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Bernard Blanc (Traducteur)
EAN : 9782070345205
400 pages
Gallimard (29/05/2008)
4.01/5   129 notes
Résumé :
Profitant des vacances, Stanley, treize ans, se balade dans les bois écrasés de chaleur situés derrière le cinéma en plein air que son père vient d'acheter.
Les temps sont durs dans ce trou paumé du Texas.
Les non-dits et les histoires anciennes pèsent sur la communauté comme des maléfices. Stanley, en déterrant dans une ruine calcinée une boîte en fer contenant de vielles lettres d'amour, réveille un drame qui enflamme son imaginaire.
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Été 1958. Les Mitchel se sont installés il y a peu à Dewmont, petite ville au coeur de l'East Texas. Stanley Senior, jusqu'alors garagiste, rachète le drive-in, le Dew Drop, à l'entrée de la ville. La famille s'installe dans la maison juste derrière le mur qui sert d'écran. Gal, sa femme, ainsi que ses enfants, Stanley Jr, âgé de 13 ans, et sa soeur aînée, Caldonia, lui donnent un coup de main de temps en temps, même si Buster, un Noir, déjà employé par l'ancien propriétaire, s'occupe du projecteur. Dès son arrivée à Dewmont, Stanley se lie d'amitié avec Richard Chapman. Les deux garçons aiment se balader ici et là, dans la forêt avoisinante, en compagnie de Nub, le fidèle compagnon de Stanley. Un jour de cet été torride, alors qu'il se promène seul dans la forêt, non loin d'une maison ravagée par les flammes, son pied heurte un bout métallique. Or, en creusant, il déterre une vieille boîte rouillée contenant quelques pages d'un journal intime et des lettres écrites pendant la guerre. Des lettres signées M. et J., visiblement de jeunes amoureux. Bien décidé à lever le voile sur ce mystère et aidé de sa soeur, Callie, Stan ne va pas tarder à faire le lien entre ces amoureux et le meurtre de deux jeunes filles...


Stanley Mitchel, grâce à la découverte d'une correspondance entre deux amoureux, remonte le fil du temps et va s'intéresser de près à de mystérieux meurtres perpétrés il y a plus d'une décennie. Les meurtres de deux jeunes filles dont l'une a été décapitée et l'autre calcinée dans sa maison. Au cours de cet été torride de 1958, le jeune Stanley, à tout juste 13 ans, encore naïf et un peu ignorant des complexités du monde, va peu à peu ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure. Notamment grâce à Buster, le projectionniste, mais aussi à son ami, Richard, et à sa soeur. Joe R. Lansdale nous plonge dans une ambiance plus que jamais intrigante, inquiétante et étouffante. Il plante le décor de ce roman dans une Amérique puritaine et ségrégationniste et dépeint parfaitement les rapports sociaux entre Noirs et Blancs et les tensions inhérentes. Il peaufine chaque personnage et s'y attarde. Des personnages forts, authentiques et riches, que ce soit Stanley, dans toute son innocence, Rosy Mae qui fuit son mari violent ou encore Richard qui subit les coups de son père. À la fois roman d'atmosphère, roman noir et récit initiatique, Lansdale nous offre là une oeuvre remarquable et maîtrisée...
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Stanley Mitchell a 13 ans mais en paraît facilement...13 . Fraîchement débarqué à Dewmont avec toute la petite famille , papa Mitchell qui ne s'appelle définitivement pas Eddy , que les choses soient bien claires entre vous z'et moi , y dirige désormais le drive-in local . Nous sommes en 58 , au Texas , état connu et reconnu pour ses positions affirmées contre la peine de mort et sa croyance indéfectible en l'égalité raciale , enfin ça , c'est ce que m'a affirmé un gentil autochtone à cagoule pointue trimballant péniblement derrière lui une monstrueuse croix . L'été s'annonce torride . Au détour de l'une de ses nombreuses errances estivales , le jeune Stanley va faire une découverte , LA découverte annonciatrice de ses futures emmerdes de niveau stratosphérique . Non loin d'une ancienne maison de maître ravagée par les flammes , il y déterre une mystérieuse boite recelant la correspondance de deux adolescents énamourés visiblement poussés au suicide . Bien décidé à lever le voile sur cet épais mystère et à vérifier que l'adage " la curiosité est un vilain défaut " s'applique également à sa petite personne , c'est aidé de sa délicieuse frangine , Callie , et du vieux projectionniste noir acariâtre et alcoolo , Buster Lighthorse Smith , qu'il se lance sur les traces fumantes des deux tourtereaux aujourd'hui disparus...

Etiqueté Thriller , Sur La Ligne Noire tient bien plus de l'étude de moeurs alors ( toujours ) en vigueur au Texas que du polar pur jus .
Lansdale décortique admirablement les rapports raciaux conflictuels inhérents au climat socio-politique d'époque tout en les intégrant à un scénario solide sur fonds de roman policier .
N'allez surtout pas croire que l'univers de l'auteur est aseptisé . Un corps calciné et un autre retrouvé décapité incitent rarement à la grosse rigolade .

Le secret d'un bouquin que l'on dévore ?
Un climat , une intrigue , une galerie de personnages savoureuse .
Les Mitchell ont de quoi se prendre régulièrement la tête puisque la mère prend ouvertement parti pour la cause noire lorsque son rétrograde d'époux semble beaucoup plus enclin à la discréditer . Imaginez donc le douloureux dilemme lorsque sa tendre moitié décide de prendre sous son aile leur cuisinière émérite , Rosy Mae , et de l'accueillir chez eux pour cause de tabassage régulier . Y aurait comme du rififi dans l'air...
Lansdale a su doser si impeccablement investigation et photographie d'époque que le lecteur n'a désormais plus d'autre échappatoire que de découvrir en profondeur l'oeuvre de ce Texan pur jus largement influencé par cet État du Sud des États-Unis qui l'a vu grandir .

Sur la ligne noire : Dallas n'est pas le seul univers impitoyable...
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Après Les marécages, nouvelle plongée immersive dans le grand Sud traditionnaliste des États-Unis avec Joe R. Lansdale. Plus que le thriller vendu sur sa couverture, Sur la ligne noire - traduit par Bernard Blanc – tient plus du portrait poussé (et réussi) du Dixieland de l'après-guerre, que d'un page turner pour insomniaques.

Sous couvert d'une enquête sur le décès tragiques de deux adolescentes quelques années plus tôt, le jeune Stanley va, le temps de l'été de ses 13 ans, entrer un peu plus dans le monde adulte, s'éveillant aux truculences de la sexualité, découvrant la diversité des travers humains et prenant pleinement conscience de la persistance anachronique des barrières sociétales et racistes du deep south US.

Pas de quoi révolutionner le monde du polar mais un vrai livre d'ambiance, semé de marqueurs attachants : cinéma avec le drive in qui s'oppose au cinéma du centre ; ségrégation et quartier noir isolé d'où émergent les figures de Buster, le projectionniste alcoolique ou celle de Rosy Mae, gouvernante et cuisinière au grand coeur ; mainmise du riche patriarche local qui contrôle le shérif et ses troupes…

Parsemé de dialogues savoureux, le rythme reste cependant assez lent, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais tend en milieu de livre vers le longuet avant de finir en sprint. Une nouvelle exploration de l'oeuvre de Lonsdale, qui montre que à côté de Hap et Léonard, il sait parfaitement évoluer dans des univers sensiblement différents.
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Sur la ligne noire, un superbe roman à lire et à relire. La découverte du monde adulte par un adolescent. Des bouffées de nostalgie et de désespoir, un sentiment d'injustice comme on peut en avoir lorsque l'on est obligé de se conformer au bon vouloir des parents qui savent toujours mieux que leurs enfants.
Vu de l'extérieur, Stanley Mitchell Junior a tout pour être un garçon heureux, un père propriétaire du Dew Drop, à Dewmont, un de ces rares cinémas en plein air dont le mur principal servait d'écran, une soeur aînée adorable, Caldonia, un chien, Nub, et surtout une mère aimante, Gal qui tempère les réactions parfois rudes du père.
Caldonia et Stanley aident leur père au cinéma en compagnie de Buster Abbot Lighthorse Smith, un noir que le père ne maltraite pas mais duquel il met en garde ses enfants.
De la même façon, le père de Stanley voit d'un mauvais oeil le seul ami de Stanley, Richard Chapman, le fils d'un paysan alcoolique qui le rosse régulièrement.
Stanley parvient à comprendre que contrairement à ce qu'il pense "Le monde n'est pas très bien tel qu'il est".
Inconscience ou courage adolescent, Stanley décide de passer outre les règles de vie de ses parents lorsqu'il découvre par hasard un coffret de lettres enfoui dans les décombres d'une maison incendiée. La lecture des lettres en compagnie de Caldonia les amènent à penser qu'un horrible meurtre a lieu il y a des décennies, à Dewmont, et implique des personnalités en vue.
L'enquête de Stanley va agir comme un véritable révélateur des travers de la société américaine des années 1960 (le récit se déroule en 1958), racisme, intolérance, misère des petits blancs, ostracisme social, rigidité de l'éducation parentale.
Pour autant, Stanley va traverser les épreuves, souvent au risque de sa vie, et parviendra à devenir l'adulte qui écrit ce récit avec une compassion et une diginité dignes d'éloges.
Confronté à l'incidicible, Stanley se tourne vers les seuls adultes qui l'écoutent, Buster Abbot et Rosy Mae la domestique, même si aux yeux des autres ils ont un défaut considérable, celui d'être noirs.
Un roman que je relis souvent au même titre que Canada de Richard Ford pour l'évocation juste et réaliste de cette période de l'adolescence où les individus sont sur une ligne de crête et au cours de laquelle ils peuvent basculer vers leur côté obscur.
Il aura appris que "(...) la vie n'est pas toujours satisfaisante, et que au bout du compte, la chair et la poussière finissent par ne faire plus qu'un."



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A Fine Dark Line
Traduction : Bernard Blanc


Un garçon de treize ans, ayant accompli les menues taches confiées par son père, le propriétaire du drive-in local, va distraire son ennui dans la forêt voisine. En courant avec son chien, il trébuche et tombe ...

... Perdu. Ce n'est pas un cadavre cette fois-ci mais une boîte en métal toute rouillée, dont l'un des angles se régalait à l'avance, sous son tapis de feuilles, de la belle entorse dont il serait responsable.

Nous ne sommes pas dans le Missouri mais au Texas, et Stanley Mitchel n'est ni Tom Sawyer, ni Huckleberry Finn. Et pourtant, comme ceux-ci qui s'imaginaient en voir partout ou presque, Stan suppute avec ravissement les chances qui sont les siennes de voir un trésor se matérialiser dans la boîte qu'il vient de déterrer avec le plus grand soin. Rentré chez lui, il l'ouvre non sans mal et là, grosse, énorme déception : la boîte ne contient que des paquets de lettres, qui pis est enrubannées de rose, signe incontestable (en tous cas pour un garçon de treize ans), qu'elles sont l'oeuvre d'une femme amoureuse.

De fait, en approfondissant un peu sa lecture et avec l'aide de sa soeur aînée, Callie, Stan découvre que la scriptrice, qui ne signait que de l'initiale de son prénom, "M.", avait une relation semble-t-il passionnée avec un non moins énigmatique "J." Parce que, toujours pour un enfant de treize ans et dans une petite ville tranquille de l'Amérique profonde dans les années cinquante, "J." de son côté ne peut appartenir qu'au sexe prétendu fort. D'ailleurs, çà et là, "M." parle de la nécessité de faire face à une grossesse. Si ce n'est pas une preuve, ça ...

Mais enfin, grossesse ou pas, c'est tout de même bateau comme histoire. Et puis, après tout, ces gens-là doivent être vieux, maintenant ...

Mais voilà que diverses coïncidences amènent le frère et la soeur à faire le lien entre les lettres et l'assassinat de Margret, une jeune fille dont le cadavre a été retrouvé décapité, près de trente ans plus tôt, près de la vieille voie ferrée. Margret ... "M." ... le plus inquiétant, c'est que, la même nuit, la jeune Jewel Ellen Stilwind, fille cadette de l'homme le plus important de la ville, mourait dans dans l'incendie de la maison familiale. Les pompiers n'ont retrouvé d'elle qu'un cadavre calciné, attaché aux restes de son lit. Jewel ... "J." ... Et deux crimes en une seule nuit ... Voilà de quoi donner à réfléchir.

Avec une patience de limier et l'aide bienvenue de Buster, le projectionniste du drive-in, un vieux Noir métissé de sang indien, Stan finira par obtenir le fin mot de l'histoire. Ce faisant, il gagnera en maturité et découvrira que l'âge adulte recouvre trop souvent des secrets innommables et des actes peu glorieux. Il perdra aussi - ou plutôt croira avoir perdu - son vieil ami Richard - l'un des personnages les plus touchants du roman - et, évidemment, il s'en fera au moins deux autres.

"Sur la Ligne Noire" est l'un de ces polars qui se doublent d'un voyage initiatique et aussi d'une critique sociale. Car, contrairement à ce que peuvent en penser certains, cette critique existe mais il faut bien se dire que, dans les années cinquante, une ville comme Dewmont recelait certainement beaucoup plus de Noirs comme Rosy Mae, la nouvelle femme de ménage des Mitchell, et Buster, que des activistes du style Malcolm X. de même, tous les Blancs ne se mettaient pas en chemise de nuit pour promener la nuit des croix de flammes et lyncher des malheureux qui n'avaient pas eu la "chance" de naître blancs. Et certains, sans le percevoir bien nettement, sentaient bien que la ligne de démarcation entre les deux mondes commençait à frémir.

Les personnages ne sont donc pas héroïques, ils se contentent d'être moyens mais ils ne sont jamais médiocres. L'intrigue est correcte, bien menée et, en dépit du genre, largement assaisonnée d'humour. L'ensemble baigne dans cette atmosphère inimitable, tour à tour étouffante et glaciale, inquiétante et naïve, qui signale à l'aficionado la "patte" de Lansdale quand celui-ci est dans son trip classique. En un mot comme en cent, "Sur la Ligne Noire" n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre mais ses personnages restent dans la mémoire et dans le coeur, ce qui, au final, prouve, s'il le fallait, qu'il s'agit là de l'un des meilleurs livres de son auteur. ;o)
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
- Il n'est pas aussi beau que celui des petits Blancs, là-bas, hein ?
- Pardon ?
- Le cimetière des Noirs, mon garçon. Il n'est pas aussi beau que l'autre, où reposent tous ces pauvres petits gars de Dixie (1), n'est-ce-pas ?
- Non, m'sieur.
- On ne s'en occupe pas. Et tu sais pourquoi ?
-Non, m'sieur.
- Parce que pour Halloween les gamins blancs rappliquent ici et s'amusent à renverser et à briser les pierres tombales. Du coup, il vaut mieux ne pas entretenir les lieux. Réparer les tombes, tondre la pelouse, ça ne fait que les attirer, ces crétins. Il n'y a rien de plus drôle et de plus courageux pour ces gosses que de foutre en l'air la pierre tombale d'un négro, de la faire rouler dans la rivière ou de la casser. En plus, ce sont des lâches fiston. Et je vais te dire pourquoi. Ils savent qu'un Noir ne leur fera jamais rien ouvertement, parce que sinon il aura des ennuis avec les mecs du Klan ou d'autres salopards du même genre.
C'est pas très courageux ça, n'est-ce-pas ?


1 Surnom donné aux anciens Etats esclavagistes du Sud.
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- Tu l'aimes ?
- Sûr que j'l'aime, Stanley. Vraiment. J'sais pas pourquoi et j'ai l'idée que j'devrais pas, mais j'l'aime quand même. J'ferais mieux d'le tuer avec c'te bonne vieille hachette dont j'me sers pour trancher la tête à mes poulets, mais j'y arrive pas. Y fait rien d'autre que d'me rendre folle et triste. Y traîne avec d'autres femmes, y boit comme un trou, y claque not'fric aux cartes, y joue tout l'temps aux dés. Y vaut rien du tout.
- Mais alors, pourquoi est-ce que tu l'aimes ?
- Mon poussin, j'en ai aucune idée. J'ai pas d'raison. Les hommes ont les leurs, qui valent souvent pas grand-chose et qui durent pas longtemps. Mais une femme, non. Elle a pas vraiment d'raison d'aimer. Elle aime, c'est tout.
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- Comment a-t-il été persécuté , Rosy Mae ?
Elle tira sur sa cigarette et souffla la fumée. Un petit nuage blanc resta suspendu un instant au-dessus de son nez, s'étendit et disparut.
- C'est un homme, Stanley. Juss'comme toi tu l'seras quand tu grandiras. Et comme ton père. C'est un homme. Mais Bubba Joe, on l'traite comme un gosse. Le Blanc l'appelle "mon garçon", alors qu'c'est un adulte. L'est plus grand qu'la plupart des types qu'tu verras jamais. Y fait un mètre quatre-vingt-dix et y pèse dans les cent cinquante kilos. Il est fort comme un bœuf. Et j'vais t'expliquer une aut-chose. C'est un héros de guerre.
- Vraiment ?
- Oui, oui. L'est parti là-bas, en Corée, et c'est un héros. L'est revenu avec une blessure qui l'oblige à marcher avec la patte un peu raide. Mais quand il est rentré à Dallas, on lui a dit de s'asseoir au fond du bus. Et on lui a expliqué qu'y pouvait plus manger à la table des Blancs. L'est devenu mauvais à cause d'la façon dont on l'a traité, Stanley.
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On était dimanche et le drive-in était fermé. En ce temps-là, le dimanche était une affaire sérieuse pour les chrétiens et aucun commerce respectable n'était ouvert….
Depuis des années, au Texas, on avait un truc appelé la "blue law 1" qui interdisait la vente de certaines choses le dimanche. L'alcool par exemple. Ou alors, on pouvait acheter un marteau mais pas de clous, une perceuse mais pas de mèches. Rien de ce qui aurait pu permettre de travailler. Si on vous voyait en train de bosser un dimanche , on vous regardait comme si vous veniez de mettre le feu à la salle des associations au moment où de jeunes scoutes aux joues roses grignotaient leurs petits goûters.

1 Ensemble de lois, différentes selon les Etats américains, prescrivant un repos absolu le dimanche, héritage des communautés puritaines qui fondèrent les premières colonies.
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Papa ? Avoir peur ? Pour moi , il était invincible . C'était le genre d'homme à aller à la chasse à l'ours avec une tapette à mouches et à obliger l'ours à rentrer avec lui , en portant la tapette .
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