Deux septuagénaires anglais que tout oppose se retrouvent réunis par de funestes circonstances. Reg est un gentleman et Roy un modeste retraité qui n'ont en commun que d'avoir servi dans la Royal Air Force. Le même jour, chacun à sa manière, voit sa vie bousculée par la mort de sa femme. L'un, peu affecté par le décés de son épouse, en profite pour se laisser aller et boire plus que de raison. L'autre, inconsolable, se réconforte en portant la chemise de nuit en pilou de sa chère disparue. Leur veuvage va les amener à former une improbable alliance pour rompre l'isolement.
A travers cette relation marquée par la notion d'appartenance sociale, fortement ancrée dans l'esprit britannique, le roman examine avec drôlerie le système de classe et les arcanes du mariage.
Même si j'ai apprécié cette lecture, il m'a manqué la pointe d'humour piquant qui fait tout le charme des romancières anglaises. L'humour d'Angela Lambert est assez mesuré, elle n'a pas une langue de vipère et c'est bien dommage ! Je n'ai pas bien saisi l'intérêt de son roman si ce n'est que de passer un très bon moment avec deux vieux messieurs pas ordinaires.
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Et un livre très anglais que j'ai lu avec beaucoup de plaisir.
Deux septuagénaires perdent leur femme le même jour, dans un hôpital. Ils n'ont aucun point commun et ne se seraient jamais croisés, sinon. Peu à peu, ils vont nouer une relation née de leur commune condition de veuf. On s'attache petit à petit aux deux personnages principaux, même s'ils peuvent chacun de façon différente nous horripiler.
L'auteure peint très justement la société britannique, mais en réussissant avec les nuances qu'elle apporte à éviter de tomber dans les clichés.
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L'histoire de deux récents veufs, soldats de la seconde guerre, avec leur vision des femmes et de la vie...
Une subtile critique sociale et des personnages attachants et entiers.
Un roman très anglais
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Les femmes ont l'âge qu'elles paraissent, les hommes sont vieux quand ils ne les regardent plus.