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Le clan de Mallaig tome 1 sur 4
EAN : 9782258073586
420 pages
Presses de la Cité (11/10/2006)
3.65/5   112 notes
Résumé :
Écosse, 1390. Pour éviter un mariage détestable qu'on lui impose, la belle Lite MacGugan se résout à épouser Baltair MacNèil, qu'elle sauve ainsi de la potence. Tandis que Baltair, embauché comme mercenaire par différents seigneurs, assiste à la déroute de Robert III dont le règne est malmené par les luttes entre nobles, Lite se consacre corps et âme à l'expansion du domaine de sa belle-famille, à Mallaig, tout en tenant son époux à distance. C'est pourtant elle qui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Le tome 3 de la trilogie de Maillaig prend place chronologiquement avant le 1er tome. En effet c'est l'histoire de Lite, la chatelaine dont on entend beaucoup parler dans le 1er tome, la mère de Iain.

J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher au personnage de Lite, peut-être à cause de la façon dont elle a été présentée dans le 1er livre, notamment sa relation avec Iain, peut-être parce que ce n'est pas un personnage agréable de mon point de vue. Je la trouve froide, sans grand élan du coeur, assez peu généreuse avec son mari, menteuse, manipulatrice, voir fourbe, pas avec tout le monde il est vrai mais comme c'est sa relation avec Baltair qui est le coeur de l'histoire, c'est l'impression qu'il me reste. Visionnaire, prête à tout pour développer l'influence du clan, oui, mais là encore c'est son intérêt personnel qui prédomine.

Baltair, par contre, est un personnage complexe, dont la relation avec sa famille, la vie de cateran, les alliances et la fidélité qui le mène, son intégrité, et finalement son amour pour sa femme; tout cela contribue à le rendre sympathique malgré des actions parfois discutables (surtout au début).

C'est certainement un choix de l'auteur, qui justifie ainsi l'histoire de son premier livre, mais dans ce cas l'héroïne passe au second plan de ma sympathie.

L'ambiance médiévale est mieux rendue avec plus de références à la façon de vivre et l'utilisation d'un vocabulaire adapté (gaélique et médiéval mêlé). de plus la petite histoire prend cette fois place dans la Grande en s'imbriquant étroitement aux démêlés de la famille Stewart et du roi d'Ecosse. Toutefois, je ne retrouve pas les bons passages historiques qui me font apprécier le genre.

Je ne retiendrai que peu de chose de la lecture du cycle de Mallaig, autant du point de vue du roman que des contextes historique et géographique. Dommage car il y avait tous les ingrédients pour me plaire.
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J'avais lu la trilogie dans l'ordre de parution, c'est-à-dire ce tome en dernier, et quand nous avons décidé, Missie et moi, de nous replonger dans cette merveilleuse saga, nous sommes tombées d'accord pour la lire cette fois dans l'ordre chronologique de l'histoire...

Avant de débuter ma chronique, je me dois donc de préciser que le personnage principal, Lite MacGugan, était déjà évoqué dans le 1er tome que j'ai lu de la trilogie (c-a-d le tome 2, vous me suivez ? ^^) mais d'une manière assez spéciale, si bien que je partais avec un a-priori négatif qui ne s'est que peu corrigé à la lecture de sa propre histoire, mais j'y reviendrai plus loin...

Or donc, Lite MacGugan est la fille bâtarde d'une servante mais elle a été élevée comme une jeune fille noble par Dame Euphémia, sa châtelaine et comtesse de Ross, en compagnie des enfants de cette dernière, Mariota, sa soeur de lait, et Alasdair dont elle est secrètement amoureuse.
Sa tutrice ayant été contrainte à épouser en secondes noces le brutal comte de Buchan, Alexandre Stewart, a réussi jusqu'à présent à se soustraire à ses devoirs d'épouse mais un jour, poussé par le désir d'engendrer un héritier afin de récupérer les biens de sa femme, l'infâme Stewart envahit le château, accompagné d'une troupe de cateran (mercenaires) dont fait parti Baltair MacNèil. Après cet assaut, le comte et ses hommes de main s'en vont mettre à sac les terres de l'évêque et commettent l'irréparable en saccageant la cathédrale. Stewart laisse injustement accuser son chef cateran du sacrilège et Baltair est emprisonné avec ses hommes pour être pendu haut et court.
De son côté, Lite est demandée en mariage par le fils bâtard de Stewart attiré par sa dot, et elle ne trouve d'autre recours pour y échapper que de faire valoir auprès du roi Édouard III le pardon royal des époux, coutume (réelle ou inventée par l'auteure ?) permettant de sauver un condamné à mort en l'épousant. Lite espère ainsi que la haine commune que Baltair et elle vouent à Stewart la mettra à l'abri de ses manigances. Mais ce que Baltair ne sait pas, c'est qu'il ne devra jamais espérer consommer un jour son mariage...

Je connaissais déjà Baltair depuis La Châtelaine de Mallaig, j'étais donc ravie de le retrouver et de découvrir les folles années de sa jeunesse tumultueuse... Baltair, bien qu'ayant un comportement parfois condamnable, n'en est pas moins un homme intègre (enfin, autant que peut l'être un cateran !^^) et loyal... D'ailleurs, l'amour inconditionnel qu'il voue à sa femme va le conduire à corriger progressivement ses actions répréhensibles et à devenir un chef de clan respectable et respecté...
Lite, comme je le soulignais plus haut, est un personnage un peu à part, dont l'ombre défunte et certaines de ses décisions arbitraires ou judicieuses pesaient lourdement dans le tome 2 ; du coup certaines de nos questions trouvent une réponse dans ce tome-là ; malgré cela, même si j'ai fini par comprendre son comportement, je n'ai pas réussi à l'apprécier... Lite est une femme énergique et déterminée, mais elle est également froide, manipulatrice et opportuniste, et n'hésite pas à déshonorer son mari en mentant à ses beaux-parents. À son arrivée à Mallaig, elle se sent désappointée à la vue du château dénué de défenses autre que de bois ; en outre, la demeure est inconfortable et mal entretenue, mais, soutenue par son ambition, elle va entreprendre des travaux de rénovation, et elle n'aura de cesse de faire briller le nom des MacNèil dans les Highlands. Grâce à ses connaissances et à sa dot, Lite prend de plus en plus d'importance au sein du clan. Seul son mari la tient en grande méfiance, blessé par ses trahisons successives, mais je n'en dirai pas plus.

Certains personnages secondaires sont extrêmement attachants : Anna Chattan et Tadèus Fair, l'un des hommes de Baltair échappé à l'incarcération, Struan, le neveu au destin poignant, et même le père de ce dernier, Parthalan, qui, malgré sa brutalité, sait éveiller notre intérêt, et bien sûr pour finir, Dame Égidia, la belle-mère de Lite, si solidaire et si compréhensive...

J'ai été complètement happée par cette histoire palpitante qui a su éviter tout manichéisme avec les personnages et nous immerger complètement dans cette Écosse de la fin du XIVème siècle. L'auteure nous restitue avec beaucoup de réalisme le décor et le contexte de l'époque : la dure condition des femmes, la violence des hommes, la guerre de pouvoir entre les clans et la couronne d'Écosse, entre les clans eux-mêmes... de même, j'ai apprécié que l'histoire d'amour soit traitée de cette manière grave, chacun des époux ayant leur part d'ombre ; la lente évolution de leurs sentiments se fait en parfaite cohérence avec leur psychologie et leur passé...

J'aurai par contre quelques réserves à émettre : j'ai trouvé quelques longueurs dans les cent dernières pages, me perdant un peu dans les combinaisons politiques, et je ne suis pas friande de l'alternance des points de vue à la 1ère et la 3è personne, qui a quelque peu perturbé ma lecture...

Pour conclure, une plongée historique dans les Highlands captivante (je dois d'ailleurs avouer que j'ai largement préféré cette saga à celle un peu trop rocambolesque portant sur le même sujet et s'intitulant La Vallée des larmes...). En ayant lu le tome 2 avant celui-là, c'était excitant de découvrir l'histoire de cette fameuse Lite MacGugan et l'origine de certaines de ses haines. de plus, j'ai trouvé original comme point de départ à son mariage le pardon royal des époux qui confine son mari dans le rôle d'un indésirable et d'un étranger dont on ne sait comment il arrivera à se rapprocher de cette épouse si altière et si indifférente...
Bref, une lecture délicieuse et dépaysante !

Lien : http://parthenia01.eklablog...
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La lecture a été plus agréable que mes souvenirs ne me le laissaient craindre, mais certains passages m'ont paru bien longs. L'aspect historique occupe une place importante dans le roman : le contexte politique, la vie quotidienne et même le vocabulaire d'époque sont si présents que j'ai parfois eu l'impression de lire une leçon d'histoire intitulée "Ecosse du XIVème siècle".

Ce n'est pas inintéressant mais cet excès de didactique donne au roman des airs de "chronique officielle" de la vie à Mallaig : les faits s'enchaînent mécaniquement, l'émotion n'a que peu de place dans le récit et au final je suis ressortie de ma lecture avec le sentiment de ne pas vraiment connaître les personnages.

Je vais tout de suite poursuivre avec La châtelaine de Mallaig en espérant que ce deuxième tome me séduira davantage...
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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J'ai déjà lu quelques romances historiques qui se déroulent à la fin du 14e siècle en Ecosse et je dois avouer qu'ils font pâle figure face à l'Hermine.

La profondeur des personnages, les descriptions de la vie quotidienne, les références historiques, etc.

C'est aussi beaucoup plus réaliste. L'Hermine réclame le "pardon des époux" au roi Robert III pour se soustraire à un mariage forcé avec un détestable jouvenceau. Elle choisit Baltair MacNèil, un cateran (un guerrier highlander) condamné à mort. C'est un donnant-donnant : en échange de la vie elle lui demande la protection de son clan. Pour sa part il aura ainsi l'opportunité de se venger de la mort de ses hommes.

La relation entre Lite (dite l'Hermine) et Baltair est très complexe et à des kilomètres des lieux communs que l'on peut trouver généralement dans les romances historiques.

J'ai surtout apprécié le personnage de Baltair qui m'a énormément surprise.

J'ai bien aimé la fin.



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Ce premier tome m'a assurément conquise mais aussi beaucoup surprise. C'est un livre palpitant. On découvre l'Écosse du XIVème siècle, le lecteur est immergé dans la vie de l'époque. On apprend énormément de choses sur le mode de vie des Écossais, la politique en ce temps-là, comment un clan devait gérer ses domaines, ses alliances, mais aussi on découvre les différents emplois que pouvaient exercer un homme, tout comme la place de la femme en 1390.

Ceux qui cherchent une histoire d'amour, vous pouvez passer votre chemin, à moins que vous aimiez les amours compliqués et souvent malheureux. Et c'est en ça que ce roman m'a surprise. le résumé laisse présumer une belle histoire, mais non. C'est juste l'histoire, vraie et dure dans toute sa réalité. Amours non partagés, morts, séparations, mariages forcés sans amour, viols, ce livre fait tomber toutes les belles illusions des romans d'amour qu'on a l'occasion de lire.

Lite est une femme intelligente et qui a de la ressource. On va la suivre à partir de son mariage jusqu'à la fin de sa vie. On va voir son combat pour imposer ses idées et son savoir à sa belle famille. Au cours de ma lecture, il m'est arrivé de ne pas cautionner certaines de ses actions et, à l'inverse, parfois j'admirais ses actes. C'est une femme, elle n'est pas parfaite, elle vit à une époque difficile, elle n'a pas réellement choisi sa vie et elle fait ce qu'elle peut pour être heureuse et vivre une existence décente. Avec elle, nous allons découvrir la vie du clan, quelles sont leurs ressources pour survivre et ce qu'ils font pour assurer la pérennité de la famille.

MacNèil, son mari, est lui un mercenaire. Impliqué jusqu'au cou dans la politique du royaume, on va, à travers lui, découvrir comment fonctionne l'Écosse au XIVème siècle. Il est réellement intéressant de s'aviser de tous ces enjeux de pouvoirs, ces manigances et conflits qui pouvaient régner et transformer tout un royaume.

L'écriture est bonne. L'auteur nous transporte quelque 600 ans en arrière, pour cela, elle utilise du vocabulaire ancien. Heureusement, un petit lexique à la fin nous aide dans la compréhension de certains termes désuets.

Ce premier tome, nous conduit dans une Écosse lointaine, dans un monde d'hommes, dur et cruel. Toutefois, il nous transmet aussi beaucoup de savoir sur les moeurs et les modes de vie de l'époque, comme sur l'Histoire du pays.
Lien : http://wlatetedanslesetoiles..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
« MacNèil, lui dis-je, le comte de Buchan a décidé de me donner en mariage à son fils pour mettre la main sur la dot que sir Leslie m’avait constituée avant de mourir. Ma tutrice et moi l’avons appris hier seulement, de sorte que nous n’avions pas d’issue pour éviter cette union détestable. Si, dans l’ordre de la session qui s’est déroulée tout à l’heure, les condamnations à mort avaient été placées après la proclamation des alliances, je n’aurais pas pu invoquer la clémence du roi pour te réclamer comme époux. Tu irais au gibet avec tes compères et, moi, je serais promise à Alexandre Stewart fils, en vertu d’une déclaration royale.
– …
– Disons que j’ai joué mon destin et le tien pour contrer les plans du mari de la comtesse de Ross, ajoutai-je devant son silence.
– J’ai très bien compris que la comtesse et Buchan se font la guerre, dit-il. Mais toi, tu avais le choix entre huit condamnés. Pourquoi avoir pris le plus mal en point?
– Parce que tu es probablement celui qui souhaite le plus se venger du comte. Cet homme me répugne tout autant que son fils. Avec l’affront que je viens de leur faire subir, je deviens leur prochaine cible et je ne donne pas cher de ma vie si je reste dans les parages sans protecteur. Ma tutrice et son fils ne peuvent plus jouer ce rôle désormais. MacNèil, je serai honnête avec toi, je t’épouse pour que tu me défendes et que tu me mettes hors de la portée du comte de Buchan. Je compte sur ton propre désir de vengeance : voilà pourquoi c’est toi que j’ai choisi de sauver de la potence.
– Ton calcul est bon, l’Hermine. S’il y a une seule tête que je voudrais voir fichée sur une pique, c’est celle du Loup de Badenoch. Alors, côté vengeance, je suis ton homme. Ta dot doit être rondelette pour l’attirer : à combien se chiffre-t-elle?
– Écoute, MacNèil, ce n’est pas un contrat de cateran que je passe avec toi : tu ne gagnes pas une somme d’argent pour éliminer mon prédateur. Je t’ai sauvé la vie pour que tu protèges la mienne et ma dot va nous servir à m’installer à l’abri dans une place forte éloignée de ses territoires. C’est ça, le véritable programme de notre mariage. Est-ce clair? Crois-tu être en mesure de remplir ta part de mission?
– Je devrais pouvoir me débrouiller, l’Hermine. Je serais d’ailleurs bien mal venu de renâcler sur mon sort : il vaut mieux être un homme marié, une riche mignote dans ses draps, que d’être un brave célibataire couché sous terre parmi les vers.
– Holà, MacNèil! Il n’est pas question de paillardise entre nous. Tu ne me toucheras pas, tu ne me prendras pas et je ne serai jamais ta femme. Ois-le bien, car c’est la condition que je mets à notre entente. Si tu ne t’engages pas là-dessus, si tu ne me donnes pas ta parole, je ne t’épouse pas.
– C’est un mari en cire blanche que tu désires. Comme ça, quand tu le voudras, tu pourras invoquer une union non consommée à tes évêques pour te débarrasser de moi… »
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Une brise fraîche pénétra par la fenêtre à meneaux près de laquelle je travaillais et souleva légèrement la feuille qui séchait devant moi. Je me redressai, le dos raide, déposai ma plume à côté de la corne d'encre et souris au vieux clerc qui continuait à dicter d'une voix traînante. Voilà bien deux heures que j'étais attablée au-dessus du manuscrit de la Bible en gaélique, cette traduction inédite que ma tutrice, dame Euphémia, comtesse de Ross, avait commencée pour l'évêque.L'idée lui en était venue, voilà trois ans, lorsque sa fille Mariota, ma sœur de lait, avait épousé le Seigneur des îles et avait quitté notre château de Dinkeual, nous laissant sous la garde de son frère Alasdair. Le besoin qu'avait alors éprouvé dame Euphémia de meubler le vide laissé par sa fille, allié à la crainte permanente de recevoir une visite de son redoutable mari, l'avait fait se jeter dans ce projet grandiose qu'était la transposition des textes latins de la sainte Bible en gaélique.
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Je détournai les yeux et ne pus réprimer une moue de désillusion que sir Bertram remarqua : "voilà l'endroit où votre cateran de mari vous met à l'abri, Lite, me dit-il, comme s'il avait lu dans mes pensées. Ce n'est pas Dinkeual, mais il n'y manque pas grand-chose pour que cela le devienne : un mur d'enceinte en pierre avec des tours de guet et un bastion, une douve peut-être, des contreforts du côté et de l'escapement et un étage supplémentaire au donjon..."
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Dans le foisonnement d'informations que je recueillis sur la famille, rien n'étoffa ma connaissance de Baltair MacNèil. On n'y faisait guère allusion, et, quand cela arrivait, je m'étonnais d'entendre évoquer mon mari comme s'il eût été défunt
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... dans ce monde intransigeant, l'ambition des puissants l'emporte toujours sur la légitimité des faibles.
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