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4,33

sur 1028 notes
▲Bim ! Bam ! Boum ! Attention au 2ième effet du BBBBBBLLLLLLAAAAAAAAASSSSSSTTTTTT

Blast est une bande-dessinée mi-polar mi-science fiction écrite et illustrée par un auteur français Manu Larcenet.

►Lors de l'épisode 1, un étrange et imposant personnage, Polza Mancini, est arrêté et interrogé sans ménagement par deux flics au commissariat de police.

Laminé par son complexe physique obsessionnel, on apprend que Mancini a quitté son foyer conjugal et abandonné son métier d'écrivain culinaire.

▼Au cours de sa cavale, Mancini explique que, plusieurs fois, il a réussi à atteindre un état de bien être absolu lui procurant la sensation de voler malgré son poids : le blast !

Au début du tome 2, succombant à ses blessures, Carole Oudinot, peut-être son ex-femme, vient de mourir et Polza mancini devient plus que jamais le suspect numéro du mystérieux meurtre.

◄Survivant durant tout l'été dans la forêt, Mancini raconte que le froid l'obligeait l'hiver à se réfugier dans des maisons isolées jusqu'au jour où il va rencontrer un autre marginal appelé Jacky Jourdain.

Squattant un souterrain sinistre, le bon samaritain Jourdain accueille son nouveau compère Mancini tout en l'initiant au trafic de médicaments et de drogue.

▲Toujours accro au blast, un effet jubilatoire orgasmique parait-il, Mancini se contente de "l'apocalypse selon saint Jacky", c'est-à-dire un trip à l'héroïne sacrément ébouriffant tout de même.

Toujours aussi dérangeant et encore plus noir que le précédent, ce second épisode met en lumière la terrible descente aux enfers d'un homme rongé par son apparence et côtoyant la pire vermine qui soit.


Brutalisant, Lancinant, Alcoolisant, Scotchant, Touchant… Goutez au double effet BLAST en noir et blanc, meilleur que le premier selon moi !!
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Allez un tome 2 pour confirmer, l'impression laissée par l'opus 1. Et c'est confirmé, haut la main. Sans la moindre restriction, l'interrogatoire par deux flic du Sieur Polza Mancini est aussi soutenu qu'addictif. Noir indiscutablement, passionnant, flippant, intrigant et vlan dans les dents. Manu Larcenet nous emmène sur les pas de Polza. Entre polar et SF, le difforme gardé à vue, nous fait le témoin de son périple que Larcenet par son scénario et son dessin (et quel magnifiques dessins!), distille avec une sacrée créativité. La nature belle, inquiétante et sauvage, les hommes bêtes et méchants, les planches de Larcenet montrent cela avec réalisme et lucidité. C'est remarquable, passionnant et à dévorer.
« Blast 3 » me voilà !
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Toujours en délicatesse avec la maison poulaga , Polza se remémore...
Il se confie à son rythme , celui d'un monolithe désormais en totale symbiose avec une nature qui l'accueille et le reconnaît désormais comme l'un des siens . Toujours fidèle à son régime médocs / biture , l'ami Polza ne parvient plus à retrouver l'essence même de sa quête : le Blast !
Destin erratique d'un homme qui se cherche sans rarement se trouver , toujours seul n'était ce persistant fantôme paternel , objet de si douloureux questionnements sans réponse .
Il est des rencontres bouleversantes qui vous marquent au fer rouge . Saint Jacky , ange déchu , y imprimera sa marque indélébile !

Trois raisons de lire ce second opus :
1 - barré
2 - passionnant
3 - poétique , ésotérique , onirique , dramatique , ectoplasmique , jcroikya1hic...

Trois raisons de ne pas poursuivre l'aventure :
1 -
2 -
3 -

Voilà...Maintenant , vous faites qu'est-ce que vous voulez au niveau de la volonté déterminante qui vous est propre à vous-même , moi , perso , je file , toujours en mal de noirceur absolue , retrouver Polza pour de nouvelles révélations !
Ici , Trouille , à vous les studios...

Blast 2 : L'apocalypse selon saint Jacky : véritablement en odeur de sainteté !
http://www.youtube.com/watch?v=Yin0SE1y5lk
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Dans ce tome 2 intitulé "L'Apocalypse selon Saint Jacky", l'enquête et l'interrogatoire de Polza Mancini se poursuivent bien que le chef d'accusation soit passé de tentative de meurtre à meurtre en bonnes et dues formes... le suspect continue son blabla mystique devant intellectualiser et poétiser sa boulimie, son alcoolisme et ses diverses expériences psychédéliques à grands renforts de produits psychotropes. En prenant de haut avec beaucoup de condescendance tout et tout le monde, le personnage narrateur est toujours aussi imbuvable, et dans ce tome ce n'est pas en squattant de manière voyeuriste et/ou exhibitionniste toutes les demeures qu'il rencontre que cela arrange les choses... On passe de l'été à l'automne et à l'hiver, et Polza Mancini doit trouver un abri pour continuer à se murger en toute sérénité. C'est ainsi qu'il fait la rencontre Saint Jacky un clodo érudit à la fois dealer et serial killer. Mais les enquêteurs ne doivent surtout pas le confronter à la réalité, car le pauvre pourrait se renfermer ou tenter de suicider...
Malgré tout le professionnalisme de son auteur ce chef-d'oeuvre du roman graphique est pour moi toujours aussi peu plaisant et toujours aussi peu intéressant, mais je ne fais sans doute pas partie du public cible puisque je ne suis pas un fanboy d'Emmanuel Larcenet élève modèle de l'école Fluide Glacial
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Le graphisme du deuxième tome de Blast est toujours aussi époustouflant et le scénario ne laisse guère plus de répit au lecteur qu'à Polza pour survivre. Son corps qu'il hait pourtant, est son meilleur rempart, il résiste au pire, la vie en plein froid glacial, l'alcool, les médicaments, la drogue, la violence. Polza est passé à tabac par Saint Jacky, un dealer redoutable qui vit dans un lieu désaffecté où il collectionne les livres. Mais ce dernier va finalement lui sauver la vie et le mêler à son commerce illicite. Tout est porté à son paroxysme et Manu Lacenet met à nu tous leurs paradoxes et leurs folies.
Tout est brutal, ravageur et pourtant il émane de ces pages une étrange poésie, un appel à la vie. Polza semble faire corps avec la nature, sa quête du Blast reste intacte mais on ne sait toujours pas qui a tué Carole Oudinot, on ne sait d'ailleurs toujours rien d'elle…
Il était déjà tard lorsque j'ai terminé L'apocalypse selon Saint Jacky mais je n'ai pas pu résister, j'ai commencé le tome 3.
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Ce deuxième volume s'ouvre sur une triste nouvelle, les policiers sont en effet alertés du décès de Carole Oudinot, victime présumée de Polza Mancini. On ignore toujours ce qui lui est réellement arrivé et même s'il a véritablement quelque chose à voir avec son destin tragique. La garde à vue continue pour Polza qui reprend le récit de ses errances, de ses souffrances, de ses délires, de ses plaisirs. Il tire indéniablement une certaine jouissance à s'exposer ainsi face aux deux policiers même s'il a parfois conscience de les dégoûter et qu'il partage leur dégoût. Son vagabondage va lui faire croiser la route d'un autre marginal, le fameux "Saint Jacky", une rencontre pour le moins mémorable…

De la difficulté de s'accepter quand on se sent, quand on est pachydermique ? Accepter le regard des autres ? Accepter les autres ? Devenir un pachyderme pour se protéger du monde extérieur ? S'oublier derrière sa propre carapace de gras pour mieux tenir les autres à distance ou du moins essayer... Et bien d'autres questionnements encore sur la différence, le sens de la vie, ce que l'on est, ce que l'on veut… Qui suis-je ? Où vais-je ? Dans quel état j'erre comme dirait l'autre…

Le plus étrange dans cette lecture, ce sont les questions qui nous assaillent. Qui est vraiment Polza ? Qu'a-t-il vraiment fait ? Qu'est-ce qui l'a vraiment conduit à choisir cette vie marginale ? Pourquoi cette recherche éperdue du Blast ? Qu'est-ce qui se cache derrière ce qui est dit et surtout derrière ce qui est tu ? Où Larcenet veut-il nous emmener ? Mystères, secrets, haine de soi et des autres, fantasmes, divagations, hallucinations, non-dits…

Le plus surprenant, c'est qu'on adhère, on veut savoir, on veut comprendre, on aime ça et on en redemande. Larcenet nous tient et semble ne plus vouloir nous lâcher…Je referme donc ce livre avec beaucoup de questions en tête mais au moins une certitude, je lirai la suite !

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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On va dire que je suis dans ma période "Finissons-en avec les séries BD commencées et jamais terminées." Car il s'agit bien de ça, après Kamarades : m'obliger à aller jusqu'au bout d'une série qui m'avait plus qu'agacée dès le commencement, mais dont j'aimerais savoir où elle va, même si je redoute très fort l'impasse.


Soyons brefs. C'est la même chose que dans le tome 1, on n'avance quasiment pas d'un pouce avant les dernières pages, et encore. Toujours ce ton prétentieux pour nous affliger d'une pseudo-philosophie sur la vie, toujours cette voix off qui nous assène une leçon de morale - leçon qui sent le mec embourgeoisé qui découvre qu'on vit dans un système formaté, oh la la, la surprise ! -, voix off qui alterne avec des dialogues sans aucun intérêt, entre des personnages sans intérêt.


Je continue à me demander pourquoi un découpage et une mise en page si traditionnels pour une série qui se veut très, mais très très, mais vraiment très très très ambitieuse. Oui, bien sûr, pour faire l'original, Larcenet nous sort des dessins d'enfants par-ci, des cases en ombres chinoises par là, des planches avec une seule case ici et là (le summum de l'inventivité). Ce qui fait d'autant plus ressortir la fadeur du propos général, et le manque flagrant d'imagination du dessinateur aussi bien que de l'auteur.


Et on rajoute une dose d'histoire bien malsaine en sus, histoire de faire semblant d'avoir quelque chose à dire. Vivement la suite, j'ai trop hâte !!!
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Tenue en haleine à la fin du premier tome, la seule chose qui me restait à faire: lire le deuxième...
On retrouve Polza, toujours en garde à vue. Cette fois-ci, les deux policiers nous en apprennent un peu plus: Carole est morte. Ils vont alors chercher à savoir ce que lui a fait polza. Toujours fidèle à lui-même, celui-ci continue son récit, comment il a réussi à survivre dans la forêt, jusqu'au jour où on l'a tabassé, comment il a rencontré Jacky, ou plutôt Saint Jacky, comme il préfère être nommé... Et, pourtant, ce Jacky est loin d'être un saint...

Toujours sous le charme des dessins de Manu Larcenet, c'est avec un certain plaisir que j'ai retrouvé Polza.
Larcenet fait toujours dans le noir et blanc et surtout le gris, avec en prime, de grandes planches au sens si profond, soudain interrompues par les dessins enfantins aux couleurs criardes.
L'histoire policière, quant à elle, commence à structurer le récit et prend de l'envergure. L'intrigue devient palpitante.

C'est donc "La tête la première" que je vais me jeter sur ce troisième tome...
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@Blast, tome 2
Je ne reviendrai pas sur le dessin de @Manu Larcenet, toujours aussi évocateur.
La tonalité de l'ensemble m'a elle semblé plus sombre que le premier épisode. Polza nous inspire ici moins de compassion, on le sent davantage manipulateur dans ses rapports avec le duo de flics chargé de tirer au clair l'affaire Oudinot et de voir quelle responsabilité y a notre anti-héros. Au point que l'un des deux enquêteurs "craque" et colle une beigne à Polza.
Ce dernier lui-même semble plus perdu. Retour forcé vers la civilisation, squats, chapardage. Des visages, des rêves qui le hantent. Son père, son frère, Carole ... Plus de blasts, plus de cet état d'extase qu'il recherche de manière frénétique, presque maladive. Seul Jacky parviendra à l'y emmener à nouveau. le Jacky du titre, le Jacky de l'apocalypse ...
Difficile de croire en l'humanité à la lecture de ces deux cent pages, comme une plongée hallucinée vers l'enfer. Polza pourrait faire sienne la maxime : "L'enfer, c'est les autres".
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Manu Larcenet. J'ai vite compris l'étendu de ses admirateurs! Alors j'ai retenté. Un autre genre.
On me prête Blast, et ça match.
C'est lourd, c'est masculin, très masculin, c'est quasiment taiseux. C'est noir.
Ca prend là où je ne m'y attendait pas.
Je découvre un graphisme incroyablement riche, des traits de toutes sortes, des ambiances profondément encrées où tous nos sens sont de la partie, des personnages aboutis et consistants en si peu de temps. Tous ces vilains à qui on leur en raconte pas. Des costauds qu'on n'a pas envie de croiser, même pas envie de les voir en peinture : certains tableaux sont difficiles à regarder en face. Scènes violentes bien senties.
Je regrette d'avoir mis si longtemps avant de dépasser le stade de la couverture. Je n'aurai jamais imaginé un tel scénario.
Et j'ai beaucoup aimé. Et encore...j'ai bien compris qu'il y a un tome 1 et 3, 4 à ne pas laisser filer!
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