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E. Frédéric-Moreau (Traducteur)Jean-Louis Curtis (Préfacier, etc.)
EAN : 9782268056616
186 pages
Le Serpent à plumes (15/09/2005)
3.7/5   25 notes
Résumé :
" Le scandale ne connut pas de bornes le jour où la femme du vicaire s'enfuit avec un jeune homme sans le sou. "
Ce roman possède la vertu de raconter avec une sensibilité rare, la découverte de la sensualité chez une jeune femme de la bonne société anglaise confrontée à un homme fruste et fort. Un " Gitan " de condition plus modeste, mais " rayonnant d'aura sexuelle et d'exubérance vitale ". La prouesse est que Lawrence parvient à adopter avec une belle jus... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Est-il utile de présenter encore ce fils de mineur dont la liberté totale lui a coûté quelques années d'exil, lui qui haïssait les contraintes sociales et l'hypocrisie de la société anglaise confite. Lui qui fut l'un des premiers à si bien peindre l'ambivalence du sentiment amoureux, la violence du désir, les gradations du sentiment amoureux, à une époque où l'essentiel de la littérature s'alimentait de tous les problèmes de la vie en société, du positionnement social, de l'argent et de l'ambition. Lui qui d'un livre à l'autre a exploré l'approfondissement de la subjectivité de l'homme en proie à ses instincts naturels au contact notamment de la nature nous livre ici une excellent livre où une jeune femme anglaise découvre la sensualité au contact d'un homme frustre et fort de condition plus modeste qu'elle, un gitan.
On est loin des clichés habituels du « elle succomba sous son charme », puisqu'ici le désir est éprouvé mais non identifié. La jeune Yvette découvre le désir avec cet homme qui la regarde « intensément » avec « un sourire presque imperceptible » qui retrousse ses lèvres, et ses yeux qui « ne souriaient pas, et leur expression insinuante se durcit farouchement. » Et le « regard éloquent des yeux noirs qui infailliblement semblaient la pénétrer jusqu'en un point vital et inexploré. »… Je vous laisse deviner la suite du rite initiatique. Enfin, sachez qu'« un affreux spasme, assez violent en effet pour la tuer, secoua son corps blanc tout recroquevillé »…
Un récit écrit peut-être avec sa plume la plus enlevée même si le merveilleux « L'amant de lady Chatterley » nous a tous laissé un souvenir impérissable… N'est-ce pas ?

4.25/5
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Lecture courte (186 pages !) et prenante.

Au début, je me suis crue dans une histoire à la Vipère au poing, vu l'ambiance familiale, mais en fait non. Ensuite, j'ai eu peur de sombrer dans une idylle à la Cartland, mais encore raté. Il y a aussi un soupçon de surnaturel, avec les prédictions de la vieille gitane, mais on n'est pas non plus dans le registre fantastique assumé... Enfin, cela aurait pu aussi être un roman "catastrophe", mais pas vraiment non plus... Il ya bien la petite Yvette qui a le feu aux fesses et fait de l'oeil au fameux Gitan, mais ce n'est pas un roman d'amour, ni une initiation érotique non plus...

Bref, c'est plus facile de dire ce que ce roman n'est pas que ce qu'il est !!!

Et bien que j'aie apprécié la lecture, je me demande tout de même quel était le projet de l'auteur, parce que sincèrement, à part l'exposé sur les névroses intrafamiliales - au demeurant passionnantes ! - et les préjugés sur les Gitans, je ne vois pas trop...

N'empêche que la fin, je ne l'avais pas vue venir, et rien que pour ça, je pardonne volontiers à DH Lawrence cette sensation de manque de direction que j'ai ressentie à le lecture de son pourtant par ailleurs bien sympathique roman !
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c'est certes un beau texte, dont les mots effleurent les sens. mais après avoir lu " L'amant de Lady Chatterley", je n'ai pas ressenti les mêmes émotions.On aurait aujourd'hui beaucoup de mal à trouver plausible l'histoire de cette jeune fille vivant dans une cure au milieu de personnes rigides et étouffantes . le contenu a un peu vieilli malgré tout!
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C'est beau, terriblement sensuel
là où les "émois de jeunes filles" prennent tout leur sens: l'éveil d'une sensualité liée à un refus des conventions.
à mettre entre les mains des jeunes filles et des jeunes hommes!
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C'est court. C'est bien. C'est l'attraction vers ce qui est différent, interdit, l'envie de faire autre chose que les autres. Morceau de bravoure: le sauvetage de l'héroïne par le gitan lors de la crue du fleuve.
Personnellement, je ne garde de D.H. Lawrence que "Le serpent à plumes" (L'amant de Lady Chatterley, pas encore lu)
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Elle restait étendue, regrettant de ne pas être une bohémienne. Vivre dans une roulotte, camper, ne jamais mettre les pieds dans une maison, ignorer l'existence d'une paroisse, ne jamais regarder une église.Son coeur s'endurcissait, s'emplissait de répugnance à l'égard de la cure. (...) Chez les bohémiens, pas de salle de bains, mais du moins, pas d'égouts non plus. Ils vivaient à l'air pur. A la cure, jamais il n'y avait d'air pur. Jamais. Et l'âme de ses habitants respirait le moisi jusqu'à la puanteur.
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I’m not sure one shouldn’t have one’s fling till one is twenty-six, and then give in, and marry!’
This was Lucille’s philosophy, learned from older women. Yvette was twenty-one. It meant she had five more years in which to have this precious fling. And the fling meant, at the moment, the gipsy. The marriage, at the age of twenty-six, meant Leo or Gerry.
So, a woman could eat her cake and have her bread and butter.
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Vidéo de D.H. Lawrence
Lady Chatterley de Pascale Ferran : Entretien avec Michel Ciment (2006 / France Culture). Par Michel Ciment. Réalisation : Pierrette Perrono. Photographie : Pascale Ferran • Crédits : Sipa. Le 11 novembre 2006, dans son émission “Projection privée” diffusée sur France Culture, Michel Ciment recevait la réalisatrice Pascale Ferran pour s'entretenir avec elle autour de son film “Lady Chatterley” : une adaptation cinématographique d'un roman de l'écrivain britannique D. H. Lawrence. Pascale Ferran expliquait notamment les raisons pour lesquelles elle avait choisi d'adapter la deuxième version du livre, intitulée “Lady Chatterley et l'Homme des bois”. “Lady Chatterley et l'Homme des bois” (“John Thomas and Lady Jane”) est un roman du Britannique D. H. Lawrence publié en 1927. Deuxième des trois versions du roman polémique de 1928 “L'Amant de lady Chatterley”, il s'en distingue par l'absence de scènes crues et plusieurs variations, notamment à la fin. Moins connu que la version définitive, “Lady Chatterley et l'Homme des bois” a servi pour la mini-série télévisée britannique de Ken Russell diffusée en 1993, et l’adaptation cinématographique française de Pascale Ferran sortie en 2006, où jouent Marina Hands, Jean-Louis Coulloc'h et Hippolyte Girardot.
Sources : France Culture et Wikipédia
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