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Seuls au monde tome 1 sur 3
EAN : 9782012036482
352 pages
Hachette (02/09/2013)
4.05/5   320 notes
Résumé :
« Ta mère te crie que tu vas louper ton bus. Tu ne prends ni le temps de la serrer dans tes bras ni de lui dire que tu l'aimes. Forcément? Tu dévales juste l'escalier et tu sprintes jusqu'à l'arrêt de bus. Sauf que, si c'est la toute dernière fois que tu dois voir ta mère, tu te mets à regretter de ne pas avoir pris le temps. Y compris de ne pas avoir raté le bus. Là, le mien arrivait, alors j'ai sprinté. » Dean aurait vraiment dû dire au revoir à sa mère. Lui, son ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (102) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 320 notes
Même si la couverture n'est pas des plus merveilleuses, je me suis laissée tenter par cette nouvelle trilogie ayant lu quelques bonnes critiques sur babelio (la couverture est franchement moche).

Il faut dire que la fin du monde, les catastrophes en chaîne, c'est mon truc.

Dès le départ, j'ai vraiment accroché avec le narrateur, Dean. C'est un jeune lycéen. Pas le premier de la classe, ni le plus fort, ni le plus beau mais un mec touchant et drôle très humain. le langage employé est très jeune (il écrit dans un carnet) alors soit on accroche soit on déteste. Moi, j'ai complètement adhéré. je trouve que ça colle très bien au personnage.

Dean et son frère Alex partent pour le lycée. Une immense averse de grêle comme on n'en n'a jamais vu s'abat sur leur car scolaire. Ils ont juste le temps de pénétrer dans un centre commercial où ils se retrouvent bloqués avec quelques jeunes et des petits.

Au début, ça n'a pas l'air terrible d'être enfermés dans un centre commercial. C'est même le rêve de pas mal d'entre nous. Il faut donc s'organiser. Veiller sur les plus jeunes, faire avec les humeurs de tout le monde, dresser un camp....

Les conditions se durcissent. La grêle n'est pas le seul problème.
Ce n'est qu'un début.
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Lorsque j'ai reçu cet exemplaire non corrigé du premier tome de Seuls au monde, j'ai tout de suite su, grâce au superbe résumé, que ce livre allait me plaire. Suspense, action, intrigue... tout prédestiné le lecteur à passer un agréable moment dans cette histoire qui semblait quelque peu noire.

Les premiers événements se déroulent assez rapidement, tout s'enchaîne en un rien de temps, le lecteur n'a même pas le temps de se rendre compte de ce qu'il arrive, ou même de reprendre son souffle, tant Emmy Laybourne captive son attention.

Dans un même temps, nous faisons la rapide connaissance des nombreux (jeunes) personnages, sans pour autant retenir leur prénoms ou un détail de leur personnalité, tant ils sont nombreux. Néanmoins, cet examen plus approfondi du caractère de chacun se fera naturellement, au fil de l'avancement des pages. Très vite, tous ses enfants deviennent attachants, ils émeuvent le lecteur, et ne nous laisse pas indifférent. Leur courage, leur force de volonté, leur naïveté et leur solidarité prouvent leur union envers et contre tout (et peut prouver, dans un même temps, l'intelligence et la coalition des enfants, qui, même sans adultes, peuvent arriver à se débrouiller tout seul. Leur autonomie est remise en jeu, tel un énorme test pour définir leur degré de liberté).

Je n'ai pas parlé de l'atmosphère, alors que c'est cet univers sombre qui peuple la plus grande part du roman. le cadre est assez phénoménal ; l'apocalypse est là, la fin du monde approche, tout est noir, obscur, oppressant... Mais Emmy Laybourne ne manque pas d'imagination, et pour protéger les enfants, elle les fait se cacher dans un immense centre commercial. Qui n'a jamais rêvé d'être enfermé pendant quelques heures (voire quelques jours, semaines), dans un centre commercial, avoir tous les produits pour lui tout seul... le rêve ! Et bien c'est ce que propose notre auteure dans son roman, mais le cadre qu'elle appose à cet environnement fait très vite redescendre notre fougue pour l'enfermement cloîtré dans un grand magasin.

J'ai totalement adhéré à cette histoire. Les personnages sont très attachants, on ne se lasse pas d'eux. Ils sont tous très différents, autant au niveau caractère qu'au niveau de l'âge, et on chacun une spécificité qui les différences les uns des autres. Leur langage assez enfantin rend le niveau de lecture agréable, fluide et sympathique, et permet à chacun de se plonger aisément avec eux.
Par son histoire hors du commun, Emmy Laybourne fascine, accroche avec forces ses idées, et ancre une bonne fois pour toutes l'esprit du lecteur dans le chaos le plus total de la fin du monde. SI j'avais déjà eu l'occasion de découvrir pas mal de films sur une potentielle fin du monde, les livres papiers étaient une très grande nouveauté pour ma part, et j'en suis conquise. Aucun ennui, que du bonheur !

Le dénouement du livre promet beaucoup d'actions. Déjà que le texte en lui-même est sous haute pression et ne se relâche jamais, la fin est un véritable rebondissement, qui promet déjà beaucoup. J'ai déjà hâte de retrouver ses charmants personnages, et de découvrir enfin, comment l'auteure va réussir à boucler son récit.

Suite à ce premier tome quasiment parfait, qui a répondu à toutes mes exigences et mes espoirs, j'attends avec impatience la parution du second volume, qui sera, à mon avis, encore meilleur que celui-ci. (En tout cas, je mise beaucoup dessus !)
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Premier volet qui se lit très vite mais pour lequel j'ai fait durer le plaisir pour plusieurs raisons : d'une, je suis partie en vacances à Prague (donc, pas trop de temps et c'est ce qui explique mon absence de Babelio cette dernière semaine), de deux, je ne me sentais pas de lire un livre catastrophe alors que j'étais dans l'avion (je sais, c'est très bête d'être superstitieuse, d'autant plus que là, il est question d'une toute autre catastrophe) et de trois, j'ai voulu faire durer un peu le plaisir, histoire de ne pas passer au second tome deux jours après. Ici, le lecteur fait la connaissance de Dean (le narrateur) et de son frère Alex qui, croyant partir au lycée un jour comme les autres, se retrouvent contre leur gré pris dans un terrible accident de grêle lors du trajet en bus qu'ils effectuent tous les matin pour aller étudier. Cette fois-ci, ce terrible orage va de loin dépasser tout ce qu'ils ont pu voir jusqu'alors puisque cela va se cumuler avec une rupture du réseau,chose inédite afin de vous faire comprendre l'ampleur des dégâts. Obligés de se réfugier dans un supermarché avec les autres élèves présents dans la car, Dean et Alex étaient loin de s'imaginer en quittant le domicile parental le matin même qu'ils ne reverraient probablement jamais leurs parents et, qui plus est, en vie ! Livré à eux-mêmes et sans adultes, tous ces adolescents et jeunes enfant vont alors devoir s'organiser pour tenter de survivre ! Sans la présence d'adulte, ils vont alors élire un chef qui prendra les grandes décisions afin que leur petit monde ne vire pas à l'anarchie et conserve un semblant de règles. Et là, première grande décision car deux candidats sont qualifiés pour endosser cette lourde responsabilité : Jake et Niko mais là encore, les avis divergent. Entre ceux qui veulent profiter et continuer à s'amuser sans penser à ce qui se passent à l'extérieur et ceux qui ont plus la tête sur les épaules et savent rester rationnels en toute circonstance, il va falloir faire un choix...

Un premier tome qui s'avère très prometteur, avec une écriture fluide et légère bien qu'il s'agisse d'un livre se déroulant dans un univers post-apocalyptique avec tous les dangers possibles et imaginables à portée de main. A découvrir !
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Ce roman, j'avoue l'avoir choisi parce qu'il proposait une histoire post-apocalyptique pour les ados et parce que la quatrième de couverture m'a fait songer à "The mist", un très bon film qui est adapté d'un roman éponyme de Stephen King. Ici aussi, on est dans un huis clos : au Greenway, un magasin où l'on trouve de tout. Par contre, il n'y aura pas de bestioles étranges venues d'ailleurs... Malgré le fait que je n'ai pas ressenti le moindre frisson, j'ai apprécié le fait que le chaos surgisse dès les premières pages. On est directement dans l'action : on va apprendre à connaître les personnages sur le tas, selon leurs actes ou leurs paroles lorsqu'ils se retrouvent face à une situation de crise... Malheureusement pour les habitants de la ville, les éléments se sont déchaînés et, tel le film "Le jour d'après", sont colossaux par rapport à d'habitude : grêlons énormes, pluies diluviennes, tremblements de terre à répétition, ... Tout a été ravagé et rares sont les survivants !... Ajoutons à cela un étrange nuage toxique qui, selon le groupe sanguin, fait réagir différemment les personnes qui l'ont inhalé (violence, folie, hallucinations, épiderme qui se met à cloquer, etc.). J'ai trouvé l'idée vraiment bonne, car cela ajoute une tension supplémentaire et oblige les rescapés à se protéger d'eux-mêmes et de l'extérieur quitte à commettre les pires atrocités...

Le début est très prenant et il est difficile d'interrompre sa lecture. D'autant plus que l'on se rend rapidement compte que les dangers sont à la fois extérieurs (météo, gens) et intérieurs... C'est très intéressant de voir comment le groupe s'organise et fait face à de nouvelles complications. Hélas, les rebondissements se font surtout dans le premier tiers du livre ainsi qu'à la fin. le reste est assez concentré sur les personnages, leurs relations (nouveaux couples, tensions, querelles, etc.) et la survie au quotidien. Cela créé quelques longueurs et peut en déranger certains. Toutefois, rassurez-vous : l'arrivée d'un étrange duo et d'un chien va redynamiser le récit... Certes, on ne révolutionne pas le genre post-apo et on se demande comment une dizaine de lycéens et de très jeunes enfants âgés de 5 à 15 ans peuvent anticiper ou faire toutes ces choses pour survivre, mais qu'importe : je me suis prise au jeu et ce, même si cela ne me semblait pas réaliste. C'est tout à fait le genre de texte qui peut me détendre et m'occuper pendant quelques heures...

Cela dit, il est vrai que ce roman comporte de lourds défauts que ce soit au niveau du rythme, des personnages très stéréotypés ou de la crédibilité, mais ce qui m'a le plus embêtée, c'est la narration. Dean, le héros, rédige son journal intime au jour le jour et écrit comme il s'exprime... Ainsi, le langage "jeune" m'a un peu dérangée, car je ne le trouve pas forcément nécessaire (exemples : partir en live, des morceaux de glace carrément maousses, en mode totale violence, etc.). Que les personnages jurent souvent ne me dérange pas, toutefois j'avais l'impression que l'auteure faisait exprès d'employer des expressions d'ados de temps à autre pour rendre crédible son récit. J'ai mis un certain temps avant de m'habituer, néanmoins c'est un ressenti personnel. Certains lecteurs plus jeunes adhèreront peut-être ? Globalement, j'ai passé un bon moment. Qu'importent les défauts et mes critiques, je suis tout de même curieuse de connaître la suite. Cette dernière devrait bientôt sortir en version poche...

Lien : https://lespagesquitournent...
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Suite à une catastrophe naturelle, une poignée de lycéens, quelques collégiens et primaires se retrouvent coincés dans un supermarché à devoir survivre tous ensemble. Il faut rassurer les plus jeunes, et organiser la vie quotidienne : repas, nuit, activités... Très vite chacun s'assigne un rôle. Mais Dean ne pense qu'à Astrid, Jake tente d'oublier sa condition en avalant des médicaments... problèmes et divergences apparaissent... Jusqu'à ce que des événements plus graves surviennent : des produits chimiques se sont répandus dans l'atmosphère rendant nécessaire de calfeutrer le centre et au même moment des adultes cherchent à rentrer dans le supermarché...

Un roman catastrophe qui aborde la question du choix et de la responsabilité. C'est un huis clos, les jeunes n'ont aucun contact avec l'extérieur ni moyen de savoir ce qui s'y passe pendant la quasi totalité du livre. Dans ce premier tome c'est surtout la gestion du quotidien qui est mis en avant et le caractère de chacun se dessine peu à peu. Ma préférence va à Batiste qui évoque dieu à tout bout de champ et à Ulysses petit mexicain qui a bien du mal à se faire comprendre. La fin, étonnante, ouvre le champ des possibles.

Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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critiques presse (1)
Ricochet
09 janvier 2014
Sans être d’une grande originalité en ces temps de sagas dystopiques, ce roman bien mené, qui privilégie l’action, se lit avec intérêt. D’une part parce que l’action se déroule entièrement dans un supermarché [...] D’autre part parce l’on s’intéresse aux jeunes personnages que cette expérience transforme en profondeur, et aux relations qu’ils mettent en place.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
On avait donc cinq primaires en larmes, plus ou moins contaminés par des armes chimiques.
Bon au moins, on savait à quel groupe sanguin chacun appartenait.
En plus de la raclée que lui avait infligée Chloé, Max commençait à se couvrir de cloques (groupe A). Les jumeaux McKinley se cachaient - paranoïa (groupe AB). Ulysses parlait tout seul en espagnol, un monologue à deux mille à l'heure que j'ai attribué à la paranoïa (groupe AB lui aussi, donc).
Baptiste était du groupe B, celui qui ne présente aucun symptôme - comme Alex, Jake et Sahalia (stérilité et problème de reproduction- youpi!).
- Faut les nettoyer, a dit Brayden.
- Tu crois? lui ai-je pratiquement beuglé dessus (groupe O).
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Notre père était ingénieur et géomètre; il bossait presque exclusivement pour Richardson Hearth Homes. Il adorait son boulot, mais détestait les lotissements qu'on lui demandait de dessiner. Ces baraques avec éléments personnalisables - îlot de cuisine, appareils électroménagers, couleurs de façade -, il disait qu'elles étaient faites pour les "simples des prix". Un jeu de mots de son cru. Basé sur " simple d'esprit".
Les gens "simples des prix", c'était ceux qui bossaient toute leur vie dans un grand magasin, et qui claquaient toute leur paie dans d'autres enseignes, à s'offrir des produits de merde et de la bouffe toute pourrie.
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J'ai bondi à bord du véhicule.
Il était là. Première rangée.
- Alex, lui ai-je dit. Prends ça. (Je lui apportais un journal vierge, comme le mien, et un paquet de stylos.) Tu écriras tout, et tu me l'écriras à moi. Dis-moi tout ce qui t'arrive.
Il sanglotait. Puis il a tendu ses bras rembourrés vers moi et on s'est serrés l'un contre l'autre.
-Comme ça, je saurai tout ce qui t'arrive, ai-je ajouté.
-Je le ferai. Promis

Carla
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- Tu fais quoi ? ai-je voulu savoir.
Elle est revenue avec une paire de ciseaux.
- J'ai quatre frères, m'a-t-elle expliqué. Des poux, j'en ai eu trois fois. Et quand on a les cheveux longs comme moi, tu peux pas t'en débarrasser. Va falloir jouer au coiffeur.
- Tu te doutes que je vais te massacrer non ?
- Je serais choquée si tu assurais.
Et là, re-sourire.
Le sourire que je voyais en rêve depuis mon entrée en seconde.
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"_Cache-moi ce papier. Ne le montre à personne.
_Ça n'est jamais que des chiffres, m'a-t-il rétorqué, limite offensé.
_Pas que. c'est des gens."
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