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La peur géante tome 2 sur 3
EAN : 9782359107616
56 pages
Ankama Editions (17/04/2015)
3.32/5   25 notes
Résumé :
An 2137, trois mois après le cataclysme. La planète bleue est désormais à moitié sous les eaux et des milliers d’exilés fuient vers les montagnes à la recherche d’eau potable et de terres sèches. Partout autour du globe, les côtes dessinant les nouveaux continents sont infestées de ces étranges créatures qui semblent monter la garde : les Torpèdes… Antique espèce inconnue ou nouveaux arrivants ? Instinct de tueurs sauvages ou redoutable intelligence ?
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Les éditions Ankama se sont lancé dans la réactualisation et la modernisation de la bibliographie de Stefan Wul, qui quoi qu'en disent les littéros est un figure majeure de la SF française qui a maintes fois prouvé l'efficacité de son pouvoir d'évocation, et pour cela je ne peux que les en féliciter !
Mais si j'avais beaucoup aimé le roman "La Peur géante", son adaptation en BD est bien décevante, d'abord et surtout parce que les auteurs ont voulu le transformer et l'édulcorer en blockbuster Marvel. Alors le tome 1 fait illusion parce qu'on suit d'assez près la première partie du roman, mais ensuite tout s'effondre et on tombe dans l'action movie à la "G.I. Joe" où les héros gagnent en muscles et perdent en cervelle au fil des pages… Donc on passe d'une belle relecture de "La Guerre des mondes" à un remake pas très inspiré d'"ID4"…


Après le tome 1 d’exposition, voici le tome 2 de transition intitulé "L’Ennemi des profondeurs"…
Après un premier contact musclé et la capture d’un spécimen ennemi (dans une scène marvelienne qui met la suspension d’incrédulité à rude épreuve vu qu’une anguille électrique de 20 kilos peut tuer un cheval et que le héros prognathe résiste victorieusement à un spécimen de plus d’1 tonne !!!), l’humanité organise la résistance puis la contre-attaque après avoir décrypté le langage des Torpèdes grâce à la linguiste chinoise Kou-Sien Tchéi (par un processus qui occupe une bonne partie du tome)…
Bon, qu’est-ce qui ne va pas ?
- On reprend sans grand talent le gimmick hollywoodien du méchant qui se laisse capturer parce qu’il a un plan ("The Dark Knight", "Avengers", "Skyfall"…)
- Les Torpèdes continuent de ne ressembler à rien du tout, et quand ils ressemblent à quelque chose j’ai eu une impression de plagiat du travail de Xavier Collette pour le jeu "Abysses"… (on nous laisse à penser qu’ils disposent d’une technologie très avancée, mais on nous montre que des bêtes arrangées… sans parler du côté écologique du roman d’origine qui passe complètement à la trappe !)
- Le côté Starsky & Hutch avec Pol Nazaire en troufion comic relief ethnique et le commandant Driss Bouira en boss comic relief ethnique est forcé au possible… car on veut consciemment ou inconsciemment coller aux réalisations yankee des yesmen sans aucune imagination…
- Qu’est-ce que ces militaires qui s’enorgueillissent de sauver le monde, mais qui laissent les civils qui crèvent de faim et de soif entre-tuer en se lolant ??? Il y a peut-être une part de second degré là-dedans, genre critiquer les Etats-Unis qui s’enorgueillissent de sauver le monde en dégommant tout et n’importe quoi à coup de drones et de bombardiers, mais vu le travail des auteurs j’y crois difficilement ! Du coup, on est dans tout le contraire du roman qui expliquait succinctement mais efficacement la reconstruction de l’humanité, où les militaires faisaient tout pour sauver et encadrer les survivants de la catastrophe…
- Et puis bordel de merde on a une armée mondialisée mais à pas un seul instant on ne sait à qui elle obéit ? Qu’est-ce que c’est que ce worldbuilding à la con ??? Un auteur des années 1950 aurait lui au moins répondu à cette question !

Sinon les dessins sont moins bons que dans le tome 1, et l’association de Stéphane Richard aux couleurs est clairement une moins-value tellement on passe du flashy au pâlot !
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Hop, la suite donc!
Donc voila, les humains combattent les méchants torpèdes. Aïe, dans le premier volume on nous avait montré une bestiole dont les rondeurs contrastaient avec l'hostilité manifeste, mais peut-être les études de Kou-Sien allaient-t-elles montrer quelque chose de plus nuancé? Pas de pot, les torpèdes révèlent ici des effectifs carrossés comme des ankylosaures, et toujours autant d'hostilité bornée. Dommage...
L'humanité est victime de famine, d'exode climatique... Les héros étant tous dans le camp militaire, ils jouissent tous d'un certain confort et ne souffrent pas de la faim. Alors pourquoi nous faire une page avec des réfugiés tirant sur le vaisseau-taxi par amertume envers les militaires qui les laissent crever, si c'est ensuite pour complètement changer de sujet? "Tous ces gens qui meurent, c'est si triste... Tiens au fait Pol, pourquoi vous avez un bras robot?" Quelle sincérité, quel naturel XD Hergé faisait plus subtil dans Tintin et les Picaros pour dénoncer la misère et les bidonvilles qui restent au San Théodoros malgré le changement de dirigeant... une case au début, une case à la fin, et c'était bien plus ironique et expressif... là c'est démonstratif et inutile à l'action.

En fait on continue sur la droite ligne du premier, donc on ne peut pas vraiment être surpris... C'est plutôt homogène. Pol est toujours le malabar rigolo, et Kou-sien et Bruno ont droit à leur petite scène chaude, comme on pouvait s'y attendre... Produit calibré on vous dit! Pas déplaisant si on aime aller en terrain connu, pour ceux qui préfèrent les surprises il faudra repasser. Les dessins et les couleurs sont toujours assez beaux, mais on sent qu'on est dans une ambiance nettement plus confinée. Donner aux vaisseaux de contre-attaque des humains la forme de méduses géantes (cyanea capillata de leur petit nom) est d'une jolie poésie.

On se dirige vers la fin tambour battant!
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Que dire de ce tome 2? Si le tome 1 laissait présager une bonne série avec quelques éléments qui faisait saliver un minimum, force est de constater que ce tome ci nous la fait ravaler, notre salive. C'est bien simple, là où le premier tome exposait des enjeux, sans toutefois les développer, qui ne de mandaient qu'à être exploiter par la suite, ce tome là se contente de jouer la carte de la destruction. Des gros aliens pas beaux et méchants envahissent la terre ( enfin la mer! enfin la terre par la mer...!!) et des non moins gros et pas beaux militaires se la jouent exterminateurs et sauveurs de la race humaine.
Les seuls moments plaisants de cette bd résident dans les interventions de la spécialiste des langues mortes et anciennes, qui tente de percer le mystère du système de communication de ces fameux aliens. Un semblant de contact et donc de possiblité pacifique est envisageable mais c'est fort suffisamment peu exploité, la part belle étant laissé aux militaires de service. C'est bien dommage car il aurait té intéressant d'explorer cette facette là de l'intrigue, qui se réduit ici à l'affrontement hi tech entre humains et aliens.
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La montée des eaux a envoyé des millions de réfugiés sur les routes en recherche d'eau potable. L'armée de son côté tente de percer le langage des Torpèdes.
Un second tome qui surfe sur les mêmes qualités que le premier. C'est dommage que la BD ne s'arrête pas plus sur les Torpèdes, leur civilisation. Elle ne développe pas non plus la crise qui touche l'ensemble de l'humanité.
Un récit donc axé sur la guerre contre les Torpèdes qui aurait mérité un développement plus important que sur seulement 3 tomes. Il y avait du potentiel, d'autant que cette histoire est tiré d'un roman.
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Ah ils sont trop fort ces humains.
En quelques mois ils réussissent à trouver une parade contre les vilains. Et pour le coup, ça me donnerait envie de découvrir le roman original. J'ai l'impression de suivre un film hollywoodiens aux personnages bodybuildés et sans cervelle... C'est pareil, et ça m'amuse autant. Je dois avouer que l'amusement ne fonctionne qu'à petite dose, je ne lirais pas ça à longueur de journées, mais de temps en temps c'est plaisant : ça repose le neurone et détend les zygomatiques
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critiques presse (1)
Auracan
11 mai 2015
La Peur géante en constitue sans aucun doute l'un des fleurons grâce à son graphisme attrayant et son approche véritablement grand public.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Dites-moi, nous allons utiliser cet engin pour approcher au plus près des Torpèdes, n’est-ce pas ?
- En effet…
- Ce bleu phosphorescent n’est pas très discret.
- Ne vous inquiétez pas, en dessous de cinq mille mètres de profondeur, il n’y a quasiment aucune luminosité.
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Non ce n'est pas à une guerre de territoire à laquelle nous devons faire face,mais à une guerre d'extermination. Il y va de la survie de l'humanité.
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Vous savez tous que tout a commencé quand l’eau a cessé de geler. Mais nous venons de découvrir un nouveau phénomène bien plus grave, présent depuis quelques jours à peine : l’eau ne s’évapore plus !
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Dans le 172e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Barcelona, âme noire, que l’on doit au scénario conjoint de Denis Lapière et Gani Jakupi ainsi qu’au dessin de Ruben Pellejero, Martín Pardo et Emmanuel Torrents et qui est édité chez Dupuis sous le label Aire libre. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie du premier tome sur deux de Sans Francisco 1906 un album baptisé Les trois Judith que l’on doit au scénario de Damien Marie, au dessin de Fabrice Meddour et c’est à retrouver aux éditions Grand angle - La sortie de l’album Sang neuf que l’on doit à Jean-Christophe Chauzy et aux éditions Casterman - La sortie de l’album Carcajou que l’on doit au scénario d’ElDiablo, au dessin de Djilian Deroche et c’est édité chez Sarbacane - La sortie de l’album Vivre libre ou mourir que l’on doit au scénario d’Arnaud Le Gouëfflec, au dessin de Nicolas Moog et c’est publié chez Glénat dans la collection 1000 feuilles - La sortie de l’album Oh, Lenny que l’on doit à Aurélien Maury et aux éditions Tanibis - La réédition en intégrale du diptyque Le convoi que l’on doit à Denis Lapière au scénario, Emmanuel Torrents au dessin et c’est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre.
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