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Le Cycle de Pendragon tome 3 sur 5
EAN : 9782253152705
576 pages
Le Livre de Poche (17/04/2002)
3.98/5   171 notes
Résumé :
«Arthur n'est pas digne d'être roi. Pion de Merlin, il est de basse naissance. Inconstant, mesquin, cruel et stupide, c'est une brute ignorante et bornée. Les gens disent tout ceci, et bien pire encore, au sujet d'Arthur. Laissez-les faire. Quand tout est dit, quand tous les arguments sont épuisés, ce simple fait demeure : nous suivrions Arthur jusqu'aux portes de l'Enfer, et même au-delà, s'il le demandait. Montrez-moi un autre homme qui puisse se prévaloir d'une t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Avec Arthur, le troisième tome du Cycle de Pendragon, cette série en arrive enfin à ses éléments les plus centraux. Je croyais que cela allait raviver mon intérêt… eh bien, pas tout à fait. le jeune Arthur est maintenant grand, il va devenir Dux puis Grand Roi, rassembler autour de lui des chevaliers de valeur, etc. Mais je suppose que le meilleur reste à venir parce que les aventures racontées ici ne me revenaient pas en mémoire. de plus, je me questionne de plus en plus sur les choix de l'auteur Stephen Lawhead. Par exemple, j'avais accepté avec scepticisme l'intégration d'Atlantide, mais faire de Guenièvre et de Lancelot des Irlandais plutôt que des Bretons ne me paraît pas du tout nécessaire. Je sais bien que de très nombreuses versions de ces légendes circulent et que, quand on écrit sur elles maintenant, il faut innover, mais certaines décisions sont parfois discutables.

Si le deuxième tome était marqué par les conflits entre les Bretons eux-mêmes puis contre les Saecsens, eh bien, dans ce troisième tome, on remet ça. Arthur doit lutter contre les insurrections des petits rois de Bretagne, dont la plus importante est celle de Morcant, et guerroit contre les Saecsens. Mais voilà que les Angli se mettent de la partie, puis les Irlandais et même les Picti. Bref, on retrouve des batailles, des batailles et… ah oui, des batailles. Dans les romans de fantasy ou historiques, j'aime bien un affrontement épique qui devient le point culminant du roman. Quelques escarmouches préalables peuvent servir à démontrer l'habileté au combat des protagonistes et faire monter les enjeux, mais trop d'engagements me font l'effet contraire. C'est comme s'il n'y en a pas un plus important que les autres, ça me paraît une suite sans fin de péripéties qui ne mènent nulle part. C'est d'ailleurs l'impression que me laisse le roman puisqu'il ne semble pas y avoir d'antagoniste principal, qu'une succession de petits rivaux qui meurent les uns après les autres et qui sont remplacés rapidement par d'autres.

J'en suis venu à me poser la question suivante : pourquoi Arthur, Merlin et les Bretons se battent-ils ? Ils luttent pour leur survie, bien évidemment, mais pour quoi d'autres ? Leurs anciennes coutumes ? J'ai été tenté de répondre qu'elles cédaient devant le christianisme mais je me suis ravisé. Quelles sont-elles au juste ? Elles sont personnifiées par Merlin et le peuple des fées (les Atlantes exilés) puis montrées à travers les tactiques militaires. Quoi d'autres ? Les noms et les appelations ? Je trouve que l'auteur, Stephen Lawhead, aurait pu mieux représenter leur mode de vie, que ce soit à travers des cérémonies funèbres, des mariages, n'importe quoi ! L'accent qu'il a mis sur la guerre aurait pu être dirigé un peu plus vers la société. À part Morgian (j'y reviendrai plus bas), le seul autre personnage féminin est la reine Gwenhwyvar et elle est très peu présente. Plus de scènes intimes, s'il vous plaît !

Aussi, quand je pense aux légendes arthuriennes, il me vient en tête les aventures des chevaliers de la Table ronde. Ils guerroyaient, bien sûr, mais ils chevauchaient en quête du Graal ! Ça viendra, vous direz, mais j'ose espérer que ce ne fut pas leur seule aventure. Je veux lire des chasses au trésor, des rencontres énigmatiques, du mystère, de la magie, etc. Les principales mésaventures qui ont réussi à me captiver furent les rencontres entre Merlin et Morgian, la reine de l'Air et des Ombres, une sorcière envoûtante, dangereuse et surtout imprévisible. Je souhaite la revoir dans les tomes ultérieurs. Ces épisodes étaient, selon moi, les meilleurs. Je trouve dommage que la relation entre Merlin et Arthur se limite essentiellement à des conseils très techniques, d'ordre politique ou militaire, exception faite de quelques visions du futur. J'aurai souhaité que soient exploités des rapports maitre-pupille d'ordre plus général, portant sur la moralité, le Bien et le Mal, le sens de la vie, des trucs du genre.

Pour finir, un petit index des personnages aurait été le bienvenue, m'aurait facilité un peu la tâche. Il n'y a pas des centaines de noms à retenir mais un certain nombre quand même. Au moins, la carte du début aide à situer les aventures en Bretagne. Et puis, autant finir sur une bonne note : j'ai bien aimé les descriptions des lieux, ils étaient clairs et très évocateurs. Après maints comptes rendus de batailles très techniques, c'étaient des moments où la plume de l'auteur trouvait enfin un peu de poésie. Selon moi, c'est important pour capter cette atmosphère, cet univers celtique et fantastique.
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Bien sûr et c'était écrit, Arthur est le seul à sortir l'épée du bloc de pierre. Mais devant l'incrédulité des roitelets venus à Londinium pour l'élection du grand roi il doit réaliser cet exploit plusieurs fois sans jamais convaincre car Merlin Emrys est là et on parle d'enchantement. Qu'à cela ne tienne, essayez par vous mêmes, ignares, loupé, ça marche pas, seul Arthur y parvient. Cela ne suffira pas, pensez un gamin de quinze ans, cependant l'assemblée fait un geste faute d'être grand roi, il sera Duc de Bretagne, Dux Britannicum. C'est Merlin qui rit dans sa barbe car grand roi il le sera, demain ou après-demain, peu importe, on a le temps.
Cette fois le récit nous est conté par trois voix différentes, Pelleas ami de Merlin, du peuple des fées, c'est à dire parent de la Dame du Lac, mère de Merlin et d'Avallach, le roi pécheur, grand-père de Merlin, puis par Bedwyr ami d'enfance d'Arthur et de Cai et enfin par Gildas le disciple de Merlin.
Certes le récit s'essoufle un peu mais resté un grand enfant c'est avec la même joie, le même entrain que j'ai lu ce bouquin. L'avantage de trois visions des choses et donc de trois façons d'écrire le récit réside dans la façon d'appréhender l'histoire, enchanteresse pour Pelleas, guerrière pour Bedwyr et spirituelle pour Gildas (Aneirin en celte), le point commun restant l'établissement du royaume de l'été, c'est à dire la paix en terre de Bretagne, volonté de Taliesin père de Merlin, c'est, cependant sans compter sur les Pictis, Saecsens, Angli et Scots ou Irlandais et bien d'autres barbares envahisseurs forcément horriblement méchants...

La fin est surprenante et appelle la suite.
Il s'agit pour moi d'une relecture et autant je me souvenais parfaitement des deux premiers tomes autant celui-ci avait quitté, provisoirement, ma mémoire, le poids des ans, sûrement !
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Trop de guerres tue la guerre.

Malgré mon intérêt pour la légende arthurienne, ce tome dédié au Duc puis Roi de Bretagne aura englué mon attention dans trop de conflits et trop d'affrontements. La narration reste belle et même poétique dès qu'elle aborde la nature et la dimension magique du récit mais, soit mes yeux se sont fatigués à déchiffrer les transcriptions gaéliques des noms des personnages, connus pour la plupart, soit je me suis simplement lassée des coups d'épée, bref, je me suis ennuyée.

J'avais vraiment beaucoup apprécié le tome précédent dédié à Merlin mais celui-ci me fait passer mon chemin pour le prochain.


Challenge PAVES 2015 - 2016
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D'une manière générale, ce fut une lecture pas trop mauvaise, mais pas exceptionnelle non plus.
C'est tout simplement l'histoire du règne d'Atour, comment il s'y est pris pour fédérer les clans bretons pour former son royaume. le livre se déroule donc sur un grand nombre d'années, et est raconté par 3 personnages différents.
Mais c'est essentiellement des récits de batailles, ponctués de prières à Dieu, et de beaucoup de références à la religion. Ca devient vite lassant.
Le style est facile à suivre, c'est un bon point positif pour l'histoire.
Sans dévoiler la fin, je me suis dit qu'elle n'appeler pas vraiment de suite, ce qui m'a paru étrange étant donné que la série compte 5 tomes. Je viens donc de m'apercevoir que les 2 derniers tomes sont une retour en arrière, racontant apparemment plus précisément les périodes passées sous silence du n°3. Par curiosité je vais continuer ce cycle, j'y trouverai peut-être ce qu'il m'a manqué dans cette lecture : le récit de la vie au quotidien à la cour du roi Arthur.
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Ce Tome 3 commence une quinzaine d'année après les évènements finaux du Tome 2, pendant l'adolescence d'Arthur.
Il relate ses débuts, son parcours jusqu'au trône de Bretagne et ses guerres menées contre les invasions barbares (le tout aux côtés de Merlin), au travers du point de vue de trois de ses compagnons et serviteurs.
Les paysages, endroits et combats son décrits de manière à la fois poétique et réaliste.
En effet, Il est facile de s'imprégner de cette atmosphère de l'Ancienne Bretagne.
L'histoire est passionnante même si on pourrait se lasser des références et louanges (un peu trop fréquentes à mon goût) faites au "Bon Dieu".
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Penses-tu que ce soit sage ?" demande Ectorius [...]
- Non, répondit Merlin, c'est la folie même de les laisser faire.
- Dans ce cas, pourquoi...? [...]
- Les morts le sont pour longtemps, dit Merlin. Mieux vaut avoir vécu tant que l'on était en vie, non ? De plus s'ils réussissent, ils auront conquis un géant, ils seront invincibles !
- Et s'ils échouent ?
- Alors, ils auront appris quelque chose sur les limites de l'homme.
- Une coûteuse leçon, me semble-t-il, marmonna Ectorius.
- Elle n'en aura que plus de valeur à leurs yeux.
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Et il m'apparut que c'est ainsi que l'esprit voyage vers Dieu : il commence son voyage dans les ténèbres, se met en route dans le danger et la confusion, et lutte pour s'élever vers la lumière éternelle qui l'attire et le soutient toujours...
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[...] il était inutile d'essayer de persuader Merlin une fois qu'il avait donné son avis - autant convaincre une montagne d'arracher ses racines ou une rivière d'inverser son cours.
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Avec un sourire satisfait, Morcant empoigna l'épée à deux mains et tira. Le robuste roi s'arc-bouta en poussant des grognements. Son visage s'empourpra et ses muscles se tendirent sous l'effort. Mais l'épée était aussi solidement coincée que jamais. Il était impossible de l'ébranler. Il renonça, vaincu.
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[...] En cela, tu ne fais qu'un avec le reste de l'humanité : les insensés haïssent ce dont ils ont peur.
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De naissance mystérieuse je suis recueilli par Elphin, seigneur de Caer Cam. Je deviens le Grand Barde de Bretagne qui aura la vision du Royaume de l'Eté, salut de l'Ile des Forts. Mon nom signifie Front Clair, je suis :

Taliesin
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