J'en ai lu des livres qui m'ont mis mal à l'aise, et celui-là m'a sérieusement dérangé. Entre l'envie de le jeter, l'envie de le lire plus vite, l'envie de sauter quelques pages pour accélérer, la curiosité malsaine, le suspens, l'espoir, je me suis parfois sentie perdue au fil de ces 450 pages (à une queue de vache prêt).
Le Jeu plonge le lecteur dans une espèce de huit clos entre Jane et le Maître, de plus en plus malsain, de plus en plus dangereux. On s'immerge dans l'esprit de Jane, on suit son évolution vers les coins les plus sombres de son esprit, jusqu'au point de non-retour, où il n'est désormais plus possible d'arrêter
le jeu sans pertes et fracas.
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