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Critique de amaryllis


L'histoire c'est celle de femmes vivant dans un immeuble, dont le centre névralgique est l'appartement de la Reine, une ancienne danseuse étoile qui intronise chacune des autres locataires de l'immeuble. Rien ne se fait sans elle, et l'une des conditions pour vivre ici, c'est de ne jamais amener d'hommes. Toutes les autres n'en ont pas l'intention, elles ont toutes été durement blessées par la gent masculine et se méfient d'eux. Toutes, non car Juliette, la dernière arrivée n'aspire qu'à une chose : trouver l'amour, alors petit à petit elle chamboule l'esprit des autres occupantes et chacune se prend à rêver d'amour, d'hommes. 
Peut-on vivre dans un monde sans hommes ? Bien évidemment que non, et la situation vire souvent au cocasse lorsque l'électricien vient ou le plombier , il faut trouver son équivalent féminin. Ce qui est touchant dans ce roman, c'est l'histoire de ces femmes, chacune déçue par les hommes, trompée, ou même adulée, on retrouve tout un panel des raisons pour lesquelles on pourrait renoncer aux hommes car la femme se sent trahie, humiliée. La fin n'est pas surprenante, elle n'est pas complètement positive mais je dirai qu'elle se termine bien tout de même. 
Dans l'écriture, j'ai adoré ces femmes, toutes un peu bizarres, décalées mais l'humour est subtil, il y a la sicilienne au caractère bien trempé, celle qui fait du thé en toute occasion, la professeure de yoga qui règle ses problèmes en faisant le héron, celle qui attend la floraison des bambous, et Juliette, la petite jeune prête à tout pour trouver l'amour, celle dont on connaît le fond de la pensée. Ces petites apartés avec le lecteur sont assez drôles aussi. Cet immeuble exclusivement féminin, exception faite de Jean-Pierre... où résident  des personnages hauts en couleur donne un coup de pep's. 
A lire pour découvrir une petite romance décalée. 
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