Je me suis embarquée dans ce livre comme on s'embarque en voyage avec pour destination un bois, celui des amoureux. Je m'attendais à un conte merveilleux et je me suis retrouvée avec une chronique villageoise. Pas inintéressante durant la première partie (une bonne moitié).
L'idée était même excellente :
Les habitants de Champtercier s'ennuient, un soldat traverse le village et disparait ...
Et voilà le village qui affabule autour de ce soldat inconnu dont le passage est mis en doute « Hypocrite comme il l'est, ce soldat, il est même capable d'exister … » et ce, pendant de longues années ... jusqu'à son retour « si le soldat inconnu devient un soldat connu, comment on va s'en tirer ? »
J'ai pris plaisir à partager la vie de ce petit village hors du temps. Les personnages sont attrayants, le village pittoresque, les descriptions sympathiques avec quelques bons mots et des dialogues vraiment cocasses. Même le fameux soldat mystérieux est totalement ... mystérieux.
Et j'ai attendu beaucoup de son retour, j'ai même failli être séduite lorsqu'il a réapparu « … et vous avez mis 6 ans pour venir jusqu'ici ? Entre le château et la ferme il y a pas 6 ans, il y a 200 mètres !! … ».
Mais dommage, la suite (la seconde moitié) n'a pas été à la hauteur de mes espérances, et j'ai fini par m'ennuyer dans ce village où seules les saisons changent.
Je me suis perdue sur ces fameuses routes qui étaient sensées me conduire au bois des amoureux.
J'ai même fini par prendre le soldat en grippe !!
Et j'ai fermé le livre à la fois déçue par cette histoire et soulagée d'en être venue à bout. Je me dis que finalement cette chronique villageoise ne pouvait pas se terminer autrement que dans l'ennui et l'engourdissement.
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L'homme qui régnait sur le château du Verger, dans les années qui suivirent la Première Guerre mondiale, s'appelait M. Judrin. Il avait enseigné le latin, le grec, le français et la géographie au lycée Gassendi. Il disait : "La géographie, je veux dire l'histoire". Il n'était pas trop d'aujourd'hui. Il était d'il y a longtemps. Il disait également : "Je suis professeur d'honnête homme".
Dani Legras, journaliste franco-brésilienne, nous fait le plaisir de nous parler du livre d'Adriana Brandão, "Les Brésiliens à Paris, au fil des siècles et des arrondissements"... Elle évoque pour nous le spirite Allan Kardec, la grande artiste Tarsila do Amaral, la lutte des brésiliens et des brésiliennes contre la dictature militaire ... On a envie de lire et relire ce texte en l'écoutant ! Et de l'utiliser comme la "lanterne magique" évoquée par Gilles Lapouge.
Pour plus d'informations sur le livre, veuillez cliquer sur ce lien : https://editionschandeigne.fr/livre/bresiliens-a-paris/https://editionschandeigne.fr/livre/bresiliens-a-paris/
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