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Critique de jeranjou


Négligeable : Une quantité si peu importante que l'on n'en tient pas compte…

Province natale, maison familiale : Un père ouvrier, retraité de l'atelier 22 d'un chantier naval et nouvellement atteint de la maladie d'Alzheimer… une quantité devenue négligeable qui a peur d'oublier les siens… et pardessus tout son fils Marco.

Chantier naval, atelier 22 : Une poignée d'ouvriers tiennent la pause pour une fois, peut-être pour la dernière fois… des quantités négligeables qui sont vouées à disparaître un jour ou l'autre dans notre beau pays désindustrialisé.

Paris capitale, exposition photo : Les clichés de Marco étalés un à un sur la table immortalisent ces gueules cassées de l'atelier 22, ces quantités désormais négligeables au regard des photos des victimes de guerres du bout du monde que parcourait jadis Marco au coeur des combats extraordinaires.

Eh Marco, réveille –toi, « on dirait que tu veux absolument rendre ton travail ordinaire » !

♫ je me connais je lâcherai pas l'affaire
Je vais piquet de grève comme on pique une colère
Plus têtu que tous les Vieil homme et la mer
Pour que continue le combat ordinaire ♪ (1)

Whaouh ! Quel album ! Ce tome deux où l'on retrouve avec grand plaisir le jeune photographe Marco et son Emilie jolie vétérinaire surpasse largement toutes mes attentes…

Parfois marrant, tellement touchant, enfantin par moments, souvent émouvant… bref toujours gagnant pour un album loin d'être ordinaire assurément…

Je ne peux que vous conseiller de faire le plein de super albums du combat ordinaire, ce second opus de la série se classant très largement dans le top de mes bandes-dessinées. Après Blast, encore chapeau, Monsieur Manu Larcenet !

(1) Paroles des Fatals Picards : le combat ordinaire fan de l'auteur je suppose.
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