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Les héritières américaines tome 1 sur 4
EAN : 9782280351249
336 pages
Harlequin (01/03/2016)
3.69/5   31 notes
Résumé :
Comment marier un marquis orgueilleux, libertin et sans fortune ?

Dans les salons de la bonne société londonienne, un faux pas ne pardonne pas. C’est pourquoi lady Belinda aide les jeunes Américaines en quête d’époux à éviter les erreurs de débutantes, et à reconnaître la perle rare : un lord fiable, sérieux, dont le titre leur assurera un avenir glorieux. L’exact opposé de ce lord Trubridge, qui vient lui demander sans détour un riche parti pour ren... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Fan de romans anglais du XIXème siècle du style de Jane Austen, je ne pouvais pas passer à côté de la nouvelle collection Victoria. (En aparté, la couverture du roman est magnifique et possède un velouté très agréable au toucher). Je remercie d'ailleurs au passage les éditions Harlequin et Babelio de m'avoir sélectionné pour cette Masse Critique.

La perle rare est le premier tome d'une trilogie : Lady Belinda Featherstone est une charmante jeune femme, d'origine américaine. Mariée à l'âge de dix neuf ans à un Lord anglais, elle se retrouve veuve à vingt huit ans. Ayant de l'expérience dans le domaine, elle devient marieuse et en fait sa principale activité : elle provoque donc les rencontres entre de jeunes et riches héritières américaines et des Lords anglais désargentés mais titrés. le jour où Lord Nicholas Trubridge, à la réputation sulfureuse, lui demande son aide pour se trouver une riche épouse, elle refuse de prime abord puis accepte de relever le défi...

Autant le dire tout de suite : si des lecteurs sont à la recherche d'un roman historique, il vaudrait mieux qu'ils passent leur chemin. En effet, les éléments représentatifs de la Régence (1795-1837) sont rares et très peu prégnants, dans le récit. Tout juste peut-on noter l'usage du corset, la présence de voiture à cheval avec un cocher ou les réverbères illuminés au gaz. Hormis ces quelques détails, j'avais le sentiment que le roman pouvait autant s'inscrire au XIXème siècle qu'au XXIème siècle : quelle grossière erreur! Nos deux sociétés sont pourtant complètement antinomiques!
De plus, s'il est évident que l'auteur a lu Orgueil et Préjugés et nous ressort quelques règles de bienséance représentatives de la haute société anglaise de cette période, (comme la présence du chaperon entre deux jeunes personnes du sexe opposé, pas plus de deux danses accordées à un seul homme, lors d'un bal, etc...), le reste me paraît bien peu crédible, notamment dans la relation entre Lady Featherstone et Lord Trubridge qui conviendrait bien mieux à notre époque qu'aux moeurs étriqués du XIXème siècle. Je pense que la période de la Régence est juste un prétexte pour l'auteur et que son but premier n'est pas d'écrire un roman historique, mais plutôt de permettre à un lecteur lambda de s'immiscer immédiatement dans son récit et de s'identifier directement aux personnages. Pour ma part, j'ai trouvé l'ensemble trop léger et le manque de référence du contexte social et historique de l'époque m'a fortement manqué, voire passablement agacé.

En revanche, les adeptes de romance, quant à eux, seront comblés. La relation entre Lady Feathestone et Lord Trubridge est intéressante et ne manque pas de piquant. En effet, j'ai trouvé que la psychologie des deux personnages principaux étaient très développée. Et je me suis même prise d'affection pour eux, notamment pour Lord Trubridge : je le trouvais très stupide et superficiel au départ, puis son personnage s'est de plus en plus étoffé et complexifié, au fur et à mesure de l'intrigue. En cela, j'ai retrouvé quelques éléments d'Orgueil et Préjugés.
Bien que l'intrigue est plutôt convenue et qu'il n'est pas difficile de deviner sa conclusion, la plume de l'auteur est très agréable et plutôt fluide.

En conclusion, j'ai été un peu déçue de prime abord car je m'attendais à un roman historique, ce qui n'est pas le cas. Puis, je pensais que la Perle rare ressemblerait davantage à un Orgueil et Préjugés du XXIème siècle, ce qui n'est pas totalement le cas non plus car les conventions sociales de l'époque sont peu respectées. En revanche, il s'agit d'une bonne romance mais dont l'inscription dans la période de la Régence est simplement un prétexte.
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Je remercie Babelio de m'avoir sélectionnée pour cette masse critique et les éditions Harlequin pour m'avoir permis de découvrir cette nouvelle collection et la plume de Laura Lee Guhrke.
Je tiens à préciser que je ne lis pas habituellement de romans des éditions Harlequin. Celui-ci mérite un 5 étoiles.
J'ai craqué pour cette romance historique pour différentes raisons.
D'abord, la couverture du livre est vraiment jolie et délicate et colle parfaitement avec le texte. Ensuite le style de Laura Lee Guhrke est très agréable à lire. Passées les quelques minutes d'appréhension face à ces noms anglais à retenir, j'ai vite pris mes repères et me suis laissée porter par l'histoire.
J'ai rêvé et j'ai plongé dans l'ambiance british avec délice: les corsets, les carnets de bal, le ton badin, les chaperons, les parties à la campagne, les règles de bienséance... Tout m'a ravi et fait penser à orgueil et préjugés ou encore les liaisons dangereuses.
J'ai aimé la romance entre les personnages. Certaines critiques déplorent que la trame soit cousue de fil blanc. oui ils s'aiment et ça se termine bien. Et bien franchement, ça fait du bien ! Ca change de ces histoires où tout finit mal, où les gens sont malheureux comme des pierres ou tout le monde meurt (ou un des amoureux).
J'ai apprécié les dialogues qui nous rappelle le décalage avec notre période.
J'ai aimé enfin l'histoire entre Belinda, une jeune américaine veuve qui vit à Londres et s'est reconvertie en marieuse après un mariage désastreux et le beau Nicholas à la réputation sulfureuse. Lorsque le père de Nicholas lui coupe les vivres pour le forcer à rentrer dans les rangs et trouver une épouse, le jeune lord se tourne vers Belinda, le modèle de droiture. Celle-ci consent à l'aider lorsque Nicholas croise le chemin de Rosalie, une de ses protégées et amies. Belinda craint pour la réputation de Rosalie et essaie de trouver une épouse à Nicholas pour le détourner de Rosalie. Nicholas est fortement attiré par Belinda et l'on découvre avec plaisir que ce n'est pas un débauché et un bon à rien coureur de dot.
J'ai apprécié la tension romantique et érotique entre les deux personnages. Certains passages m'ont étonnée d'ailleurs mais ravie. C'est très bien écrit.
Je ne pensais pas aimer ce genre de roman. C'est une belle découverte.
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J'ai longtemps eu honte de dire que je ne lisais que des romans Harlequin, les livres de cette maison d'édition étaient sans cesse dénigrés par mes chers professeurs de littérature et je rougissais chaque fois que j'allais au supermarché et que la caissière m'adressait un clin d'oeil en voyant la montagne de romans Harlequin à la couverture parfois suggestive que j'achetais. J'avais donc pris l'habitude de les lire en cachette et je les sortais rarement de chez moi. Mais quelques années plus tard, je peux en parler plus librement, notamment grâce au succès de certains romans "érotiques", ces livres passent mieux, certaines blogueuses parlent des romans Harlequin qu'elles lisent et j'ai donc voulu me lancer également à mon tour. En fait, pour être franche, c'est le premier roman Harlequin que je lis depuis... 4-5 ans, mais j'en ai quand même lu plus de 300 par le passé et ma collection préférée a toujours été "Les Historiques". J'adorais ces histoires de jeune fille noble qui tombait amoureuse d'un homme peu recommandable et je trouvais que le cadre historique apportait un petit plus à ces histoires d'amour et faisait battre mon coeur un peu plus vite. Quand je suis tombée sur ce roman, le synopsis m'a tout de suite rappelé Les Historiques d'Harlequin que j'aimais tant lire : une jeune femme froide, peu portée sur l'amour, qui rencontrait un homme séduisant mais inaccessible qui plus est dans l'Angleterre du 18e siècle. Il n'en fallait pas plus pour me séduire et me donner envie de lire ce roman, au point que je n'ai même pas remarqué qu'il n'appartenait pas à la collection Les Historiques mais à la collection "Victoria". Pour être franche, cela m'étonne qu'ils aient créé une nouvelle collection juste pour parler des romans qui se passent dans l'Angleterre victorienne car de très nombreux titres qui apparaissaient dans la collection Les Historiques avaient ce cadre pour contexte, c'est quelque peu redondant non ? Cette impression m'a suivie pendant toute ma lecture : créer une nouvelle collection était pour moi inutile (même si j'avoue que c'est ma période préférée pour les romans d'amour).

Passons donc au roman en tant que tel. Je pense que si j'avais lu le roman quand j'avais 20 ans, je l'aurais adoré et j'aurais mis une note bien plus élevée car tous les hommes que les ferventes lectrices de Harlequin aiment s'y retrouvent : une femme au caractère bien trempé qui ne veut pas tomber amoureuse, un homme avec une réputation sulfureuse et puis comme toujours ils dépassent les antagonismes, se rendent compte qu'il faut dépasser les apparences et la jeune femme finit par succomber au charme du séducteur et c'est le grand amour. Oui, ce livre aurait été parfait sous tous les angles pour moi à une époque, mais je pense que maintenant, je suis devenue plus cynique et plus pointilleuse, j'ai donc besoin de plus qu'une simple histoire d'amour et j'ai parfois trouvé l'auteure un peu naïve lorsqu'elle décrivait les sentiments des hommes présents dans le roman (on voyait vraiment que c'était une femme qui projetait sur les personnages masculins ses propres représentations de l'Homme "parfait").

Mais ce roman m'a malgré tout semblé plus intéressant que la plupart des romans publiés aux Editions Harlequin. En effet, il me semble que la "marieuse" et les "mariages arrangés" ne sont pas un sujet très fréquent dans les romans Harlequin. Ils ont tendance à nous vendre du rêve et on a l'impression qu'on tombe facilement amoureux et qu'on se marie toujours par amour. Or ici, les deux aspects sont abordés et de manière très nette. Belinda, l'héroïne, avoue qu'elle est tombée sous le charme de son mari et qu'elle s'est peut-être trop vite précipitée dans son mariage vu que lui ne l'aimait pas en retour. de plus, elle essaye toujours d'arranger des mariages entre des personnes qui peuvent tomber amoureux l'un de l'autre, mais parmi les couples qu'elle a mariés, certains ne sont pas basés sur l'amour et si elle les considère comme un échec, les personnes qui sont impliquées ont parfois un avis divergeant sur la raison, permettant d'élargir les raisons qui mènent à un mariage et de voir la société victorienne sous un autre angle, plus proche de la réalité selon moi (il serait utopique de penser qu'à l'époque toutes les femmes se mariaient par amour, ce que tend à suggérer la grande majorité des romans Harlequin).

J'ai également beaucoup apprécié le personnage de Belinda parce qu'elle est différente de la plupart des héroïnes des romans Harlequin. En effet, Belinda a déjà été mariée et ce premier mariage s'est révélé être un échec ce qui a permis d'aborder la sexualité sous un autre angle : pour une fois, l'héroïne n'est pas une jeune oie blanche dont le premier amour est le "bon" et dont la première fois se passe comme sur un nuage. Il est utile parfois d'arrêter d'idéaliser les relations amoureuses pour que toutes les lectrices puissent se retrouver dans le personnage principal. Autre point fort de ce roman est que les scènes de sexe ne sont pas si nombreuses que ça, j'avais peur que ce roman soit trop érotique comme certains romans que j'ai eu l'occasion de lire, mais il reste malgré tout assez soft, privilégiant la relation amoureuse et son évolution (ce qui n'est pas plus mal).

Mis à part ça, le roman se lit facilement, on retrouve les éléments qui ont fait le succès des éditions Harlequin mais j'ai mis uniquement trois étoiles car j'ai trouvé que l'histoire était trop prévisible (même si au début il y a un vrai doute pour savoir avec qui le marquis va finir, je n'étais pas sûre à 100% dans un premier temps, mais comme toujours - et malheureusement -, le suspens ne dure pas longtemps). Les ferventes lectrices d'Harlequin y trouveront leur bonheur mais je pense que j'en ai lus tellement que maintenant j'ai besoin de lire quelque chose qui sort un peu de l'ordinaire, avec une psychologie des personnages plus affinée. Je ne pense donc pas lire la suite de la saga "Les héritières américaines", mais les livres peuvent se lire de manière indépendante donc si vous ne lisez que ce roman, vous aurez un début et une fin, ça ne pose pas de problèmes.

Les personnes qui aiment les romans Harlequin apprécieront ce roman car elles y retrouveront les ingrédients qu'elles aiment : on est vraiment transféré dans une autre époque qui fait rêver avec ses bals et autres festivités d'une époque désormais révolue. Ce roman est également assez original pour cette maison d'édition et je pense que si je dois conseiller un roman Harlequin, il fait partie du top 10 grâce à l'originalité du traitement du personnage de Belinda. L'histoire n'en reste pas moins assez banale, mais je pense que c'est ce qu'on aime dans ces romans : on a envie de s'évader au loin pendant quelques heures, de vivre une belle histoire d'amour et de rêver un peu. 7/10.
Lien : http://satindiary.eklablog.c..
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J'ai bien aimé cette romance historique qui reprend les éléments habituels du genre tout en y insufflant une touche de modernité, peut-être grâce à la situation de départ ou à la personnalité de ses héros.

Le style de Laura Lee Guhrke est agréable et relevé d'une pointe d'humour bienvenue. J'ai aussi trouvé les personnages de Belinda et Nicholas sympathiques et attachants, leur couple fonctionnant plutôt bien.

Il manque peut-être "le petit truc" qui ferait que l'histoire se détacherait vraiment du lot, mais La perle rare m'a permis de passer un très bon moment et je vais donc enchaîner sans attendre avec le deuxième tome Des héritières américaines : Une épouse à séduire, qui met en avant un personnage rapidement croisé ici, Edie.
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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La perle rare est une romance historique écrit par Laura Lee Guhrke et publié chez Harlequin dans leur nouvelle collection Victoria.

A travers de cette collection, la maison d'édition nous propose un titre avec une nouvelle charte graphique. C'est à mes yeux un excellent travail éditorial. Harlequin conserve leur format poche, très caractéristique des romances, mais il nous propose une couverture avec un visuelle sublime et dont la matière est velouté au toucher, très agréable à tenir en main. Pour ma part, je trouve la couverture juste magnifique (et vous auriez beaucoup ri en me voyant caresser la couverture du livre dans le métro! Non non je ne suis pas atteinte, promis)

Les éditions Harlequin ne s'arrêtent pas uniquement à un très bon travail sur l'objet-livre. Avec La perle rare, il nous offre une romance historique sans faute, avec lequel je me suis véritablement régalée.

Dans ce livre, nous y suivons Lady Belinda, américaine de naissance, et veuve respectée de la société anglaise. Elle a pour objectif de trouver des maris aux jeunes débutantes américaines afin de leur éviter les faux-pas en société et de les éloigner des chasseurs de dots. Mais un jour, elle voit débarquer dans son salon Lord Trubrige un vaurien de la pire espèce qui cherche une riche fiancée et qui souhaite son aide. Mais bien sur Lady Belinda n'y voit pas du tout de cet oeil-là, et compte bien lui dire ce qu'elle pense.

Notre romance commence dans les grandes formes avec la rencontre de nos deux héros qui, bien évidemment fait des étincelles. Les personnages principaux ont deux forts caractères, et n'hésite pas à dire ce qu'ils pensent sans détour. C'est donc avec grand plaisir que nous suivons les nombreuses joutes verbales de nos héros. Pour ma part, j'apprécie les romances où les héros ne se sautent pas dessus au bout de vingt pages. Et c'est le cas ici, car au début Belinda et Lord Trubridge se détesteraient presque.

Mais le vrai plus de la perle rare reste l'intrigue. Dans la romance, on tombe vite dans les clichés et déjà vu. Je ne dis pas que ce livre n'en comporte pas mais je trouve pour ma part que la trame de fond est originale. Ici, l'auteur utilise les codes de l'époque, les thématiques suivantes: les mariages arrangés, les héritières américaines fortunés et les lords anglais titrés désargentés. Une part de l'originalité de ce roman réside dans le choix de notre héroïne. Habituellement, dans ce type de romance, nous suivons ici plutôt une héritière américaine qui va réussir à convertir le beau vaurien titré grâce à son amour. Pour autant l'auteur prend parti pris de réaliser une romance avec une veuve, qui organise des mariages arrangés. Elle aborde en arrière fond de sa romance les grandes thématiques du système de l'époque: le mariage, les convenances et les normes sociales, les distractions de l'époque (bals, ballades, invitations pour le thé...) Cette romance du point de vue historique est très bien menée. Elle met bien en avant la place de la femme et le rôle du mariage dans la société anglaise de l'époque.
Je suis une grosse lectrice de ce genre de romance et le seul point où je pourrais chipoter est que l'auteur ne nous place pas de dates. Nous ne pouvons pas situer la période de la romance (Géorgienne, Victorienne ou régences). On se doute avec la nom de la collection que cette romance est situé en période victorienne mais ce n'est qu'une supposition. Mais finalement, ce n'est qu'un détail.

Du côté des personnages, j'ai adoré Lady Belinda et Lord Trubridge. Une bonne romance repose sur le travail des personnages. Et je dois dire qu'ici, je n'ai pas eu à m'en plaindre. Je me suis très vite attachée à nos héros. Belinda est une jeune femme qui protège son coeur, suite à la désillusion de son précédent mariage. Lord Trubridge est au premier abord un dandy et un vaurien mais dès qu'on creuse sous la carapace, on comprend vite que son personnage est beaucoup plus que cela. Chaque personnage possède son propre passé, et ses propres douleurs de la vie. On comprends pourquoi ils sont devenus ainsi. C'est vraiment sympathique d'en savoir plus sur eux au cours de notre lecture.

La romance est également très bien travaillée. Nos personnages, malgré leur attirance mutuelle, ne s'apprécie pas au début du roman. Il font tomber leurs préjugés mutuelles au cours de leurs nombreux échanges. Il apprenne à se connaitre, et à s'apprécier. J'apprécie ce type de romance. Avec l'arrivé de l'érotisme au sein de nos lectures, on a de plus en plus de romances ou les héros se sautent dessus au bout de 50 pages, sans avoir échanger un mot. Ici ce n'est pas le cas, à mon plus grand plaisir. Et c'est ce que j'apprécie avec cette histoire, la romance s'installe petit à petit. Elle est crédible!

La plume de l'auteur est fluide et agréable à lire. Au niveau des dialogues, elle respecte parfaitement les convenances de l'époque en rigueur.

Comme toute romance, la fin est prévisible. Mais c'est avec mon plus grand plaisir que je l'ai vu arriver, des étoiles dans les yeux et un sourire aux lèvres. Pour ma part, La perle rare a très bien fonctionné. Et je vous la recommande.

En Bref,

La perle rare est à mes yeux une romance sans faute qui m'a fait passer une excellent moment de lecture. Elle présente une intrigue bien menée et des personnages bien construits. Les amoureux de jolis romans d'amour seront servis. Et pour ma part, je me suis simplement régalée avec l'histoire de Lady Belinda et de Lord Trubridge. La suite de cette série sort en juillet 2016 et je serais au rendez-vous.
Lien : http://leblogduneblondinette..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le plus difficile, lorsqu’on se piquait d’arranger des mariages, ce n’était pas l’imprévisibilité de la nature humaine, ni les vicissitudes de l’amour, ni même l’intervention des proches. Pour lady Belinda Featherstone, connue des riches familles américaines comme la meilleure marieuse d’Angleterre, la véritable difficulté tenait aux aspirations romantiques des jeunes filles.
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Je n’ai pas la patience de suivre les règles idiotes qu’on doit respecter pour courtiser une jeune femme. Les promenades avec chaperon, les papotages interminables où personne ne peut dire ce qu’il pense réellement, les dîners où la bienséance nous place chacun à un bout de table, les bribes de conversation privée derrière des partitions dans le salon, ne pas danser plus de deux fois ensemble au bal… tout cela est lamentable. Rien de ce que je pourrais apprendre d’une femme à travers le filtre des usages ne m’aidera à décider si je l’épouserai ou non. Les chaperons sont un obstacle à la formation d’un couple, non une caution.
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- J'essaie de ne pas nourrir d'espoirs vains, pour être franc, dit-il, perdant soudain son air amusé. Rien ne cause plus de douleur, de frustration et de déception que de vaines attentes.
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Le plus difficile, lorsqu’on se piquait d’arranger des mariages, ce n’était pas l’imprévisibilité de la nature humaine, ni les vicissitudes de l’amour, ni même l’intervention des proches. Pour lady Belinda Featherstone, connue des riches familles américaines comme la meilleure marieuse d’Angleterre, la véritable difficulté tenait aux aspirations romantiques des jeunes filles.
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Le désir ne dure pas. A ceux qui sollicitent mes services, je recommande de fonder leur union sur des bases plus solides : une affection sincère, des intérêts partagés, une vision commune de l’avenir.
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Vidéo de Laura Lee Guhrke
Va chercher bonheur plus bas :D - La vidéo en HD c'est encore mieux.
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Le book haul sur mon blog : http://bloggalleane.blogspot.fr/2016/02/book-haul-janvier-2016.html
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Récapitulatif des livres cités GRAPHIQUE : ? The Art of Tangled de Jeff Kurtti ? Rêves de princesses de Disney ? Gisèle Alain, tome 5 de Sui Kasai ? Arte, tome 3 de Kei Okhubo ? A Silent Voice, tome 5 et 6 de Yoshitoki Oima ? Bride Stories, tome 3 et 7 de Kaoru Mori ? 20 histoires de fées des neiges
ROMANS : (6.43) ? La perle rare de Laura Lee Guhrke ? La belle héritière de Liz Carlyle ? Les traversées de Solange Delhomme ? Personne d'autre que lui d'Erin Butler ? Hors limites, tome 4 : Pour survivre de Katie McGarry ? Dans la peau d'Erica de Michelle Painchaud ? Kayla Marchal, tome 1 : L'exil d'Estelle Vagner ? Tant qu'on rêve encore de Chris Killen ? Les filles au chocolat, tome 5-3/4 : Coeur poivré de Cathy Cassidy ? L'atelier des poisons de Sylvie Gibert ? Jusqu'à l'aube, tome 1 : La hyène de Perrine Rousselot ? Eldorado d'Hina Corel ? Des romances et des mots de Collectif ? Nouvelles Do Brasil de Collectif ? Colocs (et plus) d'Emily Blaine ? Les héritières, tome 1 : Il était une fois un duc de Tessa Dare ? Partir de Tina Selkis ? Entre mes mains le bonheur se faufile d'Agnès Martin-Lugand ? La ronde des désirs impossibles de Paola Calvetti ? L'agence de Madame Evensong, tome 1 : Dans les bras d'une héritière de Maggie Robinson ? Immaculée de Robin Detweiler ? Angelfall, tome 3 : L'ultime espoir de Susan Ee ? le silence de Mélodie de Sharon M. Draper ? André retrouvée de Sophie Kinsella ? Let the storm break de Shannon Messanger ? Grotesque, tome 1 : La belle et le maudit de Page Morgan
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