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Marie de la mer tome 1 sur 3
Indépendant (03/09/2018)
4.21/5   28 notes
Résumé :
*** La trilogie Marie de la mer : romance, érotisme et passion ! ***

Depuis 1994, Annie Lavigne a publié plus d'une dizaine de romans chez des éditeurs reconnus, dont le best-seller Marie de la mer, vendu à plus de 17 000 exemplaires.

Cap-des-Rosiers, 1899.
Dans un petit village de Gaspésie, Marie, une jeune femme libre et sauvage, découvre l’amour et la sensualité avec le bel Antoine, en vacances au Cap. Mais la morale et la re... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
* https://lamedesmots.weebly.com/romance-historique/marie-de-la-mer-annie-lavigne *

Marie de la mer nous emmène au Cap-des-Rosiers en 1899. Nous y faisons la connaissance de Marie. Une jeune fille qui rêve de changements et d'évolution. Qui n'arrive pas à voir son avenir ailleurs qu'au Cap avec son père. Elle vit avec ce dernier qui est handicapé et dont elle s'occupe chaque jour avec la plus grande attention.
Marie, c'est une jeune fille qui rêve de devenir femme.
C'est alors que débarque le bel Antoine Boileau. Cet homme venu tout droit de la grande ville de Québec. Il est le cousin de sa meilleure amie Rosie.
Avec Antoine, Marie se perdra mais se trouvera en même temps. Avec lui, elle deviendra femme et découvrira les plaisirs de la vie, de l'amour. Antoine ce garçon qui devra inévitablement repartir dans sa ville à la fin de l'été. Ce garçon qui lui a volé le coeur.

Les villageois n'apprécient guère Marie qu'ils trouvent trop "libertine". Ils aiment surtout trop la critiquer pour voir ce qu'est réellement Marie, une jeune femme amoureuse. Une jeune femme que la vie n'a pas épargnée. Une jeune femme en avance sur son temps.

Avant tout, je remercie Annie Lavigne pour ce service presse. Ce fût pour moi une découverte puisque je n'avais jamais lu de romance historique. Et je dois l'avouer, j'avais des appréhensions. Des tas. Pourtant, l'auteure m'a conquise avec ce premier tome. Annie Lavigne a une plume fluide qui se laisse lire.
Je ne pensais pas pouvoir "rentrer" facilement dans ma lecture à cause de cette dimension historique mais l'auteure m'a prouvée le contraire puisque cela a été tout seul... comme un poisson dans l'eau. C'est donc un pari réussi pour l'écrivaine. J'aimerai connaître la suite des aventures de Marie dans le tome 2.


J'ai passé un bon moment aux côtés de Marie & ses proches. Ma lecture a été agréable et m'a convaincue de laisser une chance aux romances historiques qui peuvent cacher de belles histoires.
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Je remercie l'auteure Annie Lavigne pour m'avoir proposé ce SP via la plateforme simplement

Marie vie seule au Cap-des-Rosiers, avec « le Carol » son père qui à perdu l'usage de ses jambes lors d'un accident qui à coûté la vie à sa mère Madeleine.

Marie la douce avait dix ans lors de l'accident, elle à dû quitter les bancs de l'école, s'occuper de son père et cultiver les terres familiales pour subvenir à leurs besoins à tous deux.

1899, Cap-des-Rosiers, Québec, Marie à vingt ans et cultive les plus beaux légumes du village, les gens disent d'elle qu'elle est maintenant bonne à marier et qu'il faut qu'elle se trouve un homme. Mais la douce Marie ne l'entend pas de cette façon, elle veut trouver le bon, celui qui lui ferra battre le coeur.

Cet été là son coeur va papillonner pour le bel Antoine Boileau, un gars de la ville venue en visite chez son oncle.

Mais Marie sait qu'il ne la mariera pas, il va repartir à la ville, il est donc mal venue qu'elle s'affiche avec lui, pourtant elle ne peux s'empêcher d'être à lui ...

Dans cette romance historique et érotique, l'auteure nous plonge au coeur d'un village catholique où les moeurs étaient bien différentes de celle de nos jours. La jeune Marie vie en avance sur son temps, elle est vagabonde, fière, rêve de changement et n'a pas peur de tenir tête à un homme.

Nous suivons la vie de Marie sur une année à travers cinq chapitres qui correspondent à cinq moment de la vie de la jeune femme : Marie la Douce, Marie la Fière, Marie la Salope, Marie la solitaire et Marie la mère.

Je ne vous en dirais pas plus car les noms de chapitres en disent déjà beaucoup.

Les scènes érotiques sont assez nombreuses mais fort heureusement bien écrient, tout en douceur et sans vulgarité. BRAVO !

La plume de l'auteure est riche, poétique et douce peut-être un peu trop pour moi qui ne suis pas habituée aux romances historiques, car j'ai trouvé un manque de dynamisme lors de ma lecture.

En bref : Une histoire originale que je recommande aux amoureux des mots et de douce romance épicée.
Lien : http://surlesailesdunlivre.f..
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L'autrice, Annie Lavigne, nous fait voyager loin de la France car cette histoire se déroule au Québec.
Marie est une fille belle, un peu sauvage avec beaucoup de caractère. J'ai apprécié son côté nature et l'amour qu'elle porte aux gens qu'elle aime. Elle est prête à beaucoup de sacrifices pour ceux quelle aime mais pas au point de se perdre. Elle est attachante même si un peu trop libre parfois. Naïve, un peu.
Sa relation avec la mer est très belle et émouvante. Elle vit sur des terres peu accueillantes et encore sauvages dans des conditions parfois très difficiles notamment l'hiver.
Cette histoire est un hymne à l'amour fraternel, amical, amoureux avec toutes ses ambiguïtés et ses beautés.
J'ai aimé ce roman, ses personnages et l'univers où il se déroule. L'autrice m'a donné envie d'aller en Gaspésie.
Qui viendra avec moi retrouver Marie de la Mer ??? 🌊 🥰
Personnellement, j'irai continuer les aventures de Marie dans la suite de la saga.
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La superbe couverture m'a attiré au premier regard. J'avoue avoir un faible pour les étendues d'eau.
Férue de romances historiques, il m'était impensable de passer à côté de cette histoire. Me voici donc à découvrir l'un des romans d'Annie Lavigne.
J'ai été agréablement surprise du style d'écrit de l'autrice. J'ai ressenti avec force les émotions au travers les lignes. Certains passages érotiques ont fait papillonner mes sens et enflammer mes joues.
Je me suis projetée en 1899 avec une facilité déconcertante grâce à une écriture fluide, poétique et imagée. Quelques répétitions, selon les intentions de l'autrice de renforcer, d'accentuer certaines parties ou morceaux du récit.
Belle découverte.
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Le commentaire de Céline :
Marie a tout juste 20 ans lorsqu'elle rencontrera Antoine (le cousin de ses amis) qui est venu passer l'été dans son village. le premier homme pour qui son coeur battra, le premier homme qu'elle aimera et surtout le premier homme qui la prendra. Mais Antoine doit repartir à Québec pour finir ses études d'avocat. Charles, son ami d'enfance, reviendra vivre au village pour prendre la place du docteur. Il épousera une belle de Québec. Mais Marie est de plus en plus belle et Charles n'a de yeux que pour elle. Elle acceptera de devenir sa maîtresse même si elle sait qu'elle risque de briser son mariage. Comme c'est un petit village, très vite les cancans feront vivre un calvaire à Marie surtout qu'en 1899, c'était un péché mortel d'avoir des relations avant le mariage et encore plus avec un homme marié. J'ai vraiment adoré ce roman ! Annie Lavigne nous écrit son roman en deux écritures, une écriture plus poétique (comme si elle voulait qu'on pardonne à Marie les gestes qu'elle a posé) et une écriture plus terre-à-terre. C'est un excellent roman d'époque qu'Annie Lavigne nous raconte tout le travail que les gens doivent faire pour vivre ainsi que la jalousie vis-à-vis des
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
– Marie la douce, es-tu vraiment aussi douce qu’on le dit ? susurra Antoine.
Je sentis mes mains devenir moites et les battements de mon cœur s’accélérer. Mais j’essayai de garder la tête froide, pour ne pas que ce grand gaillard de la ville remarque qu’il pouvait me troubler avec quelques mots.
– Quand on m’a trouvée sur le rivage, l’eau salée de la mer avait rendu ma peau aussi douce que du satin.
– Moi, je vais t’appeler Marie la fière.
– Pourquoi « la fière » ?
– Parce que tout à l’heure, quand tu dansais et que tout le village te regardait, tu avais l’air d’une fille fière.
– Si j’ai l’air de quoi que ce soit, c’est sans le vouloir. Et les gens du village, je ne dansais pas pour eux.
– Non, tu dansais pour moi.
Je plongeai mon regard pétillant dans ses yeux sombres.
– C’est vraiment ce que tu penses, Antoine le faux pêcheur ?
– Je pense que tu dansais juste pour moi, précisa-t-il en pressant sa main contre ma cuisse.
Mon cœur fit un bond dans ma poitrine.
J’avais envie de sentir sa main remonter le long de ma cuisse... mais j’avais aussi envie de le gifler pour son arrogance ! Cela me fâchait qu’il ose prétendre que je dansais pour lui. Ou plutôt, cela me fâchait qu’il ait compris que je dansais pour lui. Je n’étais pas une morue que l’on pouvait pêcher, et je ne serais sûrement pas sa prise ce soir !
Tranquillement, il se pencha vers moi. Ses lèvres étaient tout près des miennes. « Comme ce serait bon de les goûter… » me dis-je, puis je me ressaisis. Au moment où Antoine tenta de me voler un baiser, je détournai la tête et descendis de la charrette.
– Si tu veux que je t’embrasse, il va falloir que tu gagnes plus qu’une simple course, Antoine Boileau ! soutins-je en montant les marches de la galerie.
– Ah oui ! Et qu’est-ce qu’il faut que je gagne ?
– Si tu ne le sais pas, tu ne me mérites pas ! lançai-je en entrant dans la maison.
– Salut, Marie la fière ! On se retrouvera bientôt…
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Antoine lança son grand sac au fond de la charrette, puis il me tendit la main pour m’aider à descendre. Lorsque nos doigts se touchèrent, j’en fus troublée. Et je le regardai droit dans les yeux.
Je vis le remous.
Le remous des vagues qui déferlent contre la falaise.
Les vagues qui fouettent ma peau.
J’imaginai ses mains se posant sur mes épaules, descendant dans mon dos, effleurant mes fesses… puis remontant sur ma nuque et détachant le ruban de mes cheveux...
Je mis le pied sur le sol et lâchai sa main. Je sentis alors mon visage qui avait rougi sous une bouffée de chaleur.
– Marie, je te présente mon cousin Antoine, le fils de Nicéphore Boileau, dit Charles, qui n’avait rien remarqué. C'est chez lui que j'ai habité durant mes études à Québec. Comme j'ai profité de leur hospitalité durant des années, il s'est dit qu'il pouvait bien profiter de la nôtre, en venant passer ses vacances au Cap.
– Belle prise, mon Charles ! osa Antoine en me fixant dans les yeux.
Je le fusillai du regard.
– Voyons, Antoine ! s’étonna Charles. Tu sais bien que je suis fiancé à Joséphine, qui est toujours à Québec. La belle prise que tu tiens, c’est la Marie du Carol de la dernière terre.
Charles et Antoine s’amusaient bien en parlant de moi comme si j’étais la dernière morue qu’ils venaient de pêcher. Je les laissai faire sans répliquer ; les garçons aimaient bien s’imaginer que les filles étaient des poissons qui n’attendaient que leur appétissant hameçon pour mordre… Ça leur donnait le goût d’aller à la pêche…
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Un pays inhabité, ça a beaucoup de charme. C’est pur, telle l’eau coulant d’une source. C’est tout lisse et doux, puisque les hommes ne se le sont pas encore approprié. Ils n’ont pas déraciné ses arbres ni soulevé ses pierres. Ils ne l’ont pas labouré et ensemencé. Ils n’ont pas enfoncé leurs grosses mains dans sa terre vierge. Ils ne l’ont pas encore recouvert de leurs maisons et de leurs chemins. Un pays inhabité est nu, tout prêt à être caressé. Un pays colonisé, c’est une terre que l’on fait sienne en la rendant fertile.
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L’amour du Seigneur était ce qui me faisait préférer la lumière à l’obscurité et accepter dans mon cœur même ceux qui me voulaient du mal. C’était ce qui me gardait de la haine, de la colère, de la jalousie et de la rancune ; ce qui me faisait apprécier la beauté des fleurs, des arbres et de la mer. C’était ce qui me poussait à vouloir devenir meilleure, à ouvrir mes ailes pour monter toujours plus haut vers le ciel.
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L’espace d’un instant, j’imaginai que nous partions vivre ailleurs, loin des commérages et des regards accusateurs, quittant le Cap pour toujours. Que nous partions fouler de notre jeunesse pleine d’espoir le Vieux Continent, la terre de France, la patrie de Victor Hugo, de Balzac, de Baudelaire… Cette patrie que j’avais connue à travers les livres, à travers les vers, et qui m’attirait tant
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