Les ailes des enfants étaient donc le moindre des soucis de Mme Tabby qui avait déjà beaucoup de mal à se procurer de la nourriture et à élever sa progéniture. Chaque matin, elle lavait consciencieusement les soyeuses petites ailes comme elle lavait les mentons, les pattes et les queues ; de temps à autre, elle y songeait bien un peu, mais elle travaillait trop dur pour avoir le loisir de réfléchir sérieusement à des phénomènes incompréhensibles.
Les poissons du ruisseau restèrent muets. Les poissons ne prennent jamais la parole. Bien peu de gens savent ce que les poissons pensent de l'injustice ou de toute autre question.
(p.27-28, Chapitre 3).
Peut-être ont-ils des ailes parce qu'avant leur naissance, j'ai rêvé que je m'enfuyais loin d'ici, dit Mme Jane Tabby. (p.5)