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Critique de emma_x



J'ai lu il y a quelques temps le premier livre d'un jeune auteur, Vincent Lahouze. Vincent Lahouze, je le connais via Facebook et, c'est important de le dire, je le vois comme quelqu'un de bien. C'est important parce qu'on ne connait pas souvent les auteurs qu'on lit. L'autre soir, je voyais Michael Connelly, dont j'aime beaucoup les romans policiers, dans une émission de télévision, et il est apparu comme une personne assez antipathique (bon, les questions de Yann Barthès le soir-là n'aidaient sûrement pas). Fin de la parenthèse.

Vincent Lahouze écrit donc sur les réseaux sociaux, et j'aime beaucoup ce qu'il y partage. C'est un homme de convictions, avec des émotions, il a une plume poétique et écorchée. Je me réjouissais donc de lire son premier ouvrage. Je n'ai pas été déçue.

« Rubiel e(s)t moi » raconte le parcours d'un enfant adopté en Colombie, le parcours réel de Rubiel qui devient Vincent et qui part en France, et le parcours imaginé de Rubiel qui serait resté Rubiel en Colombie. le livre commence sur une scène très forte : on y voit deux enfants inséparables que la vie va séparer : l'un est adopté et l'autre pas. Partant de cette scène et de ce traumatisme, l'auteur va imaginer ce qu'aurait été sa vie s'il était resté en Colombie au lieu de partir avec ses parents adoptifs.

La partie colombienne de l'histoire est palpitante et les rebondissements y sont nombreux. Des drames, encore, des pertes, mais aussi la lumière via l'amitié, l'amour et les livres…

La partie française est tout aussi belle, on y voit à quel point ce n'est pas facile d'âtre adopté. A quel point l'amour dont on est entouré, et les repères, ne font pas tout. Je n'ai pu m'empêcher de penser à quelqu'un, adoptée également en Amérique du Sud, qui a vécu une adolescence compliquée.

En résumé, je conseille ce livre, je conseille également de suivre Vincent, et j'attends avec impatience son deuxième roman.

« Ils ne pouvaient pas savoir qu'adopter n'était pas simplement adopter un présent et un futur. Ils adoptaient aussi un passé, des failles, des douleurs. Ils ne savaient pas que nous étions des bombes à retardement, affamés avant même de naitre, avant même de n'être, tout simplement. »
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