mal à l'aise et certains personnages d'une grande vulgarité.
Quasiment toute la partie du livre se déroulant en Corée est gênante et met vraiment mal à l'aise.
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Ce roman nous transporte dans l'histoire de la Chine du Xe siècle en compagnie de Shu-Meï, jeune chinoise rebelle, mariée de force. Histoire aventureuse très palpitante, avec quelques longueurs toutefois et certains personnages sont vulgaires, avec des passages à lire très fleuris.
D'écrit bien les conditions de vie et les supplices de ce siècle.
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Ce roman là précisément m'a remis dans la lecture, un livre très agréable à lire. L'histoire est pleine d'actions. On se rend compte de la culture asiatique et du changement de tribu selon l'évolution dans le temps. J'ai vraiment apprécié sa lecture. le style est parfait.
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Qui mieux qu’une femme pouvait à sa façon défendre ce symbole en revendiquant tout d’abord son droit de vivre, de choisir et d’aimer une société patriarcale qui préférait reléguer ses femmes dans leur prison dorée !
Il est vrai que l'on prêtait aux adeptes de ces sectes toutes sortes de pratiques sexuelles étranges liées à l'obsession de l'immortalité et au mysticisme le plus halluciné.
Shu-Meï se souvenait des manuels érotiques de Yi-Shou où les maîtres de l'art de la chambre à coucher n'hésitaient pas à encourager leurs disciples à s'unir à quarante femmes en une seule nuit, sous le prétexte de revitaliser leur "essence". La multiplication et même l'échange de partenaires faisaient des miracles de jouvence.
Devant le trognon de queue qui remuait frénétiquement, elle sourit et flatta la truffe du petit animal : les Coréens coupaient-ils aussi la queue des chiens pour les inciter à monter bonne garde ?
Les Chinois partent en effet du principe que le chien est un animal frileux et q'il ne peut dormir au chaud qu'en se protégeant le museau sous sa queue. D'où l'impérieuse nécessité de leur couper l'appendice caudal.
Soudain tout bascula. Sans montrer plus de résistance, Shu-Meï se laissa envelopper par les bras protecteurs. Dans un élan désespéré, le silence venait de s'abattre sur leurs deux solitudes.
(p.98)
Le vent ne mollissait pas. La pluie tombait toujours aussi dru.
Un petit groupe s'était rapidement formé autour de YI-Shou. Ce Chinois dont la femme était si bonne ne pouvait être aussi cruel ni aussi inhumain que son prédécesseur.
(p.146)
"Robert Desnos est un être plein de lumière, d'optimisme ravageur. (...) C'est un moteur d'espoir, d'espérance (...) Il aime l'homme, l'humain, le peuple ; il est au-dessus de toute discrimination."
C'est autour du titre "L'art plus fort que la barbarie" que ce sont rassemblés la romancière Ysabelle Lacamp, l'historienne de l'art Marie Cantos et l'éditeur Bruno Doucey à l'université permanente de Nantes. Une conférence centrée autour des figures des poètes Robert Desnos et Ceija Stojka.
Le roman d'Ysabelle Lacamp : https://bit.ly/2Aa1uR6
Le recueil de Ceija Stojka : https://bit.ly/2rNQK6l
Réalisation © Thibault Grasset.
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