Je remercie Babelio et Zone 52 Editions de m'avoir sélectionnée lors de la dernière opération Masse Critique pour découvrir ce livre.
Mon choix s'est porté sur ce livre car j'ai trouvé sa couverture très belle et son résumé, annonçant un huis-clos « angoissant », avait tout pour me plaire. le cumul des 2 présageait donc un moment de lecture des plus attrayants.
Malheureusement, je n'ai pas du tout été séduite par cette histoire. Je trouve que le résumé ne correspond pas à ce que le lecteur peut attendre en ouvrant ce livre et l'induit en erreur. Je n'en dirais pas trop sur l'histoire pour ne pas gâcher la lecture de ce roman très court mais je vais simplement indiquer aux futurs lecteurs que la trame de l'histoire n'est pas, comme on peut le penser en lisant le résumé, un huis-clos entre 2 personnes enfermées dans un chalet.
Chaque chapitre est consacré aux pensées d'elle ou de lui, en alternance. C'est seulement au bout de 100 pages (le livre ne fait que 176 pages …) que j'ai commencé à m'intéresser un peu plus à ce qui allait se passer. Autrement, je dois avouer que je me suis ennuyée.
L'histoire est lente, redondante et loin d'être intrigante. Notamment, il y a de longs passages très (trop) détaillés sur le personnage masculin exerçant son « art culinaire » qui n'ont absolument aucun intérêt pour l'histoire et sont, à mon gout, rébarbatifs.
Même la fin du livre n'a pas été une surprise pour moi ayant très vite compris les ficelles de l'histoire et où l'auteur voulait en venir. Donc si vous êtes fan d'intrigues (même psychologiques) et de livres qui tiennent en haleine, vous serez déçus par cette lecture.
C'est dommage que ce livre ne m'ait pas conquise car l'écriture est fluide et agréable. Peut être que j'attendais trop de cette lecture (sans doute à cause de la présentation faite dans le résumé) que j'avais imaginé plus palpitante et angoissante.
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Comme il est de coutume, commençons par les remerciements à Babelio et à zone 52 éditions pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération masse critique!
Venons en maintenant à l'objet de cette critique. Débutons par le visuel de cette première de couverture: sobre, parlant et efficace tout en restant intriguant (Mais que vais-je trouver dans ces pages?). Bon début donc.
La table des matières sous forme de playlist, original! Je me suis donc prêtée au jeu et j'ai lu le livre avec cette playlist en boucle, pas mal.
Mais malheureusement, ça s'est arrêté là... C'est une histoire à deux voix. Lui, un éditeur, un homme mûr qui s'éprend d'elle, une jeune fille rebelle qui a perdu la mémoire. J'ai accroché aux deux premiers chapitres. Et après, j'ai été plus que déçue, le récit devient répétitif, une suite d'actions sans intérêts qui ne font pas avancer l'action. Je n'ai pas accroché aux personnages: lui est un narcissique, égoïste et mégalo; elle, elle est paumée, et se laisse trop facilement berner. Et cette fin qui arrive comme un cheveu sur la soupe...
Dommage, parce que l'écriture était plutôt sympathique.
Masse critique janvier 2016
Challenge tour du monde illimité
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Belle lecture et belle claque à la fin du romans qui m'a donné envie de le relire sous un autre angle. On peu croire à une banale histoire lors de début du romans mais c'est tout l'inverse surtout grace aux autres psychologies des personnages. Ils sont dur, on a envie de mieux les comprendre et ils m'ont fait transpirer d'inquiétude à certains passages du livre et rien que pour ça je trouve que ce romans est une réussite. La bande son est très bien choisie avec beaucoup de goût et accompagne merveilleusement le récit, je vous conseil de vous plonger dans les titres pour s'imprégner au mieux.
Petit prix, merci l'éditeur ça fait du bien de pas se ruiner surtout avec autant de qualité dans les pages.
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Ce livre est addictif! Tant au niveau de l écriture complexe poétique mais simple à la fois. Tant au niveau de l histoire. La fin imaginée n'est finalement pas celle a laquelle on s attend... L'intrigue rend le personnage attachant puis effrayant. Ce livre est sombre sans pour autant vous emmener trop au fond des ténèbres. J ai adoré! A quand un prochain romans???
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"Retrouver la mémoire, c'est comme un marathon: c'est long, difficile, décourageant. Au final, on ne sait pas dans quel état on va franchir la ligne d'arrivée. Ni si on va la franchir. Mais on va y travailler ensemble." Dixit le Doc. Connard de sportif. Il croit savoir de quoi il parle parce qu'il a fait le marathon de New-York avec ses petites gambettes de toubib et son pote kiné. Il se trompe. Moi, je sais de quoi il parle.
Cette boîte de Pandore a ouvert en grand la porte de mes souvenirs. Je ferme les yeux et les laisse me submerger. Maintenant que je ne lutte plus pour les refouler, ils prennent leur revanche et se déversent avec force.
J'ai l'impression de sortir de cure de désintox et de prendre mon premier shoot. C'est douloureux, profondément dangereux, mais tellement bon.
Je devais être tout blanc parce que l'infirmière m'a proposé un café, en attendant le médecin de Chiara. Une toute petite pointe me piqua quand je le vis arriver, un éclair de jalousie, tout aussi bref qu'intense. C'était loin d'être un Apollon, ni un jeune premier prétentieux. Mais, c'est un fait, je déteste qu'un homme dégage plus de charisme que moi et là, dans sa blouse blanche de spécialiste, il attirait toute la lumière.
L'espoir est une maladie étrange et, comme toutes les maladies, c'est quelque chose de vicieux et d'invisible. Il se cache, nous laisse avancer, et c'est quand on croit l'avoir semé qu'il décide de donner une petite pression sur la chaîne.
Il ne nous aime pas, il nous garde en vie pour ne pas disparaître.
L'espoir nous fait vivre attachés à une chaîne et nous, pauvres fous, nous préférons mourir que vivre sans lui.
Sur le lit, j'aperçois d'abord une débauche de couleurs. Les tatouages explosaient au milieu de tout ce blanc. J'aurais voulu arrêter la scène pour pouvoir la regarder, encore et encore.