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Tony Chu, détective cannibale tome 7 sur 12
EAN : 9782756050355
144 pages
Delcourt (04/12/2013)
4.24/5   52 notes
Résumé :
À peine sorti de l'hôpital, Tony Chu se remet doucement au travail. Il doit affronter un culte de fanatiques d'oeufs qui a déclaré la guerre à tous les mangeurs de poulet. Pas évident pour un détective cannibale... Mais les (dé)goûts et les douleurs, ça ne se discute pas ! Layman et Guillory vont encore plus loin avec ce tome délirant et chargé en émotions.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Tony Chu est un agent très spécial, il est cibopathe, il a ainsi la capacité de deviner le passé de ce qu'il mange, ce qui peut être pratique mais également assez dégoutant.
Cette série en 12 tomes nous raconte une histoire palpitante et très originale où le poulet est devenu interdit à la consommation pour une raison mystérieuse, et où il se passe toujours quelque chose de malsain, de dangereux, et de complètement délirant.
On va notamment rencontrer des tueurs, des flics, des cannibales, des extralucides, des kidnappeurs, des légumes extraterrestres, un poulet guerrier, des hommes bioniques…
Tony Chu est le personnage principal de cette série, il va mener plusieurs enquêtes, nous faire découvrir son étrange famille dont sa soeur jumelle cibovoyante, et on va le voir tomber amoureux d'une femme ayant elle aussi de supers pouvoirs…
Si vous aimez les séries réalistes, celle-ci n'est clairement pas pour vous, tout y est déjanté, complètement fou, ça va à 100 à l'heure, mais qu'est-ce que c'est drôle !
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Ce tome fait suite à Space cakes (épisodes 26 à 30). Il contient les épisodes 31 à 35, initialement parus en 2013, écrits par John Layman (qui réalise également le lettrage), dessinés, encrés et mis en couleurs par Rob Guillory. Il faut absolument avoir commencé par le premier tome : Goût décès.

Ce tome débute par un enterrement qui réunit toute la famille Chu, à commencer par Tony Chu (enfin sorti de son fauteuil roulant), en passant par Rosemary Chu, Chow Chu, Sage Chu, Harold Chu Bao Chu, Charlie Chu, Ong Chu, Tang Chu et Olive Chu (la fille de Tony). Ce sera également l'occasion de découvrir Min Tso-Chu (la femme de Tony). Contre toute attente, c'est l'occasion que choisit le directeur Mike Applebee pour apprendre à Tony Chu qu'il est réintégré dans la FDA (Food and Drugs Administration). Tony Chu est bien décidé à venger le meurtre ayant endeuillé la famille Chu. John Colby et Caesar Valenzano ont une discussion à coeur ouvert. Colby est toujours partagé entre ses 2 amours (avec à nouveau une scène de lit). Jeremiah Cumberland (le vampire) dévoile son jeu. Et Poyo fait une brève apparition.

Ils sont forts, John Layman et Rob Guillory, et même très forts. Ils arrivent à combiner une intrigue originale, un vrai suspense, des personnages attachants et diversifiés et un humour décapant (aussi bien visuel que narratif) allant jusqu'à l'absurde, sans rompre le charme de la narration. Guillory est de plus en plus à l'aise pour insérer des gags visuels qui font mouche dans ses cases, avec une large palette d'effets. le lecteur retrouve les immondes auréoles sous les bras (cette fois-ci des individus en surpoids en train de faire du sport), ainsi que la vue du dessus du lit de John Colby avec son amant du moment. Il maîtrise une large palette d'expressions des visages, allant de la plus nuancée, à la plus exagérée pour un effet comique (Antonelle Chu mordant à pleines dents dans l'épaule de son amant). Il a amélioré la qualité et le punch de ses graffitis et autres inscriptions diverses, de l'individu portant un T-shirt avec l'inscription "Am I a dude ?" (à rapporter à son apparence), à la boîte de mouchoirs en papier avec l'appellation "snot catcher" (attrapeur de morve).

Chaque page apporte son lot de trouvailles visuelles, surprenant et séduisant le lecteur sans cesse. Il est également possible d'évoquer l'apparence physique de chaque personnage (tous immédiatement identifiables), ou la séduction de chaque personnage féminin pourtant souvent éloignée de la morphologie de type mannequin hypertrophié. Même Alani Adobo (le gourou du culte anti-poulet) dégage une forme de séduction malgré sa ferveur fanatique et son visage dur. le langage corporel de chaque personnage est adapté à la situation avec éventuellement de légères exagérations, ou de franches exagérations. Incroyable Min Tso-Chu montée sur le bureau de Tony dans un habit de Tarzan. Plus subtile, les bras ballant de Caesar Valenzano attablé et écoutant John Colby pour savoir où il veut en venir, mais ayant déjà saisi que son secret allait être découvert.

Le tour de force réalisé par Rob Guillory est de ne jamais nuire à la tension narrative. John Layman fait montre d'une confiance sans borne dans les capacités de Guillory, lui concevant des scènes délirantes et impossibles. Guillory dessine absolument de tout sans que la narration ne s'en trouve jamais gênée. Pourtant Layman ne lui épargne rien. L'intervention de Poyo s'effectue sur un dessin occupant une double page dans lequel il est confronté à un monstre Pengthulu (croisement impossible entre un pingouin et Cthulhu, et pourtant d'un humour visuel ravageur). Toujours plus déraisonnablement exigeant, John Layman a imaginé un mode de combat absurde entre Tony Chu et un adversaire (Dominic Partridge) sur l'île de Yamapalu. Layman construit la séquence de telle sorte à ce que le lecteur s'attende à l'intervention d'un personnage, et il sort de sous le tapis un deus ex machina énorme d'un niveau d'absurde inégalé. Pour le lecteur, la réaction normale serait de s'offusquer de ce grand n'importe quoi scénaristique faisant fi des règles basiques d'un scénario. L'énormité absurde du mode de combat de Tony Chu combinée avec la verve visuelle de Guillory emportent tout dans un grand éclat de rire.

Il ne vient pas beaucoup de séries à l'esprit dont les auteurs soient capables de marier humour tout azimut et intrigue pleine de suspense, sans que l'une des composantes n'écrase l'autre. Layman et Guillory font partie de ce cercle très fermé, ce sont des conteurs d'une rare habilité. La fin du dernier tome et le début de celui-ci ne laissent planer aucun doute sur le fait que le récit a entamé sa deuxième moitié. Il y a un changement palpable dans la narration où les réponses aux questions commencent à augmenter. À l'inverse de la tendance actuelle des comics, John Layman n'hésite pas à faire le point sur plusieurs des intrigues de la série pour aider le lecteur à toutes les garder en tête. Si ce dispositif a son intérêt dans le cadre de la parution mensuelle des épisodes, il déconcerte un peu dans le cadre d'un recueil, mais il permet aussi de se remémorer les intrigues délaissées depuis plusieurs numéros (l'écriture extraterrestre dans le ciel). le lecteur éprouve un plaisir certain à découvrir des éléments apportant plus de consistance et de sens à plusieurs des intrigues, à commencer par les objectifs et l'identité du vampire (Jeremiah Cumberland). Commencer à découvrir ce qui se cache derrière plusieurs mystères ne signifie pas pour autant que tout est révélé ou que John Layman se contente de se diriger vers une résolution. Lui non plus n'a rien perdu de son inventivité, que ce soit pour imaginer de nouvelles capacités surnaturelles liées à la nourriture, des moments énormes (recomptez bien vos doigts en refermant ce tome), des concepts farfelus (un homme avec une tête de hamburger, ou une citrouille de la taille d'une maison à étage), ou des séquences dégageant une forte empathie grâce à des rencontres ou des dialogues à fort potentiel émotionnel.

Pour les lecteurs les plus attentifs, il sera possible de déceler de nombreux clins d'oeil, des plus évidents aux plus pointus. Dans l'épisode 32, Rob Guillory dessine une parodie de Charlie et la chocolaterie, facile à repérer. Dans le dernier épisode, Olive Chu porte un T-shirt de Lying Cat, personnage de la série Saga de Brian K. Vaughan et Fiona Staples. Dans l'épisode 34, le lecteur s'interrogera peut-être sur la raison qui pousse une femme à demander à un sénateur de tenir son bébé dans les bras. Layman et Guillory évoquent ainsi une scène marquante de la série Cerebus de Dave Sim (dans L'église et l'état, épisode 66) au cours de laquelle Cerebus accède à la demande d'une mère de bénir son bébé (avec l'illustration terrible du fait que l'on peut obtenir ce que l'on souhaite, et ne pas être satisfait pour autant).

Avec ce septième tome, John Layman et Rob Guillory racontent leur histoire avec une verve comique ahurissante allant du comique de situation à l'absurde sans concession, pour un divertissement intense, unique en son genre, irrésistible et haletant.
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On avait terminé le récit du tome 6 par un moment poignant et on commence ce tome 7 par une réunion de famille au cimetière. Donc si vous en êtes là, vous devez savoir que Toni est morte, torturée puis tuée par le Vampire ! Quant à Tony, toute sa famille s'est rassemblée, comme on peut l'imaginer, pour se serrer les coudes et surtout pour intimer l'ordre à Tony de retrouver le meurtrier de la chère Toni et de lui en faire baver !

Sorti enfin de l'hosto (dans lequel il ne vaudrait mieux pas aller, au vu des pancartes placées sur les murs), Tony va radicalement basculer ! Il ne va plus être le sage et gentil subordonné de la R.A.S. (il a été réintégré de même que Colby). Non, Tony maintenant sort les crocs, figurativement et littéralement ! Il se rebelle contre son boss (à l'en faire pleurer dans une scène à mourir de rire avec un Colby totalement dépassé) et croque tout ce qui se fait de pire (ou pas trop) parmi les criminels (terroristes, membres d'une secte, et j'en passe). Son deuil va tout simplement passer par la traque du Vampire ! Collectionneur glouton des diverses et rares capacités des nombreux freaks rodant dans la nature. Et pour le coup, dans ce tome, on apprend de bien nombreuses capacités ! de l'utile à l'inutile…
Donc John et Tony retournent à leur « routine » : mènent des enquêtes, foncent dans le tas (et réfléchissent après), arrêtent des prises d'otages. Mais… Tony enquête, mord, fouille dans les souvenirs des cadavres et blessés et ce avec férocité. Il part en mission spéciale, sur une île bien connue, avec des membres de la Navy. Des marins très YMCA (le bon gros stéréotype qu'il fallait bien casé quelque part !). Et Tony va avoir dans ses bagages, une arme de choc ! Poy…oh non pas le volatile sauvage… Juste un tas de balles de baseball ! Si vous n'avez pas deviné pour quoi des balles, c'est que vous avez mal lu les précédents tomes. Cette enquête va lui permettre d'en apprendre plus sur le Vampire. Ah, et par la suite, la trame autour de la secte des adorateurs de l'oeuf est aussi relancée, et ça augure du bon ! Autre fait intéressant, la mort de Toni va rapprocher Tony de sa fille Olive. Il aimerait que sa fille connaisse mieux sa mère, sa rencontre et sa vie avec elle. Et quoi de mieux, entre cibopathes, que le père partage avec sa fille un bout d'orteil de son ex ?!
Sinon, en dehors de cela, nous avons Colby qui a une vie personnelle des plus agitée !! Surtout quand ses deux boss (R.A.S. et U.S.D.A.) et en fait amants, s'invitent chez lui ! le délire est au max ! Et c'est bon !

Petit plaisir de Guillory (ou Layman ou des deux) : une photo de la scène de douche dans « Psycho » lors du combat au hachoir entre John et Caesar. J'aime voir ces détails, plus ou moins cachés, et arriver à en deviner (facilement ou non) les références. Par contre, je n'arrive pas à deviner qui peut être le visage scotché partout dans la chambre d'Olive…

Voilà un tome quelque peu sentimental et bien jouissif aussi ! Sans tomber dans le pathos. C'est en fait quasi tout l'effet inverse. Des moments loufoques, barrés, tordants, surprenants ! C'est un bon retour aux affaires de Tony. Et surtout après un bon tome avec Toni qui, elle aussi, cassait bien la baraque.
Ce tome se bâfre tellement il est succulent !
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Dans cet album, Tony Chu, enterre sa soeur jumelle, mais retrouve sa fille ainsi que son poste à la RAS.

C'est sans enthousiasme, mais avec un désir de se venger du "Vampire", cet étrange individu qui se nourrit-littéralement- des facultés hors-normes d'autrui que Tony reprend du service.

Nous découvrons de nouvelles facultés voisines de celle de Tony, qui, je le rappelle, connaît le passé de ce qu'il mange.
Comme le fait de parler la langue du pays d'origine du plat cuisiné (Cibolingoiste) ou préparer des boissons qui font révéler les secrets (Mixosécerneur) etc...
hélas, ces personnes sont victimes du "Vampire".

Ajoutez à cela les problèmes sentimentaux du chef et de l'équipier de Tony, les actes terroristes de la secte de "La divinité de l'oeuf immaculé" et vous aurez une (vague) idée de l'imbroglio...

Mais que l'on se trompe pas, le scénario est assez habile pour conserver une cohérence et une progression narrative à tous ces éléments frappadingues.

Et, mine de rien, la série pose des questions sur la malbouffe, qui fut typiquement américaine, avant d'hélas se répandre un peu partout....
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Chu est physiquement remis, mais psychologiquement c'est moins évident. Et pour cause ! On démarre par l'enterrement de sa soeur, massacrée et digérée par le cibopathe russe qui se profile comme le pire ennemi de Chu. On en profite pour un petit flashback, car la tombe d'Antonelle est proche de celle de la femme de Chu.

Le tome fait progresser peu à peu l'intrigue principale, la confrontation entre Chu et le Vampire, tout en s'axant sur un thème propre: les actions terroristes du culte de la Divinité de l'Oeuf Immaculé. Cet ordre "religieux" entend mettre fin à l'inaction des forces de police face à toutes les personnes qui se sont mises à remanger du poulet (interdit depuis une grippe aviaire particulièrement mortelle).

Cela donne l'occasion de voir quelques autres personnes aux talents particuliers, comme ce vieux monsieur qui fait pousser des légumes gigantesques, à tel point qu'il est possible de vivre à l'intérieur.

Le côté libidineux est apporté par Colby, le partenaire de Chu, forcé à des rapports intimes avec le supérieur de Chu au RAS et avec une vieille directrice d'un autre département. Ils finissent par un ménage à trois... C'est assez glauque, mais cela reste "présentable". On pourrait fort vite déraper. On sent les auteurs soucieux de rester dans les limites du (dé)raisonnable.

On termine sur un Chu qui en a marre mais qui accepte d'avaler une pilule d'extasy pour retracer les origines du trafic...
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critiques presse (1)
BDGest
24 décembre 2013
Les inconditionnels trouveront peut-être cet opus moins iconoclaste qu’à l’ordinaire… mais il semblerait que Tony en ait marre de déguster !
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Mercredi.
Une nuit affreuse.
Une nuit affreuse, affreuse.
Une nuit affreuse, affreuse, affreuse, affreuse.
Une nuit consternante, execrable, absolument abominable, positivement putride, horriblement odieuse et vraiment affreuse.
Commenter  J’apprécie          20
Lundi.
Un jour affreux.
Un jour affreux, affreux.
Un jour affreux, affreux, affreux, affreux.
Un jour horrible, merdique, incroyablement pourri, absolument nullissime et vraiment affreux.
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- Qui êtes-vous ?
- Je suis John. John Colby. Le nouvel équipier de Chu. Je suis aussi célibataire si ça vous intéresse. *Cligne !*
- Vous savez que c'est un enterrement, hein ?
- 'Y a plein de moyens de gérer son deuil, poupée.
- Et je suis mariée.
- Plus on est de fous...
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Vidéo de John Layman
Après le succès de TONY CHU - DÉTECTIVE CANNIBALE (série en 12 tomes créée par John Layman & Rob Guillory), voici les aventures de sa soeur SAFRANE, toujours écrites par John et dessinées par Dan Boultwood.
Résumé : Tandis que TONY CHU racontait l'histoire d'un flic cibopathe (capable de lire psychiquement les impressions de tout ce qu'il ingurgite), SAFRANE CHU est une ?cibopar?, capable de lire dans les pensées de tous ceux avec qui elle partage un repas. Et pour couronner le tout, Safrane est l'une des criminelles les plus recherchées de la planète...
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