Je reviens souvent vers les textes de
Gilles Lapouge bien qu'ils me paraissent dans l'ensemble très inégaux et, pourtant, j'y trouve toujours quelque chose, une petite part de merveilleux qu'il faut aller débusquer entre les lignes, en acceptant d'aller se perdre dans les méandres de la pensée éparpillée de l'auteur.
C'est encore une fois le cas avec cet étrange pays qui ne pas pas vraiment enthousiasmé en raison de la dispersion des propos de l'auteur.
Ainsi, on passe des abeilles aux cigognes, des montagnes aux vallées, de la nostalgie à l'exaltation.
Gilles Lapouge annonce d'ailleurs la couleur dès le début du livre en précisant qu'il s'agit de chroniques "de hasard". Elles se sont donc regroupées tant bien que mal et le voyage qu'elles proposent paraît tellement décousu que j'ai eu du mal à embarquer vraiment.