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Citations sur Beautiful bastard (124)

C’est très aimable à vous de m’offrir du café quand vous en faites, mademoiselle Mills. Mais si j’avais envie de boire de la boue, j’aurais rempli moi-même mon mug de terre dans le jardin en arrivant ce matin.
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- Je suis habituée à vos comportements de sale con. Mais Joel est sympa. J'y retourne.
Je mets ma main sur la porte et je m'approche de son visage :
- Je ne crois pas, non.
Mes lèvres frôlent son oreille, elle frémit.
- Vous comprenez, il veut quelque chose qui m’appartient et il ne l'aura pas.
Elle me foudroie du regard :
- Quel âge avez-vous ? Deux ans ? Foutez-moi la paix. Je ne vous appartiens pas.
- Tu le penses peut-être, murmuré-je en l'embrassant le long de son cou. Mais votre corps est d'un autre avis.
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Mon père disait toujours : « La meilleure façon d’apprendre un
job, c’est de passer beaucoup de temps à regarder faire les autres. »
« Pour arriver en haut de l’échelle, il faut commencer par le
bas, ajoutait-il. Deviens celle dont le PDG ne pourra plus se
passer. Son bras droit. Fais en sorte de leur plaire, et ils te
mettront le grappin dessus à la seconde même où tu obtiendras
ton diplôme. »
Alors je suis devenue irremplaçable. Et, sans aucun doute,
le bras droit. Mais en l’occurrence, je suis le bras droit qui, la
plupart du temps, doit se retenir de foutre son poing dans la
sale gueule du directeur en question.
Mon boss, M. Bennett Ryan. Beautiful bastard.
J’ai le ventre noué rien qu’en y pensant : grand, beau, le
mal incarné. Le type le plus puant, le plus imbu de lui-même
que j’aie jamais rencontré.
J’ai eu droit à tous les potins des secrétaires au sujet de ses
frasques légendaires. On croit rêver : tout ça juste parce qu’il
est beau gosse ? Mon père disait aussi : « Tu t’apercevras vite
que quand on regarde quelqu’un, on n’en voit que la moitié. »
J’ai eu ma dose de gars insupportables ces dernières années,
j’ai même couché avec quelques-uns d’entre eux entre le lycée
et l’université. Mais celui-ci les surpasse tous – et de loin !
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... Mais mon film préféré de tous les temps est Fenêtre sur cour.
- A cause de Jimmy Stewart ou de Grace Kelly? fait-il en m'embrassant dans le cou.
-Les deux. Plutôt Grace Kelly.
-Je vois. Tu as des tendances Grace Kelly...
Sa main remonte dans mes cheveux et replace une mèche qui s'est échappée de ma queue de cheval.
-J'ai entendu dire que Grace Kelly avait une bouche de suceuse, elle aussi.
-Tu l'aimes, ma bouche de suceuse.
-C'est vrai. Je l'aime surtout quand elle est pleine, réplique-t-il d'un air anodin.
-Tu sais, si tu la fermais de temps en temps, tu serais parfait, putain.
-Je serais déchireur de culottes silencieux, ce serait encore pire qu'un patron colérique déchireur de culottes.
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Mon père disait aussi : "Tu t'apercevras vite que quand on regarde quelqu'un, on n'en voit que la moitié."
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J’étais penchée vers la table, je lui montrais une série de
graphies quand c’est arrivé.
— Leur prévision pour la première étape-clé est un peu
ambi…
Je m’arrête en pleine phrase, le souffle coupé. Sa main appuie
doucement sur le bas de mon dos avant de descendre,
s’immobilisant sur mes fesses. En neuf mois de travail avec
lui, il ne m’a jamais même effleurée – pas volontairement, en
tout cas.
Et là, c’est clairement volontaire.
La chaleur de sa main se déplace sous ma jupe, ma peau
s’électrise. Chaque muscle de mon corps se tend, mon ventre se
liquéfie. Mais qu’est-ce qu’il fout ? Mon cerveau me crie de repousser
cette main, de lui dire de ne plus jamais me toucher,
mais mon corps a une autre idée. Les pointes de mes seins se
dressent, je serre les dents pour toute réponse. Trahison pectorale.
Mon coeur saute dans ma poitrine, une longue minute
passe, ni lui ni moi ne prononçons le moindre mot. Sa main
explore ma cuisse, ses caresses se font plus insistantes. Nos
respirations et le bruit sourd de la ville, en dessous, brisent
seuls le calme de la salle de conférence.
— Retournez-vous, mademoiselle Mills, ordonne-t-il
d’une voix calme.
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Monsieur Ryan se tient dans l’embrasure de la porte de
mon bureau, qui sert de vestibule au sien. Une voix tout sucre
tout miel, avec quelque chose qui sonne faux – du miel trop
dur, impossible à tartiner. Et des cailloux à la place du sucre.
J’acquiesce d’une grimace. Après avoir renversé de l’eau sur
mon téléphone, fait tomber mes boucles d’oreilles dans le
trou du lavabo, avoir eu un carton sur l’autoroute et dû attendre
que la police arrive pour constater ce que tout le
monde savait déjà – que c’était l’autre qui était en tort –, la
dernière chose dont j’avais besoin ce matin, c’était d’une remarque
acerbe de mon boss.
Manque de bol, M. Ryan ne connaît pas d’autre ton.
Je lui lance légèrement : « Bonjour, monsieur Ryan ! », avec
l’espoir qu’il me gratifiera de son habituel hochement de tête
sec en retour.
Mais quand je tente de m’éclipser pour atteindre mon bureau,
il grogne :
— Oui ? Bon… jour, mademoiselle Mills… Quelle heure
est-il dans votre petit monde ?
Je m’arrête et croise son regard glacial. Il a vingt bons centimètres
de plus que moi – avant de travailler avec lui, je ne
m’étais jamais sentie aussi petite. Ça fait six ans que je suis
chez Ryan Media Group. Et depuis son retour à l’entreprise
familiale, neuf mois en arrière, je me suis mise à porter le
genre de talons que je considérais jusque-là réservés aux top
models de Dolce & Gabbana, tout ça pour arriver à peu près
au niveau de ses yeux. Et, même ainsi, je dois toujours relever
la tête pour le regarder. Ça l’enchante, visiblement – ses yeux
noisette brillent chaque fois d’un éclat suspect.
— J’ai eu un début de journée plutôt désastreux… Ça ne
se reproduira plus, je lui réponds, rassurée – ma voix n’a pas
tremblé.
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Avec une détermination toute nouvelle, je tire sur ma robe, je lisse mes cheveux et je sors des toilettes, sans culotte mais pleine de confiance.
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C'est vrai qu'il est super beau. Mais il a une telle personnalité de merde qu'on arrive même plus a apprécier son physique.
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J’ouvre le coffre tout en lui lançant un regard de reproche. Je m’écarte pour lui laisser la place. Il enlève sa veste et me la tend. Je la balance dans le coffre.
— Doucement, proteste-t-il.
— Je ne suis pas votre valet de chambre. Rangez votre putain de manteau vous-même.
Il rit en se penchant pour soulever sa valise.
— Que de colère ! Je voulais juste vous la confier un instant, le temps que je mette mes affaires dans le coffre.
— Oh…
Les joues rouges, honteuse de m’être emportée pour rien, je récupère sa veste et la pose sur mon bras.
— Désolée.
— Pourquoi partez-vous toujours du principe que je me conduis comme un sale type ?
— N’est-ce pas ce que vous faites habituellement ?
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