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Le Cycle de Pendragon tome 5 sur 5

Luc Carissimo (Traducteur)
EAN : 9782253153566
478 pages
Le Livre de Poche (15/10/2002)
3.76/5   118 notes
Résumé :
" Arthur, revenu sur les lieux de sa guérison miraculeuse, a été réveillé au milieu de la nuit par la vision d'un temple où la Coupe du Christ brillait d'un éclat comparable à celui du soleil. Le Pendragon est convaincu que cette vision était un signe du Roi des Cieux lui demandant d'édifier une demeure pour le Graal. La construction du Temple du Graal marquera le début d'une saison de paix et d'abondance qui durera mille générations. "

Mais c'était c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Enfin, je suis arrivé au bout de cet long et ennuyeux Cycle de Pendragon. Ceux qui ont lu mes critiques peu élogieuses des quatre premiers tomes ne seront pas surpris si mon appréciation de ce cinquième, le Graal, est dans la même lignée. Je pourrais la résumer ainsi : mon calvaire est enfin terminé !

Était-ce si terrible ? Non, pas vraiment. L'auteur Stephen Lawhead a essayé de donner un angle original aux légendes arthuriennes et c'est tout à son honneur. Et sa plume n'était pas mauvaise. Toutefois, je ne l'ai pas trouvé particulièrement bonne ou intéressante non plus. Elle était trop centrée sur l'action à mon goût.

Je vais néanmoins essayer de lui des points positifs. D'abord, il me semble que, dans le Graal, on retrouvait moins de batailles que dans les tomes précédents. Quoique, après qu'Arthur ait vaincu toutes les tribus celtes et germaniques de la région, il ne lui restait plus tant d'ennemis. Sauf ceux du passé, j'ai été ravi par le retour de Morgian.

Ensuite, j'ai aussi beaucoup apprécié les trahisons de Lancelot et Guenièvre – pardon, Llenlleawg et Gwenhwyvar – ainsi que tout ce qui tournait autour du saint Graal. Légendes arthuriennes obligent ! Ces aventures mystérieuses donnaient un côté plus humain (et plus intéressant) au roi Arthur et même à Merlin.

Malheureusement, ce fut trop peu trop tard. Mon opinion de cette série ne pouvait plus s'améliorer et je dois admettre que, à plus d'un moment, je lisais en diagonal. Ça n'aidait pas à me sentir investi dans ma lecture et à l'apprécier à sa juste valeur mais je ne crois pas que cette valeur aurait été beaucoup mieux.

Après cinq tomes de près de 500 pages chacun, je regrette de ne pas avoir appris tant sur les légendes arthuriennes, Que du réchauffé à quoi on a collé des origines nouvelles (par exemple, Merlin descendant des Atlantes) qui devaient être la théorie en vogue à l'époque. Je devrai me tourner vers d'autres auteurs pour raviver mon intérêt.
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Le cycle de Pendragon de Stephen LAWHEAD est l'une des nombreuses versions contemporaines de la légende arthurienne. Son originalité tient au fait qu'il remonte très en amont dans la vie des principaux protagonistes, autorisant ainsi l'auteur à poser un certain nombre d'hypothèses jusque-là inédites dans les oeuvres de Fantasy traitant de ce sujet.
Ainsi le premier tome de la pentalogie est-il consacré à Taliesin. Figure emblématique de la mythologie celtique, il relève tant du personnage historique que de la légende, ce poète du VIème siècle étant parfois identifié à Merlin. Ce n'est toutefois pas le parti de LAWHEAD qui préfère le présenter comme son père dans le cycle de Pendragon.
Merlin, dont les premières années de la vie sont narrées dans le deuxième tome du cycle, est le fruit de l'amour de Taliesin et de Charis, une princesse rescapée de l'Atlantide, dont une poignée de ressortissants a trouvé refuge en Bretagne. Les pouvoirs de Merlin sont ainsi justifiés par le fait que les atlantes ne sont pas des humains comme les autres, à commencer par le fait qu'ils bénéficient d'une longévité hors du commun, et que Taliesin est doté d'un don de visionnaire exceptionnel.
Dans le troisième tome, consacré à Arthur, le cycle de Pendragon se démarque moins des autres interprétations modernes de la légende. On retrouve ainsi les repères habituels de la matière de Bretagne, de l'ascension d'un roi à la tête d'un pays jusqu'à son inévitable chute.
Quant aux deux derniers tomes du cycle, ils sont transversaux de ce qui est narré dans le volume consacré à Arthur. Ils content des épisodes de la vie du Grand Roi passés sous silence dans le volume qui lui est consacré.
L'intégralité du cycle est servie par une écriture simple mais efficace. On est loin de la finesse de la prose d'une Marion Zimmer BRADLEY, ou d'une Mary STEWART, mais Stephen LAWHEAD sait capter l'attention de ses lecteurs grâce à son sens de l'action. Il va toujours à l'essentiel, prenant toutefois son temps pour décrire les scènes de bataille et les moments relevant du mysticisme. Ces derniers sont particulièrement nombreux dans les deux premiers volumes du cycle, les premières occupant une bonne partie du troisième tome. Dans les trois romans, cela se traduit par des longueurs regrettables, tempérées toutefois par des changements de narrateur entre chaque volume, ce qui relance habilement l'intérêt de la lecture.
Quant aux deux derniers tomes du cycle de Pendragon, leur écriture plus tardive est emblématique de leur statut de pièces rapportées. Ils sont totalement dispensables et n'apportent rien d'essentiel à la trilogie initiale, si ce n'est le plaisir de retrouver des personnages éminemment romanesques. On y retrouve aussi les mêmes ingrédients et longueurs que dans les romans précédents, à savoir des scènes de batailles innombrables dans Pendragon, et le mysticisme de la quête du Graal dans le roman éponyme.
Au final, si le cycle de Pendragon est une oeuvre bien trop longue, il n'en demeure pas moins un divertissement de qualité. Les connaisseurs de la légende arthurienne y puiseront quelques idées originales, les autres y découvriront à moindre effort la plupart des éléments fondateurs de la matière de Bretagne.
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Ce cinquième tome vient clore le Cycle Pendragon.
D'un point de vue chronologique, l'action se déroule dans la foulée du Tome4 (qui pouvait se résumer à une chasse aux barbares et à des combats sans fin).
Ce dernier livre se démarque des autres par son côté mystérieux.
Malgré certaines longueurs et (une fois de plus) un peu trop de bondieuseries, on prend plaisir à vivre des balades dans de sombres forêts ou des marais lugubres et assister à l'oeuvre de la plus perfide des sorcelleries.
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avec un titre aussi accrocheur que Graal, on ne pouvait que s'attendre à bien plus important, plus difficile, plus prenant que la guerre contre les envahisseurs. Ici, la foi même de notre roi Arthur serait mise à l'épreuve, et pas par n'importe qui. J'étais heureuse de retrouver Morgian. A force d'avancer dans mon récit, et si je ne l'avais pas remarqué avant ce cinquième tome, il est vrai que son histoire s'était réglée un peu trop facilement à mes yeux dans les tomes précédents. On en fait une ennemie jurée de Merlin, quelqu'un avec un vrai pouvoir, mais on finit par la voir vaincue assez rapidement finalement.

Ce tome 5 va nous permettre de comprendre ce qu'il est advenu de Morgian pour mieux comprendre pourquoi sa chute semblait si « facile » dans le tome 3.

Intéressant aussi, l'auteur a utilisé cette fois la voix de Gwalchavad (équivalent de Galahad, we guess) pour raconter sa version de ces faits. Ce n'est pas un choix anodin pour la trame de son récit, mais ça apporte donc une nouvelle fraîcheur à l'histoire – et on ne peut s'empêcher de se dire que l'exercice auquel s'est prêté Lawhead tout au long des cinq tomes est intéressant, puisqu'il aura eu quand même un nombre assez important de narrateurs.

C'est avec beaucoup de regrets que j'ai tourné la dernière page.
Lien : https://juliejuz.wordpress.c..
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Nous arrivons au bout de la route, et à la suite logique du cycle : la recherche du Saint Graal.
Le savant mélange de classique et d'originalité , de spiritualité et de paganisme est toujours intelligemment distillé. En revanche, l'intrigue est moins prenante et les rebondissements sont trop prévisibles.

Il n'en demeure pas moins les qualité d'écriture et l'envie de connaître la fin de l'histoire
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Le mal [...] ne connaît pas de repos et n'est jamais rassasié : c'est un invité qui toujours dévore son hôte, une arme qui blesse tout ceux qui cherchent à la manier.
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La vie est courte et la mort longue. Utilise le temps qu'il te reste pour faire la paix avec toi-même.
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C'est un bien triste jour qui se lève, quand un homme ne peut dire ce qu'il pense.
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La confiance est, à mon sens, la plus fragile des vertus : toujours vulnérable, elle vole facilement en éclats et, une fois brisée, ne peut jamais être complètement restaurée.
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Un des traits les plus curieux, chez les humains, veut que l'apparence d'une chose soit tenue en plus grande estime que sa véritable nature.
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De naissance mystérieuse je suis recueilli par Elphin, seigneur de Caer Cam. Je deviens le Grand Barde de Bretagne qui aura la vision du Royaume de l'Eté, salut de l'Ile des Forts. Mon nom signifie Front Clair, je suis :

Taliesin
Hafgan
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