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EAN : 9782246650911
678 pages
Grasset (20/08/2008)
3.89/5   78 notes
Résumé :
Ils furent, dans les années 20, les grandes stars de l'aventure. Lui, Martin Johnson, compagnon dans sa jeunesse de Jack London, inventa le cinéma animalier. Elle, Osa, la plus glamour des risque-tout, inspira l'héroïne du film King Kong. D'eux, Hemingway écrivit qu'ils furent les premiers à briser les clichés sur "l'Afrique des ténèbres". Martin et Osa étaient, pour toute l'Amérique, les "amants de l'aventure". En 1938 Winnie, écrivaine débutante, est chargée d'écr... >Voir plus
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Ce livre a accompagné l'un des moments les plus terribles de mon existence, et tandis que la vie de mon compagnon se jouait pendant de longues heures dans une salle d'opération, toutes mes forces s'accrochaient à la beauté de ce livre qui m'aidait à passer cette épouvantable attente. La couverture d'abord, dès que je l'ai aperçu, je n'ai eu de cesse de l'acheter. On y voit Osa et Martin son mari la caméra à la main, habillés à la mode coloniale, au Kenya, assis derrière un magnifique lion couché. Moi qui suit fan d'Out of Africa, des films noir et blanc sur fond d'exotisme, du Hollywood des années 30, et des explorateurs de ces années là, je bavais devant la couverture. Et je n'ai pas regretté le voyage. Michel le Bris nous raconte l'histoire de ces deux êtres, aux projets un peu fous, qui réalisèrent les premiers films animaliers.
Roman polyphonique qui nous ballade entre New York, et ses boîtes de jazz, poumon urbain, bruyant et moderne, et la beauté du Kenya, et ses étendues sauvages et poétiques.
Et c'est une aventure passionnante qui nous est narrée, l'auteur montre toute la pugnacité qu'il a fallu à Martin Johnson pour monter ses films, trouver les budgets, inventer de nouvelles caméras plus légères pour filmer l'instant magique ou l'animal va surgir, et l'angoisse aussi face à la concurrence d'Hollywood, qui pendant qu'il travaille à son oeuvre en Afrique, fabrique elle aussi d'autres explorateurs plus vendeurs. On croise Zelda Fitzgerald, Denys Finch Hatton, l'amant de Karen Blixen, et Berkeley Cole son compagnon de chasse, Bror Blixen ou Roy Chapman Andrews, la star de l'exploration dans les années 20 qui menait des fouilles dans le désert de Gobie à la recherche du berceau de l'humanité.
L'histoire est contée par la voix d'Osa , qui interviewée , alors qu'elle n'est plus qu'une pale figure, tentant ,grâce à sa légende, de survivre encore dans les feux de la rampe, repense à sa vie et à toutes les émotions rencontrées.
Je le relirai, c'est sûr !, histoire de me replonger à nouveau dans cette aventure qui m‘a transporté.
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La beauté du monde/Michel le Bris (Les amants de l'aventure)
Cette belle biographie de 780 pages de Osa et Martin Johnson, les pionniers du film animalier et des peuplades primitives se divise en deux parties.
Osa a 16 ans lorsqu'elle épouse Martin, 26 ans, en 1910 dans leur Kansas natal. Leurs premières aventures qui se situent dans le Pacifique dans les années 1913 à 1919 sont évoquées en filigrane alors qu'ils préparent la prochaine expédition. Ils vont devenir les grandes stars de l'aventure dans les années 20.
La première partie relatant leur retour à New York après cette expédition dans les Mers du Sud chez le Big Nambas de Mallicolo et à Bornéo est assez longue mettant en scène une foule de personnages.
En effet cette partie du récit nous décrit les folles et fiévreuses années new yorkaises qui ont suivi la Première Guerre Mondiale. En 1920 et 1921, Osa et Marti de retour des Mers du sud vont redécouvrir la jungle urbaine, dans une ville qui a beaucoup changé avec ses flappers et ses bootleggers, son jazz et ses danses nouvelles, ses cabarets et ses moeurs libérés.
« Les vieux préjugés s'effondraient sous la poussée de la jeunesse, les femmes brisaient leurs chaînes, prenaient en main leur vie, la ville battait comme un coeur gigantesque… »
Osa, plus belle que jamais, glamour et sensuelle, découvre grâce à sa sensibilité la beauté de cette musique de jazz en écoutant Saint Louis Blues à la trompette :
« Osa, la gorge serrée, songeait que personne n'avait chanté, personne n'avait joué de la trompette ainsi, avec cette sonorité mate, cassée, elle était dans la moiteur, encore, de Bornéo, elle était en Afrique, cette voix-là était celle de la jungle elle-même, qui répondait au barrit des éléphants, au feulement des félins, au rugissement des lions, elle était tous les bruits de la jungle alentour, et le grondement des tambours, au coeur de la forêt, la clameur des chants de guerre et de chasse, elle était l'universelle douleur et la joie, aussi, gagnée sur la douleur, elle était la voix du monde en ses premiers instants. »
Admirons au passage le beau style de Michel le Bris qui ne se dément à aucun moment du livre, pour nous décrire les ambiances et une galerie inouïe de personnages en tout genre.
Émule et un temps compagnon de Jack London, Martin veut préparer une expédition vers le Kenya. Non pas pour chasser comme c'est alors la grande mode, mais pour filmer les animaux dans leur milieu. Avec Osa il édifie un projet un peu fou…
La seconde partie du livre nous fait vivre l'épopée africaine au Kenya de Osa et Martin. Nous sommes en 1921-1922.
Ils découvrent « la savane africaine, déployée jusqu'à l'infini, où dans les herbes maigres, entre les buissons épineux, sous les acacias, des milliers, des dizaines de milliers d'animaux vaquent en troupeaux, paissant, jouant, se mêlant, aussi paisibles que vaches en leurs prairies. »
Ils découvrent les Massaï, les Kikouyous et l'administration coloniale britannique.
« Les Massaï : personne n'avait jamais pu les asservir. L'administration britannique s'était bien gardée de s'y frotter, Bergers, nomades, terriens guerriers, ils professaient un absolu mépris pour tout ce qui n'était pas eux. »
Osa et Martin, sont des personnages attachants, qui ont l'aventure dans le sang et n'ont peur de rien. Ils ont pris tous les risques pour satisfaire leur passion.
« Ils auront tout à inventer des méthodes de tournage. Comment filmer buffles et rhinocéros sans téléobjectif ? En les faisant charger droit sur l'objectif et en les abattant au dernier moment. Trop tôt, pas d'image. Trop tard plus de cinéaste. C'est Osa, bientôt tireuse d'élite, qui tiendra le fusil aux côtés de Martin. Malgré le propos anti-chasse, ils n'auront pas d'autres choix. Jusqu'à ce que Martin mette au point un nouveau matériel. »
Certains passages nous rappellent le film « Out of Africa », avec la rencontre de Denys Finch Hatton l'amant de Karen Blixen et Bror Blixen, des personnages mythiques de cette époque, que la beauté d'Osa va troubler d'ailleurs.
Le Kenya les enthousiasme : « On n'échappe pas au Kenya ! Ou bien il vous rejette, ou bien il entre en vous. Et il ne vous lâche plus…Un espace sans limite, la vraie vie : le grand dehors. »
L'auteur met bien en relief la contradiction qui habite nombre des aventuriers de tout poil qui sont partis au Kenya et qui se passionnent pour un projet de préservation des animaux, eux qui les déciment avec ardeur. Ils veulent sauver toute la vie sauvage, celle des Massaï, des Kikouyous etc…
Osa s'adressant à Akeley : « À vous écouter, il n'y a pas plus ardents défenseurs des espèces que vous qui passez votre temps à les chasser. »
Bien sûr près d'un siècle plus tard, on est quelque peu surpris de voir à quelles méthodes recourraient alors Martin et Osa pour filmer par exemple un léopard (p.517) en action : Osa avec l'aide d'un pisteur rabat le fauve et lorsqu'il attaque Martin armé de sa seule caméra, elle l'abat d'une balle en pleine tête juste avant qu'il ne soit sur Martin. Navrant avec nos critères du XXI è siècle. La scène se répète plus loin avec un lion.
Un grand moment de cette seconde partie : les conversations entre Osa et Denys Finch Hatton qui ont rapport à la perception de la beauté alors qu'ils sont au salon du Norfolk Hôtel à déguster un whisky :
Finch Hatton :
« Ces foudroiements de la beauté, ce ne sont jamais que des instants, n'est-ce pas ? des instants que nous disons d'éternité. D'éternité ! Ça veut bien dire qu'en ces instants-là on touche…autre chose. Qu'on échappe au temps des horloges. On dit aussi « des instants de grâce » n'est-ce pas ? Devant une oeuvre d'art. À l'écoute d'une musique. Devant un paysage. Un coup de foudre comme en amour. L'éternité dans un instant… »
Un grand livre en conclusion avec trois parties très intéressantes à des titres différents, la première se situant davantage dans l'observation, l'étude de moeurs d'une époque et l'évocation du passé, du présent et du futur de Martin et d'Osa surtout qui est la personne principale du récit. La seconde se situant dans l'action au sud de Nairobi d'abord puis au nord dans les régions désertiques plus dangereuses, repaire des rhinocéros. La troisième narrant le retour et les préparatifs d'une nouvelle expédition concurrencée par des projets hollywoodiens et le succès de Chapman Andrews de retour du désert de Gobi où il a découvert d'immenses cimetières de dinosaures, la course aux mécènes pour un voyage prévu pour durer quatre ans au nord du Kenya.
Un roman au souffle épique exceptionnel malgré quelques longueurs dans la première partie.
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Je vais profiter d'avoir retrouvé cette citation dans mon petit carnet pour parler brièvement de ce livre que j'ai lu il y a un ou deux ans, et qui m'avait beaucoup marqué.

Sur les photos de Martin et Osa Johnson, on voit ce couple vedette, ces amants de l'aventure, tels qu'ils prêtent à rêver, tels qu'ils inspirent à Michel le Bris ce roman du Continent noir : Osa, sensuelle, rayonnante, la carabine à l'épaule ou le viseur sur l'oeil, saluant ici un chasseur au teint d'ébène, serrant ailleurs la main fripée d'un chimpanzé. Martin, l'ancien cuisinier de la croisière du Snark avec Jack London, l'ingénieux cameraman qui filma les réducteurs de têtes des Nouvelles Hébrides et les Big Nambas, maintenant commandant à une armée de porteurs, à l'assaut des territoires encore inviolés du Kenya. Martin et Osa Johnson, dans les années 1920, furent les grandes stars de l'aventure. Une certaine Winnie est chargée en 1938 d'écrire les mémoires d'Osa, veuve désormais, beauté flétrie réfugiée dans l'alcool. Commence un troublant face à face, où la jeune Winnie, outrepassant son rôle, prend peu à peu possession de son modèle, menant une enquête presque policière, traquant les zones d'ombres du couple qui révéla l'Afrique sauvage à l'Amérique. Mais il se pourrait bien que ce soit Osa, qui mène en fait le jeu, à travers ses confidences – Osa hantée par le mystère de la beauté du monde… (Présentation Evene)

Un livre puissamment évocateur qui nous transporte immédiatement en Afrique. J'ai été véritablement fascinée par l'histoire de ce couple d'artistes-aventuriers, que je ne connaissais absolument pas auparavant. Leur histoire, bien que remaniée et romancée par Michel le Bris, reste quand même extraordinaire. Je vous invite à jeter un coup d'oeil à leur galerie de photographies, qui sont superbes.

Mais c'est peut-être par son écriture que Michel le Bris m'a le plus séduite : quelques années après, j'ai encore sa musique dans la tête. Comme si un air de jazz accompagnait toute l'histoire …

En fait, j'ai retrouvé une autre citation qui est très représentative de la poésie de ce roman :

“cette voix-là était celle de la jungle elle-même, qui répondait au barrit des éléphants, au feulement des félins, au rugissement des lions, elle était tous les bruits de la jungle, alentour, et le grondement des tambours, au coeur de la forêt, la clameur des chants de guerre et de chasse, elle était l'universelle douleur et la joie aussi, gagnée sur la douleur. Elle était la voix du monde en ces premiers instants.”

Ou comment Michel le Bris évoque la naissance du jazz.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Michel le Bris, créateur du festival étonnants voyageurs de Saint Malo nous livre un vrai roman d'aventure, tiré d'une histoire vraie qui plus est.

On y suit la vie du couple Johnson, Martin et Osa, précurseurs du film animalier.

Le roman nous plonge tout d'abord dans l'Amérique des années 20, où notre couple, de retour d'une aventure dans les pas de Jack London, dans les îles du Pacifique, était parti à la découverte d'un peuple anthropophage.

L'Amérique qu'ils trouvent leur retour est en ébullition entre prohibition, cercles intellectuels, émergence fu jazz et du blues. Nos aventuriers risquent de s'y noyer.

Ils partent ensuite au Kenya à lé découverte de la faune lors de safaris cinématographiques qui les rendront célèbres. Désireux de faire découvrir la nature et l'intérêt de la protéger, ils s'inscrivent à contre courant des pratiques des safaris de l'époque où ils s'agit de tuer un maximum d'animaux avec comme idéologie sous-jacente celle de la maîtrise du monde sauvage.

Ce qui intéresse notre couple, c'est la beauté du monde. le lecteur se plonge avec délectation dans les grands espaces de l'Afrique de l'Est, mais aussi à le rencontre de légendes telles que Finch Hatton ou encore Berkeley Cole ou Lord Delamere qui nous sont devenus familiers au travers de l'oeuvre de Karen Blixen.

C'est un très beau roman d'aventure, un très beau roman sur l'Afrique.
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Dés les deux premières pages de ce livre , j'étais partie en Afrique avec Osa Johnson. Au point de m'apercevoir à la fin de ces deux pages , que j'avais retenu ma respiration , prise par le rythme de ma lecture .
Osa et Martin Johnson: les amants de l'aventure . Par la voix de Winnie, jeune écrivain débutante , on découvre Osa Johnson qui dans les années 20 , avec son mari , Martin, est partie découvrir et filmer Bornéo puis l'Afrique .
Elle qui petite fille rêvait de voir toute la beauté du monde , va être le personnage central des films rapportés des voyages du couple . On découvre une femme Intrépide , curieuse , capable de se faire accepter sans difficultés dans les différents mondes qu'elle côtoyait .
On suit aussi Osa dans le New-York des années 20 et sa vie foisonnante .
J'ai eue beaucoup de plaisir à lire ce livre qui m'a vraiment fait voyager . Par son écriture , Michel le bris convoque des images et des personnages .
Et c'est avec tristesse que je le referme , tant le portrait de cette femme m'a marquée .
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Car il y avait un mystère en tout voyage. On rêve, on échafaude des projets, on étudie des cartes , et puis l'on part , en croyant savoir où l'on va. N'est ce pas cela, un voyage : se rendre quelque part? Mais les "vrais" voyages , ceux qui comptent vraiment, auxquels on revient sans cesse, précisément parce qu'on en est pas encore revenu, de les avoir vécus, sont ceux , nous le savons bien tous, où il s'est passé "quelque chose". Quoi? C'est toute l'affaire . Quelque chose qui vous a conduit où vous ne pensiez pas aller, et vous a transformé, dont il vous semble, à votre retour, qu'il fallait qu'il en aille ainsi, et qu'une urgence plus haute vous requérait, là où vous n'aviez vu d'abord que le hasard. Cet imprévu qui vous a dévié de votre chemin , ce n'était donc pas une succession disparate de sensations, un chaos confus d'événements : voyage il y avait parce qu'ils s'organisaient dans une courbe rétrospectivement nécessaire , dessinaient une forme.
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L'eau clapotait doucement entre les herbes, la terre, écrasée de chaleur tout le jour, exhalait mille parfums capiteux, poivrés, piquants, d'invisibles oiseaux glissaient au-dessus d'elle, que révélait soudain un froissement d'ailes, peut-être de chauve-souris, de brusques galops, au loin, agitaient la savane, derrière le camp des grognements s'approchaient, de gnous irascibles et furtifs affairés à brouter, mêlés aux bubales renifleurs, toute une vie s'éveillait, les herbes frémissaient, les buissons s'agitaient, sur l'autre rive des rires éclataient par à-coups, plaintifs et coléreux, de hyènes criant famine, auxquels répondaient dans la plaine des aboiements brefs, aigus, que Blayney lui avait dit non de chiens mais de zèbres, puis un rugissement balayait l'étendue -Sa majesté le lion s'approchait pour la chasse. Là, tout autour d'elle, un monde s'éveillait, qu'elle ne connaissait pas, d'effroi et de fureur, de mort donnée et reçue, des crocs broyaient les vertèbres, déchiraient les entrailles, dévoraient leurs proies vivantes encore, des feulements disaient les étreintes sauvages, et il y avait de la joie, pourtant, dans ce tourbillon d'épouvante, l'ivresse de sentir son sang battre plus fort dans ses veines, de galoper sans frein dans l'espace grand ouvert. Un monde auquel l'homme blanc était devenu étranger, dont elle essayait, et c'était d'évidence la seule raison de ce voyage, de retrouver en elle la mémoire enfouie. Comment pouvait-elle, seule au coeur de ce maelstrom où vie et mort s'échangeaient violemment, se sentir à ce point apaisée? Tous ces bruits, ce vacarme sauvage, se détachaient sur un fond de silence, qu'elle percevait par tous ses sens, profond et grave, comme un souffle immense qui était celui du monde même. Martin près d'elle bougea, lui prit la main : lui non plus ne dormait pas. Ils étaient seuls, tous deux, dans la nuit africaine.
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- Ouais, de l'univers entier. Et chaque millimètre de peau, chaque gramme de muscle, chaque nerf, vous les voyez en mouvement, et c'est le mouvement exact, il n'y en a pas d'autre possible, et en cet instant-là vous ne faites plus qu'un avec le lion, vous ne faites plus qu'un avec le monde, oui, le monde, exactement. Ah ! Si seulement j'avais les mots ! Mais vous verrez, Finch Hatton, lui, il les a. Vous le rencontrerez à Nairobi, forcément. Et là vous comprendrez. Parce qu'un lion chassé à pied, il vous charge à partir de trente mètres. Trente mètres ! Ca vous laisse deux secondes pour tirer. Trois, au maximum, s'il est un peu mollasson. Deux secondes, ma petite dame, pour savoir ce que c'est, la... oui, la beauté du monde.

Osa secouait la tête. Non, la beauté, c'était la vie, au contraire. Et, nom d'une pipe, qu'il cesse de prendre ces airs supérieurs, la mort, elle l'avait frôlé chez les Big Nambas cannibales, et ça n'avait rien d'exaltant !
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Voyage-t-on, en vérité, pour voyager, ou pour avoir voyagé - et que des mondes naissent, au retour, dans les mots prononcés, les images montrées ?
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Changer le monde ne consistait pas à faire n'importe quoi, ou le contraire de ses parents. C'était tenter d'élargir la vision de l'être humain.
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