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EAN : 9782916141831
80 pages
L'Arbre vengeur (14/04/2012)
3.96/5   36 notes
Résumé :
Si « aucun homme n’est une île », certains aspirent néanmoins à découvrir celle qui les rendra heureux. Le héros de ce récit, l’un des derniers et des plus intenses de D.H. Lawrence, a choisi de quitter le continent pour se tailler un royaume à sa mesure. Mais où trouver sa plénitude ? Comment être à soi-même un territoire fini ? Botaniste qui tente d’ordonner le chaos du monde ou maître qui organise son domaine au milieu de la mer, l’insulai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Un cabotage existentiel dans le sillage de L'homme qui aimait les îles, de D. H. Lawrence. Trois escales, trois îles, un texte qui aurait pu être l'esquisse de trois tableaux de marine, le thème et le titre s'y prêtaient.

Trois étapes, trois métamorphoses d'un projet ambitieux: créer un univers, un monde à soi, dans un espace clos par les flots. 
Espérer une renaissance dans un lieu idéal, ordonné, loin de la foule et du chaos d'une société d'après guerre bouleversée, en créant une communauté factice où les élus qui accompagnent le protagoniste, "l'insulaire", ont été choisis avec habileté.


Aborder la première île pour y faire son nid, un cocon douillet où ne peut éclore que le bonheur, puis la fuir et l'oublier.
Accoster la deuxième pour y trouver refuge, se déshabiller, défaire les mailles du filet, le trouer et s'échapper encore pour ne pas être piégé.
Enfin jeter l'ancre sur la troisième, s'arrimer à cette ultime parcelle de terre, fixer l'horizon sans que plus aucun signe de vie ne s'y dessine et peut-être enfin accueillir la plénitude, le néant ou une révélation.


Avec L'homme qui aimait les îles, nouvelle écrite en 1926, soit quatre ans avant sa mort, D.H. Lawrence semble nous dire que le bonheur ne réside ni dans un lieu idéal, parfait ou perfectible, ni dans une quête matérialiste mais dans un lieu intime, un îlot imprenable que chacun d'entre nous cache au fond de lui comme un trésor enseveli et, qui ne demande qu'à se réveiller par le biais d'une quête intérieure spirituelle voire mystique libérée de toutes entraves.

En tout cas une navigation inattendue dont les escales nous invitent à profiter de l'empreinte des saisons sur les paysages grâce à l'oeil averti de notre protagoniste, botaniste et naturaliste.

Utopie ou dystopie? il faudra suivre les rêves, les errances, les cauchemars et les désillusions de Cathcart, anti-héros plus qu'héros de cette nouvelle pour apprécier le spectacle final dont la chute offre aux lecteurs de nombreuses pistes de réflexions et interrogations. Une partition marine, sombre et lumineuse, dans les brumes celtiques où il dérive tel un bateau fantôme à la lueur d' Orion et Sirius.


La préface de Thierry Gillyboeuf nous éclaire sur la genèse de L'homme qui aimait les îles : un texte en fait nourri de la vie personnelle et privée de D. H. Lawrence avec notamment la référence à "Rananim"une des petites communautés utopiques créées par l'écrivain, des expériences décevantes qui le feront renoncer à la quête d'une île géographique réelle et d'un lieu rêvé.

Une nouvelle crépusculaire, un conte philosophique portés par une écriture sobre, lyrique et poétique. Une introduction pour découvrir peut-être une autre facette de ses talents, le récit de voyage Crépuscule sur l'Italie.
Un texte beau et émouvant à lire et à relire.
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Trois îles, de plus en plus petites, que le héros de D.H. Lawrence, Cathcart, va successivement habiter, dans sa quête de solitude, de silence et d'horizon maritime à contempler.

Curieusement, il commence par une île où il envisage d'implanter une petite colonie humaine avec régisseur, garçons de ferme, gouvernante, maçon, charpentier. Il est le Maître, bienveillant, se rendant compte assez vite que la bienveillance n'est pas perçue comme telle. Il en vient à désirer quitter l'île qui engloutit son argent en travaux dont la vanité lui apparaît peu à peu à mesure que croît son insatisfaction.

Alors, une deuxième île où il s'installe avec un vieux charpentier, un jeune homme, une veuve et sa fille qui l'amène malgré lui vers le sexe de façon "automatique" dit Lawrence. Grossesse, mariage, naissance, insatisfaction pour Cathcart, il est temps de songer à une nouvelle île où il partira seul.

Dans la troisième île, sa préoccupation est le silence, perturbé pour lui par des moutons qu'il fait embarquer par un navire dès que l'occasion se présente. Reste un chat et c'est encore trop, il disparaît de lui-même. Puis vient la neige qui engloutit tout sous des mètres, maison, collines, rochers, île tout entière et peut-être, qui sait, la mer... La neige serait-elle pour Cathcart une Moby Dick imprévue?

Tout au long de cette jolie et attachante nouvelle, les réflexions métaphysiques de Cathcart procurent au lecteur de nombreuses opportunités de réflexion. Sur la nature, d'abord, avec ses fleurs variées au printemps, fleurs que Cathcart souhaite identifier à tout prix dans l'indifférence de ceux qui l'accompagnent. Sur l'homme, la femme, leurs besoins l'un de l'autre, "automatiques" ou sentimentaux. Sur la solitude et l'écoute du silence dans le mugisement perpétuel de la mer, ce silence bruyant qui ne semble pas perturber Cathcart.

Que d'idées, de sentiments et d'interrogations exprimés par Cathcart durant ses séjours îliens, accompagnés par Orion, Sirius et la mer. Chaque lecteur a tout loisir de réfléchir au sens des choses, à l'importance qu'il leur accorde, aux livres -- Cathcart les fait suivre d'île en île car il lui sont indispensables -- , en lisant et relisant des extraits de ce très beau texte du fabuleux D.H. Lawrence.

Je penserai à lui d'une manière différente chaque fois que j'arpenterai le sentier du littoral à Bandol au bord duquel il séjourna de novembre 1928 à mars 1929, face à l'Ile Rousse qui n'a pu l'inspirer puisque ce livre a été publié quelques années avant cette étape varoise de son auteur. Je relirai toujours à chaque passage la plaque évoquant son passage dans cette maison qui n'existe plus.
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« C'était un homme qui aimait les îles »
Magistral, écume, vague, ressac, « L'homme qui aimait les îles » est une déambulation sur le sable labyrinthe. L'empreinte laissée après la pluie immanence, l'un des plus beaux livres au monde. Il est là, l'homme.Le regard en plongée vers l'horizon plénitude. Quête d'île à portée de rêve et de désir. L'intense détermination, coquillage qui ne vacille pas de par la force du vent. L'homme est attiré par l'appel d'une autre île que sa natale. Franchir le pont des doutes, nager vers l'île vierge à bâtir. Transmutation. L'homme (double de D.H. Lawrence) misanthrope, altruiste, bienfaiteur, visionnaire va rassembler l'épars. Cette île est un symbole.
« Non. Une île est un nid qui abrite un oeuf, et un seul. Cet oeuf étant l'insulaire lui-même. »
Trente-cinq ans, et une île, la possession d'un macrocosme. Tout est pur, volontaire et tenace. Les rebords sans frontières, l'invisibilité qui forge les profondeurs intrinsèques. Écho des vagues-pensées.
« Ainsi semble-t-il que même les îles aiment se tenir compagnie. » « Vous êtes dans l'autre infini. »
L'homme aime les îles et les gens. La responsabilité envers les hôtes de son île, les accueillir, leur prouver sa compassion, démontrer sa droiture, leur apprendre l'autarcie.
« Et l'insulaire n'était plus M. Untel. Pour tous les habitants de l'île, même pour vous, il était « le Maître ».
Transmettre, vivre sur l'île, l'exactitude ne vacille pas. L'homme est bon, vaillant, pragmatique. L'île porte-voix, porte-vagues et exaltation. Les saisons sont des vertus, des messages, des forces ultimes.
« le Maître n'était pas un tyran. Oh non ! C'était un Maître délicat, sensible et beau. Mais à sa façon, c'était un poète. Ils l'écoutaient chapeau à la main. »
Homme parfait, l'île est dentelle, espérance et renaissance. L'homme est flexible. Les îles paraboliques d'un cheminement intérieur. Néanmoins, les îliens ne sont pas tous magnanimes et parfois de bien mauvais compagnons. La tempête s'élève, le manteau de l'homme, du Maître s'envole dans les affres et les trahisons. L'île dénudée, rochers coupants et pain perdu. Il quitte son île, emmène dans ses poches meurtries, l'oeuf. Renouveler sur une île plus petite, la scène magnifique, avec des fidèles choisis comme compagnons. « L'homme qui aimait les îles » va chuter (peut-être) : le complexe de l'Albatros. Être piégé par ses démons intérieurs. Fuir la deuxième île telle la mauvaise herbe soufflée de rancoeur. Une double lecture s'invite subrepticement de parabole vêtue. La troisième île, mythe de Sisyphe, solitude meurtrière, la faim et la soif, les souffrances tenaces et rebelles, l'homme va-t-il mettre son genou dans le creux du sable ? S'écrouler ? L'hostilité des lieux semble un corps à corps devenu. Mirages et cauchemars, la mer encercle les errances et les perditions. Noire, gagnante, souveraine, Maîtresse devenue. L'As de pique noyé dans les turbulences. Confrontation des intériorités, la vague frappe et aveugle l'homme. Que va-t-il se passer ? La symbiose de tout entendement : Robinson Crusoé symbolique, mourir ou revivre ? Lisez ce texte sublime, d'évasion, de quête initiatique. D.H. Lawrence conte. Il n'écrit pas. Si vous faites oeuvre de silence, vous entendrez les chuchotements, les prières vertueuses, les îles chapelles et renaissantes, le Maître dire. Culte, lumineux, sablier infini, de quintessence, « L'homme qui aimait les îles » est une métaphore majestueuse. Lire face à la mer cette merveille et vous verrez comme tout change. Traduit à la perfection de l'anglais par Catherine Delavallade. Lire avec attention la préface brillante et apprenante de Thierry Gillyboeuf. Collection : L'arbuste véhément. Publié par les majeures Éditions L'Arbre Vengeur.
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Un homme assez riche possédait plusieurs îles qu'on suppose situées au large de l'Ecosse. Il commence par s'établir sur la plus grande. Il y dépense beaucoup d'argent pour améliorer les condition de vie des habitants. Mais quand il s'aperçoit qu'en retour il ne reçoit pas grand chose et qu'au rythme où vont les choses, il risque d'y laisser toute sa fortune, il la revend et part s'établir sur une plus petite, dans une maison plus modeste et avec le minimum de serviteurs. Il y écrit un livre de botanique, couche avec une jeune servante sans ressentir ni amour ni attirance. Quand elle lui apprend qu'elle attend un enfant, il prend la décision de s'enfuir à nouveau pour aller s'installer complètement seul sur une île encore plus petite. Y trouvera-t-il le bonheur et l'apaisement qu'il n'a pas pu trouver dans les deux premières ?
Ce texte assez court (65 pages) est une des dernières nouvelles écrites par D.H.Lawrence, écrivain connu surtout pour son chef d'oeuvre « L'amant de Lady Chatterley ». « L'homme sui aimait les îles » (plus que les hommes) relève de la fable, du conte philosophique et même de la parabole un tantinet nihiliste. Que veut nous dire Lawrence avec cet histoire d'homme qui change trois fois de cadre de vie ? Veut-il nous faire partager sa vision pessimiste de la société, l'idée selon laquelle les rapports humains sont faussés par l'intérêt, l'hypocrisie et l'envie ? L'amour lui-même n'est-il qu'un leurre, une pitoyable illusion ? Sans doute. Mais il nous semble qu'il faut aller au-delà de cette figure d'égocentrique doublé de misanthrope qui finit quasi paranoïaque fuyant la moindre présence animale et humaine pour considérer que chacune des îles correspond à une phase, à une étape de l'existence humaine. Première île : c'est celle de la socialisation, des contacts humains, de l'idéalisme, de l'activisme et d'une certaine forme d'expansion.. le temps de la jeunesse. Deuxième île : c'est celle de la réalisation, de l'accomplissement, de la matérialisation des possibles. L'homme écrit un livre et fait un enfant. le lecteur pensera immanquablement au fameux proverbe arabe : « Plante un arbre, écris un livre et fais un fils et tu auras réussi ta vie » (sans l'idée de réussite bien sûr). L'âge adulte. Troisième île : L'homme déçu de tout se replie sur lui-même, semble ne plus rien attendre de la vie et n'a plus envie de réaliser quoique ce soit. Il en est arrivé au stade de la contemplation, du renoncement, de la vieillesse et de la mort. Vue sous l'angle symbolique, cette nouvelle est un petit chef d'oeuvre même si l'on n'approuve pas le pessimisme noir qui l'inspire.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Cette nouvelle est l'une des dernières oeuvres de Lawrence (1926), une de ses préférées aussi d'après la préface. Pas de place ici pour l'optimisme : Lawrence est un misanthrope fini, ce court texte est sans appel à ce propos. Pensez donc : Un homme, Cathcart c'est son nom, achète une ile pour y créer une utopie où chacun connaitrait le bonheur. L'affaire tourne mal, le projet n'est pas économiquement viable et puis ses gens l'escroquent. Ah bravo ! Voilà ce qu'il en coûte de faire confiance en la nature humaine ! Direction donc, une île plus petite pour se consacrer à l'écriture. En passant, en matière de domesticité la voilure est drastiquement réduite. Pas suffisamment sans doute, car Cathcart engrosse une de ses gens. Pas d'amour ici, juste de la pitié. Et pour ne rien arranger, la jeune femme tombe enceinte. le petit gigot mis au monde finit d'achever la déchéance de cette seconde île. Mieux vaut rester seul. C'est chose faite sur la troisième île où Cathcart finit par haïr les moutons et son chat.

On peut ne pas adhérer à ce pessimisme noir et cette misanthropie pathologique et reconnaitre que quand même, punaise, qu'est-ce que c'est bien écrit ! le bouquin n'est pas bien gros mais il se dévore à toute vitesse, la lecture n'étant jamais arrêtée par quelque obstacle. C'est limpide, beau et quand c'est fini on regrette de ne plus en avoir à se mettre sous la dent.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Mais lorsque vous vous isolez sur une petite île dans l'immensité de l'espace, alors l'instant présent se met à se gonfler et à se dilater en grands cercles, la terre ferme disparaît, et votre âme sombre, nue et insaisissable, se retrouve dans le monde dépourvu de temps, où les chariots des prétendus morts dévalent à toute allure les vieilles rues des siècles, et des âmes se pressent sur les trottoirs que, dans l'instant, nous appelons le temps jadis. Les âmes de tous les morts reprennent vie et palpitent activement autour de vous. Vous êtes dans l'autre infini.
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Il passait de longs moments debout, le visage blanc et anguleux, ses yeux bleus perçants et perdus dans le lointain, à contempler farouchement et presque cruellement la mer sombre sous le ciel sombre.
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Mais lorsque vous vous isolez sur une petite île dans l'immensité de l'espace, alors l'instant présent se met à se gonfler et à se dilater en grands cercles, la terre ferme disparaît, et votre âme sombre, nue et insaisissable, se retrouve dans le monde dépourvu de temps, où les chariots des prétendus morts dévalent à toute allure les vieilles rues des siècles, et des âmes se pressent sur les trottoirs que, dans l'instant, nous appelons le temps jadis. Les âmes de tous les morts reprennent vie et palpitent activement autour de vous. Vous êtes dans l'autre infini.
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Sa seule satisfaction était d'être seul, absolument seul, et de se laisser pénétrer par l'espace. Seulement la mer grise et les quelques arpents de son île baignée par la mer. Pas d'autre contact. Rien d'humain qui eût mis ce qu'il y avait d'horrible en contact avec lui. Seulement l'espace humide, crépusculaire, baigné par la mer ! C'était là la nourriture de son âme.

Pour cette raison, il était très heureux quand la tempête faisait rage ou que la mer était forte. Rien, alors, ne pouvait l'atteindre. Rien ne pouvait venir du monde extérieur jusqu'à lui.
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Et pourtant l'île était tellement agréable. Lorsque le chèvrefeuille embaumait et que la lune étincelait sur la mer, alors, même les plus grincheux s'y sentaient étrangement attachés. Vous étiez pris de nostalgie du passé, d'une nostalgie sauvage; du temps passé, peut-être, du lointain passé mystérieux de l'île où les coeurs battaient différemment. D'étranges flots de passion vous envahissaient, d'étranges désirs charnels violents, des idées cruelles. Le sang, la passion, les désirs qu'avait connus l'île. Des rêves mystérieux, rêves à demi éveillés, aspirations à demi évoquées.
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Vidéo de D.H. Lawrence
Lady Chatterley de Pascale Ferran : Entretien avec Michel Ciment (2006 / France Culture). Par Michel Ciment. Réalisation : Pierrette Perrono. Photographie : Pascale Ferran • Crédits : Sipa. Le 11 novembre 2006, dans son émission “Projection privée” diffusée sur France Culture, Michel Ciment recevait la réalisatrice Pascale Ferran pour s'entretenir avec elle autour de son film “Lady Chatterley” : une adaptation cinématographique d'un roman de l'écrivain britannique D. H. Lawrence. Pascale Ferran expliquait notamment les raisons pour lesquelles elle avait choisi d'adapter la deuxième version du livre, intitulée “Lady Chatterley et l'Homme des bois”. “Lady Chatterley et l'Homme des bois” (“John Thomas and Lady Jane”) est un roman du Britannique D. H. Lawrence publié en 1927. Deuxième des trois versions du roman polémique de 1928 “L'Amant de lady Chatterley”, il s'en distingue par l'absence de scènes crues et plusieurs variations, notamment à la fin. Moins connu que la version définitive, “Lady Chatterley et l'Homme des bois” a servi pour la mini-série télévisée britannique de Ken Russell diffusée en 1993, et l’adaptation cinématographique française de Pascale Ferran sortie en 2006, où jouent Marina Hands, Jean-Louis Coulloc'h et Hippolyte Girardot.
Sources : France Culture et Wikipédia
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