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EAN : 9782878587548
150 pages
Viviane Hamy (16/01/2014)
4.05/5   137 notes
Résumé :
«J'ai sept ans, ma chambre éclate de beauté, jusqu'à ce que j'entende la porte claquer. La réunion de papa ne s'est pas bien déroulée. Son défouloir officiel courbe sa dépendance. C'est pitié de la voir ainsi, chien soumis, c'est pitié de la voir endosser son rôle, car tel est son destin, demander grâce pour le moment où elle n'arrivera plus à le supporter. Aucune cassure dans la voix, pas de verre pilé dans les sourires, elle avance d'un pas lent et sûr vers la rac... >Voir plus
Que lire après Et je prendrai tout ce qu'il y a à prendreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (50) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 137 notes
Charlotte a 17 ans et elle attend de voir le juge. Parce qu'elle a commis un acte irréparable et qui demande une explication. Mais elle choisit de ne pas dire, de ne pas faire entendre le son de sa voix, elle cherche plutôt à faire passer l'impensable avec les mots qu'elle couche sur un cahier. Elle nous donne alors, l'espace de quelques pages, la possibilité de partager avec elle la chambre humide et froide que son père a choisi pour elle, pendant 10 ans. Sans plainte, sans larme, juste avec une boule au ventre, on entend et reçoit son cri...
Une livre coup de poing, tout en finesse. Une écriture fluide et parfaite, qui alterne entre présent et passé, sans temps mort et sans longueur. Céline Lapertot réussit avec talent à nous plonger dans l'horreur d'un drame familial...
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Céline Lapertot  aborde le thème de la violence parentale et du parricide (je ne dévoile rien de l'intrigue, les faits sont mentionnés dès les premières pages)  mais aussi bien d'autres choses.

Ce cahier est pour vous, monsieur le juge. Il est fait de ma force, de mes faiblesses et de ma foi.  (p187)

Après mes lectures de cette auteure : Ne préfère pas le sang à l'eau et Des femmes sous les bombes et les émotions que j'ai éprouvées, je ne pouvais pas en rester là..... Lorsque vous trouvez une écriture qui vous enveloppe, vous bouscule sur des thèmes importants qui vous poussent à réfléchir, à vous questionner, à regarder le monde en face, vous n'avez qu'une envie c'est de tout lire de celle-ci.

Troisième lecture et le plaisir ne retombe pas.

Je suis faite pour le bonheur, de cela, je suis certaine, mais ma cave s'en est emparée et l'a digéré. Il me faudra me battre contre ses entrailles et retrouver chacun des sacs de pommes de terre. Il me faudra gratter le sol et faire fondre mes chaînes, mes chaînes éternelles.

Je me redresserai et je prendrai tout ce qu'il y a à prendre. (p101)

Charlotte, la narratrice, ne s'adresse pas à nous directement mais au juge devant lequel elle va devoir expliquer son geste mais par l'écrit, dans un cahier offert par son éducatrice. Elle a 17 ans mais elle replonge dans ses souvenirs, dans ses émotions de petite fille puis d'adolescente, avec ses mots à elle, car parler ..... elle ne sait pas, elle ne peut pas, car l'écriture lui est plus facile que le parler.

Pour qui donc suis-je en train d'écrire ? 

Pour vous, monsieur le juge. Et dans la marge, j'ajoute : "Lisez attentivement mes lignes car vous n'entendrez pas ma voix". (p13)

Et ce qu'elle va narrer c'est son enfance, sa vie, son enfer.

Avant, c'était sa mère le bouc émissaire de son père. Charlotte connaissait les signes annonciateurs, mais était impuissante. Et puis tout bascule à 7 ans, elle passe d'un chambre rose à une cave grise, humide, sale, où elle connaîtra la peur,  les chaînes, l'isolement.

Elle découvre la peur,  la résignation de sa mère, l'aveuglement de ses proches, qui ne voient pas car son tortionnaire est un manipulateur mais elle, elle le connaît par cœur, elle sait analyser un silence, un regard. Dans le milieu scolaire certains tireront la sonnette d'alarme mais Charlotte ne parle pas, n'a pas les mots, pèse continuellement le pour et le contre d'une prise de parole.

Et l'enfer va durer 10 ans, 10 ans de violence, de solitude familiale mais aussi amicale et scolaire :

Au fond de moi, je sens que je n'ai aucune envie de hurler "Au secours" dans la rue noire et glaciale, j'ai juste envie de rejoindre ma chambre, parce que c'est ma chambre. Je n'ai pas envie de changer de vie, je veux juste avoir ma vie : celle dans laquelle mes parents m'aimeraient plus que tout, celle dans laquelle ils seraient prêts à tout sacrifier pour mois. Je veux des copines qui jouent avec moi à l'école, et qui ne me disent pas que je sens le renfermé. Je veux la vie que l'on est en droit d'exiger lorsqu'on a neuf ans et une existence à découvrir qu'on n'a pas encore dessinée pour vous . (p51)

Charlotte n'aura d'autre issue que de trouver elle-même la solution, la seule solution possible quand cet homme, que l'on dit père, franchira un nouveau degré de violence et sa vengeance sera implacable.

Je mâche le mot "victime" comme la vache son herbe, qui la rumine avant de l'envoyer macérer dans son deuxième estomac. Je mastique encore et encore mon statut d'enfant maltraitée, c'est à présent tout ce qu'il me reste de mon identité. (p73)

Charlotte souffre mais Charlotte tient bon. Quelle maturité mais aussi quelle froideur, quelle distance, sûrement issues de ce qu'elle vit : elle s'est forgée jour après jour sa résistance et pourtant.... Elle alterne le rose et le noir : rose comme la chambre qu'elle n'occupera jamais, rose comme ses rêves de fillette, noir comme la cave où elle vivra pendant 10 ans et comme l'avenir qu'elle entrevoit pour elle.

Grâce à la littérature, elle va trouver un refuge pour surmonter les épreuves. Lorsqu'elle va disposer de livres dans son antre sombre, elle va trouver une planche de salut, elle ne sera plus seule. Pendant les cours de français, elle va découvrir le pouvoir des mots, de la grammaire, des phrases et elle va s'y lover, s'y épanouir, s'y réfugier et parfois trouver des réponses.

Je lis Rimbaud et je pleure et je ris.

Je lis les Hauts de Hurlevent, et soudainement, j'entends ma souffrance qui parle. D'une voix caverneuse, sortie des profondeurs de ma cage thoracique, je l'entends qui murmure que la vie se situe ailleurs, que je n'ai pas encore tout vécu. (p97)

Le récit s'articule entre  les chapitres par âge, non pas comme des anniversaires, mais comme les marches qu'elle gravit à la fois vers l'enfer mais aussi vers sa maturité, sa détermination, vers la seule issue possible et le présent, l'attente de la confrontation au juge.

Car la vie continue, elle passe de l'enfance à l'adolescence avec son premier amour, une bulle de tendresse qui lui fait supporter les coups mais qui va être le déclencheur de sa vengeance. Elle a tout enduré mais il y avait un palier à ne pas franchir.

J'ai bien failli m'échapper. Voilà ce que je vous écris, monsieur le juge. Mais s'échapper, c'est ne pas assumer ce que l'on est. Je reste donc. (p143)

L'adolescente comprend qu'elle éprouve des sentiments, de l'amour, elle qui vit dans l'indifférence, elle trouve son alter ego, celui qui a su la voir, voir au-delà de l'apparence, son apparence,comme les autres.

Comme dans ses deux romans suivants, on retrouve l'écriture Céline Lapertot : sèche, déterminée, directe, sans artifice, laissant à chaque fois ses personnages s'adresser à nous avec leurs mots, leurs sentiments, leurs vécus, abordant des thèmes de violence, de société, à chaque fois différents mais avec dans celui-ci le réconfort, la force qu'apporte la littérature à sa jeune héroïne. La littérature, la lecture peuvent sauver des vies.

Il y a toujours dans ses récits de la détresse, la passivité de ceux qui savent mais n'agissent pas (ici celle de la mère qui baisse le regard pour ne pas voir), de la révolte, de l'indignation mais aussi de la combattativité.

On ne ressort pas indemne d'un roman de Céline Lapertot, la lecture reste profondément ancrée dans nos yeux, dans notre esprit, on s'en souvient longtemps, on ne peut rester indifférent et comme je l'ai dit récemment dans une autre chronique elle a une écriture bien à elle, identifiable par son rythme, par la construction du récit, par les thèmes abordés.  C'est efficace, on sent de la colère, de la détermination et de l'urgence.

Ce qu'il ignore, mon père, c'est que désespérée, je ne le suis pas. (p115)
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Une famille normale, plutôt aisée. Un père charmeur et sûr de lui, une mère discrète. Et puis la petite Charlotte qui nous raconte la réalité derrière les apparences. Ce père tyran pervers et malsain qui la brise jour après jour, cette mère résignée qui ne se bat plus, ni pour elle, ni pour sa fille, victime et complice. Mais Charlotte n'est pas de ce bois-là et elle veut croire, malgré sa soumission apparente qu'un jour elle mettra fin à tout ça.

Un livre très noir, tendu, qui donne un aperçu glaçant de la maltraitance vue de l'intérieur et des mécanismes de protection qui font que les victimes gardent parfois le silence malgré les mains tendues.
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Il y a des livres qui vous donnent des claques et qui vous laissent une marque au fer rouge rien qu'avec des mots. « Et je prendrai tout ce qu'il y a à prendre » fait partie de ces ouvrages… Lu dans le cadre du club des lecteurs de ma médiathèque il y a quelques temps, j'ai été impressionnée par la violence et la véracité de la plume de l'auteure.
Qu'on se le dise : le sujet est affreux, puisqu'il s'agit d'un père violent qui, du jour au lendemain, va séquestrer son enfant. Ce n'était parti de rien… Et pourtant, la pauvre Charlotte a vu sa vie basculer. Son enfance, puis son adolescence, elle l'a vécu dans cette cave, cette « chambre » humide, sinistre et sombre. Comment la jeune fille est -elle passée entre les mailles du filet des services sociaux, des enseignants ou des voisins ? Pourquoi s'est-elle emmurée dans le silence malgré toutes les mains qu'on lui tendait ? Comment sa famille n'a pas réagi ?... C'est qu'il est vicieux ce paternel… Il a tout prévu ! Céline Lapertot a su me toucher et provoquer un vif mépris pour ce géniteur pervers, manipulateur, cruel et perfide ainsi que pour cette mère incapable/inapte de réagir…
Certains lecteurs parlent de « coup de poing ». Je ne peux qu'être d'accord avec eux. Certaines scènes sont extrêmement bien décrites au point d'avoir l'impression d'être avec la pauvre fillette… Quelle horreur… On plonge, littéralement, dans ce récit sombre et brutal. La plume de l'auteure est aussi percutante que juste, elle transmet à merveille les émotions et déstabilise le lecteur qui ne peut que s'indigner... On notera également certains passages percutants ne serait-ce que chaque début de chapitre, où l'on trouve quelques phrases adressées au juge…
Un très beau livre que je recommande malgré le sujet. Qu'il vous plaise ou non, dans tous les cas, vous ne resterez pas indifférent(e). E. C.
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Voici ma première lecture de la rentrée d'hiver et autant dire que le niveau est haut. Quelle claque ! le deuxième livre de Céline Lapertot a tout pour nous bouleverser, nous emporter dans le récit d'une jeune fille parricide. le titre m'avait intriguée lors de ma veille littéraire et le résumé m'avait convaincue. Mais autant vous dire que j'ai dévoré les 200 pages du livre, commencé ce matin et fini ce soir. Et surtout j'ai très envie de découvrir son premier roman désormais.
Nous découvrons l'histoire de Charlotte petit à petit en suivant ce qu'elle écrit au juge qui doit rendre son verdict sur le meurtre qu'elle a commis : elle a tué son père. Un acte qui semble horrible et pourtant en lisant le passé, en découvrant ce que la jeune fille a enduré, on ne peut que la comprendre. Et une question arrive « pourquoi n'a-t-elle rien dit ? ». Cette question est bien entendu anticipée par la jeune fille, qui nous explique, qui permet de se placer dans la peau d'une autre sorte de victime. Celles qui ne parlent pas. Et Céline Lapertot trouve réellement les mots, les phrases, la rythmique qui nous touchent, elle est vraiment très juste. On a l'impression d'avoir trouvé ce cahier destiné au juge et de lire les mots écrits par Charlotte. On tombe complètement dans cette histoire, elle nous semble vraie, on oublie le roman.
La rythmique fonctionne à merveille, tout tombe parfaitement. On découvre l'évolution de l'horreur, en suivant l'âge de Charlotte de ses sept ans à maintenant, soit dix ans plus tard. A chaque début de chapitre, on retrouve une ou deux phrases à l'attention du juge, des phrases choc qui nous marquent.
L'évolution de la vision de Charlotte est également très intéressante, tout comme son regard sur sa mère. Au tout début, on sent de la pitié envers sa mère, de l'incompréhension : comment peut-on s'oublier au point de se laisser faire ainsi par son mari ? Elle a la certitude que son père ne lui infligera jamais le moindre sévisse, et pourtant … Petit à petit, on voit comment il la soumet, comment elle analyse la situation. J'ai beaucoup apprécié de voir les raisons de son mutisme et qu'elle explique le pourquoi comme elle pouvait.
« Je suis une victime. Une victime détestée par d'autres victimes qui ont eu , elle, le courage de parler. Une victime gênante pour les bien-pensants qui s'imaginent qu'il auraient mieux fait que moi.
Moi je lui aurais fait du chantage.
Moi j'aurais tout dit à mes profs.
Moi je l'aurais tué depuis longtemps déjà. »
J'ai aimé également les thématiques abordées plus ou moins explicitement : la surcharge des tribunaux (Charlotte a rendez-vous à 8h le matin pour être jugée, et aura finalement le temps d'écrire tout un cahier à destination du juge), la violence que l'on ne détecte pas, la solitude, l'envie de vivre, les victimes et l'impossibilité d'alerter, mais aussi la rancune de certains personnels qui lui en veulent au final qu'elle ne les ait pas prévenus et qu'ils n'aient ainsi pas pu être les sauveurs de la jeune femme.
On lit ce livre en apnée, d'une traite, on ressent toutes les émotions de Charlotte, on éprouve du ressentiment, de la colère, de la pitié, du désespoir, de l'espoir, … Et surtout on comprend son geste.
Un gros coup de coeur pour ce roman.

Lien : http://loulitla.com/2014/01/..
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critiques presse (2)
Actualitte
12 février 2014
Une écriture terriblement puissante, dont chaque mot éprouve, sans larmes mais avec fureur et violence ; un rythme tout en tension, sans relâche, qui frappe au cœur et au corps tout entier, intensément dévastateur mais dont on ne peut s'arracher pourtant, implacable, âprement juste, porteur de toute la légitimité de la narratrice.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Telerama
08 janvier 2014
La lecture de ce premier roman laisse en état de choc. Choc de suivre un destin laminé. Choc de découvrir une nouvelle écriture à l'estomac, d'une profonde dignité.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
J'ai sept ans, ma chambre éclate de beauté, jusqu'à ce que j'entende la porte claquer. La réunion de papa ne s'est pas bien déroulée. Son défouloir officiel courbe sa dépendance. C'est pitié de la voir ainsi, chien soumis, c'est pitié de la voir endosser son rôle, car tel est son destin, demander grâce pour le moment où elle n'arrivera plus à le supporter. Aucune cassure dans la voix, pas de verre pilé dans les sourires, elle avance d'un pas lent et sûr vers la raclée qu'elle a accepté de recevoir (...) Maman est la femme d'intérieur. La femme parfaite pour les hommes qui ne savent se rêver qu'en maitres de leur petit monde
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Je suis une victime. Une victime détestée par d'autres victimes qui ont eu , elle, le courage de parler. Une victime gênante pour les bien-pensants qui s'imaginent qu'il auraient mieux fait que moi.
Moi je lui aurais fait du chantage.
Moi j'aurais tout dit à mes profs.
Moi je l'aurais tué depuis longtemps déjà.
Moi j'aurais profité des grands-parents pour avoir une nouvelle vie.
Tant de gens qui maîtrisent à la perfection l'art "du" et "si". Tant de gens qui savent ce que doit être une victime.
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Cette lettre se lit d'une traite, elle nous entraine dans un tourbillon d'émotions et de violence insidieuse. J'ai dû quelques fois refermer le livre pour reprendre mon souffle.

L'écriture est vive et le vocabulaire est pointu. La psychologie de ce personnage va loin arrive à éviter un voyeurisme de base. Je me suis demandée tout le long de cette histoire si il s'agissait d'une auto-fiction. Avant de lire Et je prendrai tout ce qu'il y a à prendre, je ne comprenais pas le silence des victimes, l'ouvrage a réellement changé mon point de vue sur la question.
La douleur rend dur.

Je recommande. Seul point, j'aurai aimé en lire plus.
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Je me suis souvenue à temps que, pour tout le monde, j'étais issue d'un milieu relativement aisé, que ma mère était une femme au foyer et mon père un cadre qui gagnait bien sa vie. Beau garçon qui plus est.

Le genre d'homme au sourire ravageur à qui tout réussit: un mari merveilleux, un bon père, autoritaire quand il le fallait, mais câlin et toujours prêt à "communiquer". Il aurait été difficile de faire croire à mon personnage de cas social patibulaire. Si j'avais eu la conviction que ce genre de mise en scène eut pu faire du tort à mon père, j'aurais foncé tête baissée, histoire de lui démontrer que j'étais de la mauvaise graine, moi aussi. Le fruit ne tombe jamais loin de l'arbre. J'aurais ainsi eu l'occasion de lui démontrer que sa racine mauvaise pouvait se retourner contre lui.

J'en étais là de mes pensées lorsque la porte de la cave s'ouvrit enfin.
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Tous ces adultes bienveillants mais irrités par mon silence sans jamais le trouver éloquent. Mes silences ont écrit beaucoup de romans. Mes silences et mes yeux pleins de larmes ont tout dit, sans jamais crier.
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Videos de Céline Lapertot (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Céline Lapertot
26 févr. 2023 Rencontre en ligne Un endroit où aller du 13/02/2023 avec Céline Lapertot pour son roman "Les chemins d’exil et de lumière" paru aux éditions Viviane Hamy.
Elle est interviewée par Nathalie Couderc.
autres livres classés : maltraitanceVoir plus
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