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EAN : 9782226195838
160 pages
Albin Michel (01/01/1900)
2.54/5   14 notes
Résumé :
Ida attend son procès. Dans une sorte d’amnésie cotonneuse, elle s’essaie à dénouer les fils qui l’ont menée jusqu’à cette chambre d’hôpital psychiatrique. Elle comprend peu à peu qu’elle a commis l’irréparable.

Mais au fond qui est-elle ? A qui s’adresse-t-elle continuellement ? Qui est Adrien ? Est-il son amant, est-elle sa victime, l’a-t-il manipulée et brisée ? Quelle relation entretenait-elle avec son fils Alexandre, qu’elle couvait d’un amour ex... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Un livre sur la folie, le désoeuvrement, la souffrance...
"Je me suis perdue quelque part". Cette phrase résume à elle seule l'état psychologique de l'héroïne de ce roman.
On devine, au fil des pages, son enfance, elle hier et aujourd'hui, sa relation avec son père, son fils, son amour Adrien, les autres hommes de sa vie. Sa relation avec elle-même !
Un texte et un rythme obsédant, comme dans un rêve ou un cauchemar, hypnotisant...
Un roman dérangeant.
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Déniché au hasard dans un charity shop, le résumé de la quatrième de couverture s'annonçait prometteur. J'avais adoré le cimetière des poupées de Mazarine Pingeot et le résumé ici m'y a aussitôt fait penser. La comparaison s'arrête ici car la femme qui pleure me m'a pas conquise.

Viktor Lazlo livre ici un très bon premier roman, l'écriture est vive mais son héroïne m'a laissé de glace. C'est une femme complexe avec laquelle on ne sait jamais sur quel pied danser. Entre réalité et folie, l'héroïne vacille, prend conscience de ses actes, mais rejette la faute toujours sur autrui. Notamment sur Adrien, homme aussi très complexe. Ils entretiennent une étrange relation et même si l'héroïne semble l'aimer je n'ai pas bien compris pourquoi elle restait si passive face a lui, pourquoi elle ne l'a pas quitté plus tôt....
Son comportement est aussi très étrange par rapport a son fils. Cette femme n'a semble pas du tout l'instinct maternelle, alors pourquoi faire cet enfant, car jamais elle ne semble s'en intéresser.

C'est un roman qui prend aux tripes comme on dit, un roman dérangeant parfois mais qui se lit très rapidement.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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La femme qui pleure par Viktor Lazlo, Albin Michel, 2010 – Etonnant !

« Oh, mais, ton roman, c'est Viktor Lazlo qui l'a écrit… ! » Les points de suspension étaient emplis d'ironie et de stupéfaction dans la bouche de mon interlocuteur alors que nous découvrions le nouveau livre que nous recevions par le biais de l'opération Masse critique.

Si j'ai bien senti un rien de moquerie dans la phrase citée plus haut, au risque d'avouer ici mon inculture, je dois dire que de mon côté, ignorant tout de l'auteur, je restais interrogative devant le roman et devant mon ami.

Celui-ci s'empressa de me dire qui était Viktor Lazlo, et moi de me rappeler – enfin ! – que je l'avais aperçue dans la série Navarro - cette remarque n'est pas totalement gratuite, notez bien. Toujours est-il que je devais me préparer à lire un roman écrit par une soi-disant chanteuse, actrice has been, bien peu prometteuse.

Néanmoins, je crois avoir su partir sans a priori dans ce roman. Et bien m'en a pris. Car j'ai su entrer avec impatience dans un récit – un peu plus digne que les scenarios qu'il est coutume de croiser dans certains polars – qui est à la hauteur de beaucoup de créations du moment. Les thèmes, en tout cas, sont ceux d'une littérature d'aujourd'hui : relations amoureuses douloureuses, autodestruction dans la relation à l'autre, schizophrénie… avec un zeste de lueur – ou d'ombre, c'est selon – biographique.

La femme qui pleure : c'est l'histoire, presque filmée par la narratrice, d'une femme derrière les barreaux d'un hôpital psychiatrique, un hôpital prison. Pourquoi est-elle là ? de quoi est coupable cette narratrice qui a une facheuse tendance à perdre la mémoire, à se dédoubler ? On le découvrira au fur et à mesure de ses réminiscences qui se rapprochent de l'instant fatal, au fur et à mesure d'autres souvenirs sur lesquels plane toujours l'ombre d'un drame.

Un drame dont on ne sait, et c'est là le talent de ce livre, ni la teneur, ni qui il menace. La narratrice, c'est certain. Mais lequel des deux hommes de sa vie ? Son amant ? Son fils ?

La culpabilité est à fleur de peau et est assez bien rendue, posant par là des questions, certes génériques et générales, sur la responsabilité d'un crime, les raisons d'un passage à l'acte, conscient ou inconscient. D'autant que la présentation qui est faite du l'instant fatidique peut entretenir le lecteur à chercher, avec la narratrice, d'autres coupables. Mais le dédouanement n'intervient jamais tout à fait, ni dans l'esprit du lecteur, ni sans doute dans l'esprit de la narratrice, rongée à un tel point qu'elle préfère le silence et l'oubli.

Certes, l'originalité n'est pas le for du roman. Certes, il est quelques attendus qui ne sont pas déjoués et quelques clichés qui alourdissent parfois une histoire assez banale. Certes, les phrases sont courtes et tiennent davantage de l'esquisse que du tableau.

Et pourtant ! Pourtant Viktor Lazlo est assez inattendue. Elle ménage un certain suspens. Avec ses phrases courtes, elle adopte une plume assez dérangeante qui correspond bien à son récit. Sans longueurs.

C'est surprenant. A condition de passer le premier barrage, celui des préjugés sur une actrice qui joue l'auteur. A condition de dépasser le rejet d'une littérature catharsis qui n'est parfois qu'un sanglot. Ici, elle est avant tout suspens et c'est ce caractère, je crois, qui sauve le roman.

Claire.

Paris, le 10 février 2010.


Lien : http://traindelivres.unblog.fr
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Premier roman pour cette auteure : 150 pages à peine.
Une femme , enfermée dans un institut psychiatrique se raconte à elle-même sa jeunesse en Martinique, les quelques hommes qu'elle a cru aimer. Ce n'est qu'à la fin du roman, à l'avant-dernière page que nous apprenons pourquoi elle attend son procès.
Pas facile comme lecture, il faut parfois lire entre les lignes pour comprendre, néanmoins beau style d'écriture, histoire qui pourrait se dérouler en réalité.
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Ce livre est tombé entre mes mains par hasard, ou plutôt par erreur. J'ai quand même décidé de le lire, pourquoi pas ?
J'ai donc lu un de ces innombrables romans dans lesquels une femme décrit ses états d'âme et ses déboires amoureux du début jusqu'à la fin. J'avoue que je suis totalement allergique à ce genre littéraire. Heureusement le livre était mince et j'ai été jusqu'au bout.
Je sais que l'amour est aveugle, mais je ne suis pas assez misogyne pour croire qu'il existe une seule femme assez stupide, assez masochiste pour sacrifier son enfant qu'elle aime, au nom de ce sentiment, comme le fait ici Ida, face à un homme imbuvable et sadique.
Tout cela est emballé dans le verbiage creux habituel de ce genre de roman.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Comment survivre à la mort ? Le premier décès ouvre une porte sur l'insécurité, sur des frontières ignorées jusqu'alors. On ne nous apprend pas la mort.
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Cette nuit j'ai rêvé que rien ne s’était passé.
Ils ne me font plus peur. Je ne suis pas devenue folle, je n'ai commis aucun crime, la vie peut reprendre son cours normal et le bonheur, ses droits.
Le réveil est plus dur. Il faut se lever, poser sur le sol glacé mes pieds gonflés et durcis par l'immobilité d'une trop courte nuit, ouvrir péniblement les yeux dans la pénombre et, pire, allumer la lumière sur la réalité sordide de mon existence.
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Il faut se lever, poser sur le sol glacé mes pieds nus gonflés et durcis par l'immobilité d'une trop courte nuit, ouvrir péniblement les yeux dans la pénombre et, pire, allumer la lumière sur la réalité sordide de mon existence.
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