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EAN : 9782266155007
352 pages
Pocket (11/01/2007)
3.63/5   163 notes
Résumé :
2060. Un grand Network privé relance le concept de la télé-réalité en envoyant des reporters dans le passé filmer des événements marquants du XXe siècle. Le choix se porte sur le Débarquement en Normandie afin de raviver la flamme patriotique des téléspectateurs.

Foway, le 5 juin 1944 : munis de faux papiers, un reporter et un historien se mêlent à la masse des fantassins qui embarquent dans les navires de la flotte d'invasion. Bientôt les hommes du f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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La télé réalité à Omaha beach.

Sympathique petit roman écrit concomitamment avec le soixantième anniversaire du débarquement. L'auteur s'est particulièrement bien documenté sur la période pour écrire son livre.

2061. Grâce au saut quantique permettant de renvoyer du matériel et des hommes dans le passé, une émission de téléréalité a déjà filmé la mort de J.F Kennedy de M. Monroe et de J. Dean. Mais le public se lasse. Alors autant y aller à fond et faire le show du 06 juin 1944 à Omaha beach.
Gary Hendershot, reporter de guerre casse-cou et déprimé et Mitchell Kotlowitz, historien spécialisé dans les reconstitutions historiques vont être envoyés dans le passé pour satisfaire le dieu Audimat.

En dehors du fait qu'on se demande tout au long du livre pourquoi une technologie militaire aussi sensible est mise à disposition des médias, au risque de modifier le passé et donc le futur, on se prend immédiatement au jeu.
Le moment choc du livre (le débarquement) est bien amené, bien décrit et très immersif.
Le style simple, direct, usant beaucoup du présent et de dialogues percutant fait beaucoup à la réussite du livre. Les personnages auraient gagné à être un peu plus fouillés, l'histoire un peu plus développée, mais ce n'est pas rédhibitoire. (200 pages de plus auraient sûrement hérité d'un 5 étoiles de ma part).

Oui, avec le matériel de départ, l'auteur aurait pu faire un roman plus sérieux, mais il a choisi d'en faire un divertissement, égratignant au passage la télé réalité et c'est pour moi une réussite.
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Christophe Lambert dénonce dans La Brèche la télé-réalité et ses dérives.
Des gens de la télé dans un futur éloigné (ça rassure) voient leur audimat qui chute et décident de faire revivre à leurs auditeurs le débarquement en direct live d'Omaha Beach. Tout y est, on envoie une équipe dans le passé qui installe les caméras à l'avance, histoire de ne rien rater. On trouve deux gus qui feront l'affaire pour être sur place et raconter : un photographe grand reporter et un historien féru de reconstitution grandeur nature, et c'est parti. Passage dans le trou de ver et hop, les acteurs sont en place, prêts à filmer et interviewer les soldats qui traversent la Manche et qui se retrouvent pour certains noyés avant même de toucher le sable normand. Mais au lieu d'arriver au bon endroit, celui où sont les caméras -erreur dans le script- les voilà débarqués plus loin et quasiment livrés à eux-mêmes, comme ces milliers de soldats, échoués sur ces plages ensanglantées. Il leur reste leur caméra portative et les oreillettes qui les relient au plateau, toujours en direct. On dit que le show must go on, mais parfois c'est bien difficile, hein ?
J'ai trouvé que ce roman était très plaisant, même si les personnages sont un peu caricaturaux, car il y a un souffle dynamique, un rythme qui ne se dément pas et tient tout du long, avec des rebondissements sympathiques. Un bon livre de SF.
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Science-fiction: plus de cent ans après la Seconde guerre mondiale, une chaîne de télévision téléporte deux reporters dans le passé pour qu'ils participent au Débarquement et le fassent vivre en direct dans une grande émission à succès. Intéressante lecture, qui pose question sur les limites éthiques de la télé-réalité.

J'avais déjà rapporté ici que je m'étais défini le projet un peu fou de découvrir les auteurs dont le patronyme est Lambert. Après les belges Karine Lambert ("L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes") et Gernot Lambert ("Voyage d'hiver"), je passe aujourd'hui au français Christophe Lambert, homonyme de plusieurs acteurs de cinéma.

Après un début de carrière dans le milieu du cinéma, Christophe Lambert a d'abord publié des romans pour la jeunesse, policiers ou de science-fiction. Il a également produit des romans de science-fiction pour adultes, dont "La brèche" que j'ai sélectionné au hasard dans un rayon d'une des bibliothèques où j'ai mes habitudes.

Le thème est un classique du genre: le voyage dans le temps. Suite à son passé audio-visuel, peut-être, l'auteur met cette technique au service d'une chaîne de télévision en quête de performances d'audience. Il s'agit d'envoyer des journalistes dans le passé, caméra au poing, pour faire vivre des événements célèbres aux spectateurs du futur, comme s'il s'agissait d'un reportage en direct. Pour se mettre dans l'ambiance de l'émission, le lecteur commence par vivre, dans un rythme trépidant, l'émission consacrée à la mort de Marylin.

Ensuite, on passe au gros coup: le débarquement de Normandie. Là, c'est du sérieux: l'équipe commence par envoyer une équipe un peu avant le jour J pour placer des caméras à des endroits judicieux. Et puis un grand reporter et un historiens sont envoyés en Angleterre pour qu'ils se mèlent aux soldats qui font la traversée et qui débarquent. Ambiance "soldat Ryan".

Cette partie-là m'a plongé dans un certain malaise parce qu'elle illustre de manière frappante les limites éthiques qui pourraient être franchies au nom de l'audimat. Deux aspects m'ont frappé. D'une part, la chaîne pousse en toute conscience les deux reporters à risquer leur vie. Certes ils ont une combinaison de protection, mais elle n'est pas à toute épreuve; ils n'ont pas non plus la garantie de pouvoir rejoindre à temps le lieu qui leur permettra de retourner dans le futur. Ils sont de la chair à audimat autant que les soldats sont de la chair à canon. Cela peut-il se justifier ?

D'autre part, le voyeurisme malsain de la télé-réalité apparaît ici de manière extrême. Nos deux reporters ne sont pas des journalistes de guerre. Un journaliste de guerre fournit de l'information, qui peut avoir une influence utile. Par exemple, montrer des soldats au Vietnam pourrait pousser l'opinion à entamer des pressions politique pour faire cesser la guerre. Mais ici, on comprend qu'il s'agit d'un pur divertissement. On pourrait y voir un travail de mémoire, mais non: on comprend vite qu'il ne s'agit que de gaver les spectateurs de sensations fortes, par ailleurs fort bien rendue. le livre ne milite pas, ni ne porte de message explicite, mais il agit comme une excellente piqûre de rappel pour éviter de se laisser porter par l'influence des divertissements à la mode. C'est principalement pour cette partie centrale que je vous recommanderais ce livre.

L'histoire se poursuit par des rebondissements issus de paradoxes temporels, que je vous laisse découvrir.

Je lis peu de science-fiction, je laisse donc les amateurs éclairés émettre un jugement sur la technique que l'auteur évoque pour voyager dans le temps, ou sur sa façon de traiter les paradoxes temporels qui peuvent en découler. Cela m'intéresse peu, je le reconnais. Malgré mon incompétence, j'ai le sentiment que cet ouvrage risquerait de ne pas enthousiasmer les fans de SF. Néanmoins, la partie centrale m'a fourni un bien intéressant moment de lecture. Je serais heureux de lire vos avis !

En attendant, je vous donne déjà rendez-vous pour mon prochain Lambert, il s'agira de Stéphane ("Une histoire d'amour").
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Vous pensiez que la télé réalité avait atteint le sommet du mauvais goût ? Attendez un peu de lire le roman de Christophe Lambert ! Nous sommes en 2060 et depuis quelques années le monde de la télévision connaît une véritable révolution suite à une découverte scientifique exceptionnelle : il est possible d'aller explorer le passé ! Oubliées, les bimbos décérébrées et les célébrités ringardes enfermées dans un loft, une ferme, ou je ne sais quel endroit exotique. Terminées, les heures passées à filmer des querelles puériles et des échanges insipides entre des candidats d'une stupidité confondante. Plus de sensationnel, plus de suspens, plus de voyeurisme : voilà le nouveau crédo des chaînes de télé. Pourtant même de cela les spectateurs finissent par se lasser. Assister à la mort de Maryline Monroe ou à l'assassinat de Kennedy c'était excitant au début mais ça ne suffit plus ! Pour la prochaine émission il faut quelque chose de plus audacieux, plus impressionnant... C'est là qu'un jeune ambitieux propose l'idée du siècle : envoyer deux reporters filmer le débarquement des forces Alliées à Omaha Beach en 1944. Tout le monde crie au génie, même les plus réfractaires à ce type de programmation. C'est qu'il s'agit maintenant d'une mission de service civique ! L'occasion de montrer à l'Amérique et à sa jeunesse désoeuvrée ce dont étaient capables leurs prédécesseurs par amour pour leur patrie ! Évidemment les choses ne vont pas se passer comme prévu...

Le roman est court (à peine trois cent pages) et extrêmement bien rythmé si bien qu'on se surprend à le dévorer en à peine quelques heures. Christophe Lambert ne s'embarrasse pas de superflus et réduit (comme souvent) son intrigue à l'essentiel. Il en résulte un condensé d'action nous entraînant d'abord dans les coulisses de la chaîne de télévision préparant l'émission puis sur les plages de Normandie aux côtés des soldats américains tentant de briser les défenses allemandes. La documentation de l'auteur est irréprochable et l'immersion convaincante, même si, compte tenue de la brièveté de l'ouvrage, tout n'a évidemment pas pu être abordé (le roman n'atteint pas le degré d'exactitude et de reconstitution de l'excellent diptyque de Connie Willis consacré au Blitz). Christophe Lambert nous dépeint néanmoins l'attaque avec suffisamment de détails pour que l'horreur de la situation vécue par tous ces hommes prenne le lecteur aux tripes : minutage de l'opération heure par heure, présentation de quelques uns des acteurs impliqués (mention spéciale pour le caméo de Robert Cappa), et surtout réactions hétéroclites des soldats sous la mitraille allemande... J'ai en revanche un peu moins accrochée à l'avalanche de robots et autres nouvelles technologies dans le dernier tiers du roman, ainsi qu'au happy end qui clôture le récit (qui parvient malgré tout à nous surprendre jusqu'au bout).

L'un des principaux attraits du roman réside aussi dans le regard acéré que pose l'auteur sur le cynisme régnant dans le monde de la télévision (un milieu qu'il connaît bien pour y avoir lui même travaillé). Les méthodes dépeintes ici vont (à peine) plus loin que celles qui ont cours actuellement et sont dévoilées avec une crudité qui tour à tour amusera ou révoltera le lecteur. Vulgarisation et simplification à l'extrême pour coller aux attentes du public, voyeurisme le plus abjecte pour tirer des larmes ou des rires aux spectateurs, paris réalisés concernant la survie de tel ou tel candidat : le cynisme dont font preuve la chaîne et ses actionnaires ne semble avoir que très peu de limites... « Vous savez tous vers quels périls se dirigent Mitchell et Gary : Omaha Beach, les mines, les mitrailleuses allemandes, une pluie d'obus mortels... La question de notre grand jeu concours sera donc la suivante : d'après vous qui va s'en sortir vivant ? Si vous pensez que Mitch va s'en tirer, tapez 1. Si vous pensez que Gary va s'en tirer, tapez 2. A la clé, après tirage au sort, la coquette somme d'un million de dollars et un voyage-pèlerinage sur les plages du débarquement ! » A noter que l'auteur est depuis revenu sur une thématique similaire dans un autre roman (« Dos au mur ») dans lequel il imagine un jeu télévisé filmant les tentatives de clandestins pour passer le mur séparant la frontière mexicaine et américaine (tiens, tiens !).

Pari réussi pour Christophe Lambert qui signe (comme à son habitude) un roman diablement efficace basé sur une idée pas si farfelue que ça... Un très bon divertissement qui ravira les amateurs de voyage temporel (mais sans doute pas ceux de télé réalité !)
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Quel sacré bon livre !
On est en 2061, aux USA, et la caméra explore le temps.
Un Nobel de physique, qui a réussi à maîtriser les trous de ver permettant les voyages dans le temps, travaille pour l'émission-vedette de la télévision, "Vous y étiez", qui permet aux téléspectateurs de vivre en direct les événements du passé : l'assassinat de Kennedy, l'accident de James Dean, la mort de Marilyn.... Mais le public se lasse et l'audience est en baisse ; c'est alors qu'il est décidé d'envoyer 2 individus munis de micros et caméras en Normandie, au matin du 6 Juin 1944. Il faut bien faire remonter l'audimat !
Christophe Lambert (l'auteur, pas l'acteur) nous plonge dans la terreur du Débarquement allié. J'ai eu l'impression d'y être, tant le ressenti des 2 personnages est réel, palpable, et dérisoirement humain. Ce qu'il raconte du D-Day est abominable et relève de la folie (et il s'est bien documenté). Il y ajoute toutefois des touches surréalistes (c'est une oeuvre de science-fiction) qui m'ont moins intéressée, mais m'ont néanmoins angoissée (oui, je l'avoue). Et puis, il en profite également pour dénoncer l'obscène société du spectacle qui est la nôtre. Mais c'est surtout la partie historique qui m'a le plus happée ; je considère d'ailleurs ce roman plus comme un livre de guerre que de SF. Enfin, ça se lit très facilement.
Une bien belle découverte, qui permet de voyager dans le temps à peu de frais et sans risques !
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Il avait cru dur comme fer qu'il appartenait à une race élue, supérieure ! Son physique athlétique, ses yeux bleus et ses cheveux de blé taillés en brosse le confortaient dans cette idée. Une vraie affiche de propagande ambulante ! Il avait vécu le début de la guerre (cette revanche tant attendue dont ses professeurs lui rabattaient les oreilles depuis des années) dans une sorte d'euphorie. Admiratif, comme le reste de son peuple d'ailleurs, il avait vu le chef suprême voler de victoire en victoire... La première fausse note avait été la manière dont on les avait traités, lui et ses amis, dans les jeunesses hitlériennes. La mort de Ludwig l'avait choqué au-delà des mots. Il s'était bien rendu compte que, derrière les exercices et les humiliations, on essayait de le décerveler. On ne cherchait rien de moins qu'à les transformer, lui et ses amis, en machines à tuer aveugles et sanguinaires. Au fond de lui-même, il s'était insurgé. Il aimait l'Allemagne, mais les méthodes de ses dirigeants le dégoûtaient... Puis il y avait eu la bataille du ciel où, contre toute attente, l'orgueilleuse Luftwaffe s'était cassé les dents sur la RAF britannique. Et les revers d'Afrique du Nord. Et le front russe. Tous les "surhommes" qui revenaient de l'Est avaient des blessures ou des engelures, voire des membres amputés.
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- Qu’est ce qui vous intéresse, tant que ça, dans la guerre?
- La destruction est l’un des spectacles les plus jouissifs qui soit. Passez une annonce n’importe où dans le monde en proclamant la démolition prochaine d’un immeuble, d’un quartier, et vous verrez rappliquer la foule à tous les coups. C’est une pulsion universelle. Vous le savez mieux que personne : vous photographiez des guerres, non ?
- Je m’intéresse surtout aux gens. Aux visages, aux regards…
- Allez, ne me sortez pas les violons. Ce ne sont pas les visages et les regards qui font vendre le papier.
- Oui, mais au bout du compte, ce sont ces photos-là qui restent. Pas le sensationnel facile.
- Oh, je vois, vous êtes un pur, un idéaliste.
- Je suis juste quelqu’un qui ne comprend pas quelle sorte d’intérêt malsain on peut éprouver à jouer à la guéguerre.
Mitch sourit, boit une gorgée de coca, puis récite :
- « La guerre éduque les gens, mobilise la volonté, perfectionne la constitution physique et provoque des collisions si étroites et si fulgurantes dans les moments critiques que l’homme peut alors prendre toute la mesure de l’homme. » C’est une phrase d’Emerson.
- Allez dire ça aux mômes pakistanais qui croulent sous les bombes en ce moment, je suis sûr que ça les amusera beaucoup.
- Je sais qu’il est politiquement incorrect d’affirmer que la guerre n’est pas une chose aussi mauvaise qu’on l’imagine, mais je m’en fous. C’est comme ça, j’assume. Dans le bouquin que je compte écrire, j’ai l’intention de démontrer que les conflits font avancer l’homme et aussi la société.
- Comment ça ?
- Tout d’abord, il y a le développement technologique. C’est un aspect tellement évident que je ne vous ferai pas l’insulte de disserter là-dessus. Ce que l’on reconnaît plus difficilement, c’est que le progrès dans l’art de zigouiller son prochain s’accompagne d’une conscience morale grandissante. Les religions, la philosophie se développent. Plus les armes sont dévastatrices, moins on a envie de les utiliser. Voyez la bombe atomique. Hiroshima a servi de vaccin. Nous n’avons pas eu de rechute depuis ! La réflexion a besoin de chaos pour se forger. Vie et mort. Le Ying n’existe que grâce au Yang. Les conflits forment, en quelque sorte, la base solide, le socle des humanités.
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Il y a deux sortes d'individus qui vont rester sur cette plage : les morts et ceux qui vont mourir ; alors foutons le camp d'ici.
Général George A. Taylor.
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Je pense que la guerre est un putain de sale tour que les vieux jouent au jeunes. Je pense que c'est une moulinette géante dans laquelle des vieillards sans couilles fourrent des jeunes gens afin d'éliminer la concurrence. Je pense que c'est une chose splendide, grandiose, exaltante, et un putain de cauchemar.
Ernest Hemingway, cité dans The Crook Factory de Dan simmons.
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Un chapitre censé expliquer la psychologie des Français lui arrache un sourire :
Les Vendéens sont intransigeants, les ouvriers parisiens individualistes ; les Normands sont habituellement taciturnes et réservés... Plus loin encore :
Les Françaises sont immorales. Entretenir une de ces maudites Françaises coûte diaboliquement cher. Elles sont vraiment trop intéressées par l'argent.
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