AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Tony Chu, détective cannibale tome 1 sur 12
EAN : 9782756023212
128 pages
Delcourt (08/09/2010)
4.06/5   170 notes
Résumé :
L'Inspecteur Tony Chu a un secret. Ou plutôt un pouvoir... Enfin, quelque chose d'un peu bizarre qui fait de lui un cibopathe. Cela signifie qu'il est capable de retracer psychiquement la nature, l'origine, l'histoire et même les émotions de tout ce qu'il ingurgite. Cela fait de lui un enquêteur de premier ordre, notamment lorsqu'il doit "goûter" à la victime d'un meurtre pour coincer le criminel... Ses capacités hors du commun vont l'amener à enquêter sur des affai... >Voir plus
Que lire après Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût décèsVoir plus
Invincible, tome 1 : Affaires de famille par Kirkman

Invincible

Robert Kirkman

3.98★ (1438)

25 tomes

Brit, tome 1 : Baroudeur  par Kirkman

Brit

Robert Kirkman

3.05★ (64)

4 tomes

Farmhand, tome 1 par Guillory

Farmhand

Rob Guillory

3.97★ (152)

4 tomes

American Vampire, tome 1 : Sang neuf par Snyder

American Vampire

Scott Snyder

4.02★ (894)

10 tomes

Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
4,06

sur 170 notes
5
15 avis
4
18 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
Préparez-vous solidement l'estomac, car avec Tony Chu, vous allez mettre vos boyaux à rude épreuve, mais davantage pour le meilleur que pour le pire ! (Enfin pour nous, pas pour lui, évidemment…)

Tout d'abord, je ne comprends vraiment pas le choix des éditions Delcourt de transcrire le nom original du héros « Tony Chew » en « Tony Chu » : non seulement nous gardons la même prononciation, mais en plus ça n'apporte rien en termes de contenu, et surtout, surtout, nous perdons malheureusement le jeu de mauvais original entre le nom de famille du héros et le verbe « to chew » en anglais signifiant « mâcher »… ce qui veut tout dire ici sur le script ! Bref, un changement bien malheureux de la part de Delcourt.
En effet, nous avons ici affaire à Tony Chu/Chew, policier de profession mais cibopathe par obligation. Il peut retracer le cheminement suivi par tout ce qu'il mangé, excepté la betterave, sa kryptonite à lui. Affaires criminelles oblige, il va finir par tomber dans la cannibalisme, mais uniquement par conscience professionnelle ! Rien qu'avec ça, il faut quand même saluer la construction de l'intrigue et l'astuce en général dont fait preuve ce comics. L'histoire est bâtie comme une série télé (avec la tentation du résumé initial qui pourra agacer certains lecteurs) et est franchement boosté à l'hémoglobine. On sent que John Layman se fait plaisir sur ce personnage qu'il a créé de toutes pièces avec Rob Guillory (dont je découvre le dessin tranchant et carré, mais parfaitement agréable car l'action et les émotions sont transcrites dans des postures très complexes) : la suite risque bien d'être dans la même veine, voire plus ardu encore, car se profilent déjà dans ce tome un univers peuplé de créatures et de pouvoirs fantastiques, dans les sens du terme. Et si le twist final est classique (mais avant tout efficace), il est surtout qu'on reprendra avec grand plaisir de cette série pour goûter un peu plus la vie bien peu banale de Tony Chu/Chew.

Bref, je sens que je vais suivre ce duo John Layman-Rob Guillory pendant encore un bon bout de temps ! À vos fourchettes et vos serviettes !

Commenter  J’apprécie          4711
Vous aimez l'humour noir ? Vous n'avez pas peur de vous confronter à des situations horribles, qui dépassent certains tabous ? Alors venez faire la rencontre de Tony Chu, le seul policier cibopathe. Grâce à son don, qui se rapproche d'une malédiction, il peut découvrir sans aucune erreur les coupables des meurtres sur lesquels il enquête. Mais cette particularité va le conduire loin, très loin. Plus loin qu'il ne l'aurait voulu…

Cibopathe. Cette maladie, ce don, est la raison pour laquelle « Tony Chu a presque toujours faim, et il ne mange quasiment jamais. » Car quand il croque dans n'importe quel aliment, il sait exactement d'où il vient. Toutes les étapes. Pour une pomme, ce sera l'arbre sur lequel elle a poussé, les pesticides utilisés, la date précise de sa récolte. Imaginez les conséquences dans son métier de policier. Pour connaître le coupable d'un meurtre, que lui faut-il faire ? Vous voyez ? Non ? Si ? Si ! Eh oui, un petit coup de dent dans le cadavre, quelques machouillis, une bonne déglutition et le voilà capable de revivre des derniers instants de la victime. Pratique, certes, mais dévastateur sur le plan moral.

En attendant, Tony Chu est condamné à ne manger que des betteraves car, sans aucune explication, c'est le seul aliment qui ne lui livre aucune information. Au fait, le mot « cibopathe », il existe ? Eh bien non. Mais sa construction est raisonnable : « cibus », l'aliment en latin et « pathe », la souffrance en grec. Il est donc malade quant à son alimentation. Et en lisant cet album, on ne peut en douter.

Comme je l'écrivais en introduction, les récits mettant en scène Tony Chu sont noirs et en même temps légers. On massacre allègrement, mais avec le sourire. Ou, en tout cas, avec la décontraction née de l'habitude. Certaines scènes de massacre sont à se tordre de rire, malgré le côté répugnant. Car les auteurs n'hésitent pas à aller dans la démesure et dans le mauvais goût assumé. le contenu d'une urne funéraire est répandu dans une pièce et diffusé grâce à un ventilateur, recouvrant ainsi tout le décor et les personnages, gris comme après une éruption volcanique. Tony Chu doit croquer dans le cadavre faisandé d'un chien : et on nous le montre bien, en gros plan. Dans d'autres cases, le sang gicle par litres et couvre un bonne partie de l'image.

Mais tout cela se fait dans la joie et la bonne humeur. Difficile de vraiment en souffrir ou de ressentir de la sympathie pour les victimes. Un peu de dégoût, peut-être, devant les rares scènes de cannibalisme. Davantage, en fait, dans le chapitre où une journaliste possède un verbe si fort qu'elle donne à ses lecteurs la sensation exacte de ce qu'elle décrit. Et donc, quand elle explique que les plats sont à vomir, les lecteurs sont irrésistiblement pris d'une nausée dévastatrice. Adorable ! Au fait, un nouveau mot ici aussi : Amelia Mintz, la journaliste, est saboscrivneuse. Cela viendrait-il du latin « sapor », qui signifie le goût et du même latin « scribere », écrire ? Peut-être. En tout cas, cette utilisation de mots pseudo-savants participe de l'humour noir. Et, je ne sais pas si j'ai déjà écrit, mais j'adore.

Si toute cette noirceur et cette violence passent aussi bien, c'est en grande partie grâce au dessin caricatural et pourtant superbe de Rob Guillory. Il croque des personnages aux caractéristiques vite évidentes, aux silhouettes tranchées : Tony Chu est maigre comme un clou tandis que Savoy, son futur associé (pour commencer) est gros mais musclé, avec un ventre qui dépasse allègrement du pantalon mais des mains de gorille, puissantes et efficaces. Tout est dans la démesure, mais reste immédiatement parlant. Même les mouvements sont exagérés proches des cartoons. Quand Tony tente de frapper quelqu'un, Savoy, malgré sa masse, glisse à la vitesse de l'éclair et place son immense main en protection. Tout cela avec le même visage détaché et quasi inexpressif.

Je pense que le ton général de ce billet vous a convaincu du fait que j'ai beaucoup apprécié les aventures de Tony Chu. le titre déjà, m'a fait sourire. le dessin m'a aussitôt séduit. Et l'histoire n'est pas en reste, avec son coté outrancier, délirant, mais construit. Car le jeune détective mène une enquête où, entre autres, son frère (bien moins honnête que lui) est mêlé. Aussi, j'ai hâte de découvrir la suite en me plongeant dans les prochaines histoires de cette série atypique.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
Commenter  J’apprécie          374
Vous aimez les comics ? Les enquêtes policières ? La bonne nourriture ? Alors vous aimerez sans doute ce « Goût décès », véritable carton outre-atlantique relatant les aventures d'un cibopathe, autrement dit quelqu'un ayant la capacité de retracer l'histoire et de ressentir les émotions de tout ce qu'il ingurgite. Ça a l'air sympa comme ça, seulement découvrir dans les moindres détails la façon dont a été cuisinée votre soupe favorite, ou revivre la mort sanglante du pauvre porc dont votre bacon est issu est loin d'être une partie de plaisir pour notre héros. Et cela le devient encore moins lorsque son talent exceptionnel provoque sa mutation au sein d'une section spéciale de la police. Ses nouvelles attributions: goûter n'importe quel type de « restes » laissés sur la scène du crime (humains ou autres) afin de remonter le fil jusqu'aux criminels. Peu ragoûtant pour le protagoniste, certes, mais fort divertissant pour le lecteur. John Layman et Rob Guillory nous ont concocté un ouvrage fort savoureux constitué d'une succession de petites enquêtes dont on comprend vite qu'elles sont liées les unes aux autres.

Mis à part la carrière adoptée par le héros, l'originalité de ce comic réside également dans le cadre choisi par ses créateurs. Notre « détective cannibale » évolue ainsi dans un univers d'anticipation où, en raison du risque encouru par la population suite à une grave épidémie de grippe aviaire, la vente de tout type de viande de volaille a été proscrite. Et c'est que la police veille au grain, traquant sans relâche les fraudeurs ! Petit bémol toutefois, car si l'idée est certes originale, le fait que l'essentiel de l'intrigue repose sur elle-seule a l'inconvénient de limiter les enjeux qu'on pourrait parfois souhaiter plus élevés. Mais peut-être est ce un défaut du au caractère introductif de ce volume ? de même, la psychologie des personnages n'est pour le moment qu'à peine esquissée, mais on devine déjà pour la plupart une certaine épaisseur, à commencer évidemment par Tony Chu, sans oublier son supérieur et mentor, imposant dans tous les sens du terme. Les graphismes sont pour leur part agréables dans l'ensemble, avec malgré tout un gros bémol pour les personnages féminins, et notamment l'élue de notre protagoniste, malheureusement hideuse au possible.

Ce premier volume de « Tony Chu » a donc largement de quoi mettre l'eau à la bouche, même si on sent un peu trop souvent que l'on a avant tout ici affaire à un tome d'introduction, tant en ce qui concerne l'intrigue que les personnages. L'histoire semble cela dit prometteuse et devrait satisfaire tant les amateurs de polar que de comics qui sortent un peu de l'ordinaire. Alors n'hésitez plus, et bon appétit !
Commenter  J’apprécie          280
Ce premier tome pose les bases de cette série, qui il faut le reconnaitre est vraiment déjanté. Avec un seul tome, je me suis retrouvé accroc à cette série.

J'ai tout aimé, les dessins, la narration, l'humour omniprésent, le sérieux et le trash (malgré l'humour). Tout est parfaitement dosé, on passe d'une émotion à l'autre si bien que l'on referme le premier tome sans avoir vu le temps passer.

Honnêtement je ne savais pas à quoi je m'engageais avant de commencer cette lecture, mais je ne m'attendais pas à un comics d'une si bonne qualité. Tous les ingrédients sont réunis pour que cette série marche pendant longtemps.
Commenter  J’apprécie          260
Après avoir découvert le comics "The walking dead" alors qu'il paraissait déjà depuis plusieurs années, je débute la lecture d'une autre série à succès avec Tony Chu...

Tony Chu est flic à Philadelphie. Il a une particularité-dont il se passerait bien- il est cibopathe.

Ne cherchez pas la signification de ce terme ailleurs qu'ici, il s'agit d'une invention du scénariste John Layman.

Mais en quoi cela consiste t'il ?

Chu est capable de tout savoir de ce qu'il mange. Donnez lui un fruit, il vous dira où il a poussé, quand il a été cueilli, etc..
Dés lors, on comprend son manque de gout pour la viande, puisqu'il ressent en en mangeant ce qu'a vécu l'animal de boucherie...
Le cibopathe, se nourrit donc surtout de betteraves...

Las ! Une enquête sur un trafic de viande de poulet (prohibée suite à une grave épidémie de grippe aviaire contestée par les esprits forts) l'amène à démasquer un aide-cuisinier tueur en série.

Ce qui marque la fin de sa carrière de policier, et le début de celle d'agent de la R.A.S (Répression des Aliments et Stupéfiants).

"Tony Chu, detective cannibale", est une série résolument originale, riche en rebondissements et coups de théâtre.
Je me suis vite intéressé à l'histoire menée tambour battant et volontiers humoristique dans le registre déjanté.

En résumé, pas tout à fait un coup de coeur, mais on en est proche !
Commenter  J’apprécie          211

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Tony Chu est CIBOPATHE.
Cela veut dire qu'il peut croquer dans une pomme, et savoir d'instinct sur quel arbre elle a poussé, connaître la marque des pesticides utilisés, ainsi que la sate de récolte. Ou il pourrait manger un hamburger, et expérimenter quelque chose d'entièrement différent.
Bizarrement, le seul aliment que Tony Chu puisse manger sans avoir de retour psychique est la betterave. Par conséquent Tony chu mange beaucoup de betteraves.
- Autre chose, m'sieur ?
- Juste les bettraves, Merci.
Commenter  J’apprécie          70
Ce n’est qu’une blessure superficielle. Un des avantages indéniables de mon physique opulent est la difficulté qu’il pose aux armes, en dehors des balles les plus déterminées.

Commenter  J’apprécie          200
Il sait que son sort est lié à celui de Tony Chu. Et il n’y a qu’une seule issue possible pour eux deux. L’un mourra, et l’autre se repaitra de la chair de son ennemi.
Commenter  J’apprécie          180
si tu vas dans un resto de poulet clandestin et que tu commandes autre choses que du poulet ,il vont croire que tu et un flic ou un connard.
évite de leur faire savoir que tu es les deux.
Commenter  J’apprécie          70
- Pourquoi tu provoques ce gamin ? Il crache dans ton café, tu sais, tous les soirs.
- Ouais, et si jamais je chope ce petit bâtard en flag, je lui enfonce ma matraque si profond dans le le...
- Les flics des mœurs n'ont pas de matraque.
- Toujours aussi pinailleur.
Commenter  J’apprécie          40

Videos de John Layman (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Layman
Après le succès de TONY CHU - DÉTECTIVE CANNIBALE (série en 12 tomes créée par John Layman & Rob Guillory), voici les aventures de sa soeur SAFRANE, toujours écrites par John et dessinées par Dan Boultwood.
Résumé : Tandis que TONY CHU racontait l'histoire d'un flic cibopathe (capable de lire psychiquement les impressions de tout ce qu'il ingurgite), SAFRANE CHU est une ?cibopar?, capable de lire dans les pensées de tous ceux avec qui elle partage un repas. Et pour couronner le tout, Safrane est l'une des criminelles les plus recherchées de la planète...
Retrouvez-nous sur le site internet et réseaux sociaux pour plus de BD : http://www.soleilprod.com/ https://www.facebook.com/soleil.editions https://twitter.com/editions_Soleil https://www.instagram.com/delcourt_soleil_bd/
Achetez le tome : Amazon : https://amzn.to/3jeFomY Fnac : https://bit.ly/3DW82RT Cultura : https://bit.ly/3pwfyPF
+ Lire la suite
autres livres classés : comicsVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (331) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20196 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}