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Le Cycle de Terremer tome 2 sur 5
EAN : 9782253123675
281 pages
Le Livre de Poche (19/11/2008)
3.99/5   182 notes
Résumé :
Tehanu est la suite de Terremer, le célèbre cycle d'Ursula Le Guin, qui comporte également les Contes de Terremer (publiés dans la même collection) et Le Vent d'ailleurs (à paraître dans la même collection). Tenar, devenue guérisseuse et sorcière, accepte la responsabilité de Tehanu, la petite fille qui a été atrocement mutilée. BLEEEP. Un épisode essentiel du grand cycle de Terremer, un classique de la fantasy, porté à l'écran par Goro Myazaki.
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J'imagine les nuages noirs de contrariété au-desssus de Mme le Guin alors qu'elle relit, vingt ans après, sa trilogie Terremer, vous savez, celle où les hommes font des études supérieures, deviennent archimage et sauvent le Monde, tandis que les sorcières restent au village pour soigner les verrues. Inquiet, je la vois alors prendre une résolution.

- Mais c'était fini, madame ! Un Roi sur le Trône, le Monde sauvé, rien à ajouter !
- Mon p'tit Bernacho, tous mes personnages sont encore là. Même ceux que tu as oubliés. Je vais reprendre pile où j'ai arrêté.
- Mais... votre Ultime Rivage... bof... ultime... je m'interroge sur l'opportunité de...
- Cesse de radoter dans ton bec. N'aie crainte, tout est pareil, mais ce n'est plus pareil. Ferme les yeux. Fais le vide. Déploie les ailes. Laisse toi emporter.

Tehanu, Terremer bis ? Oui, mais non. D'ordinaire, je déteste comparer les livres, mais, après tout, ceci est un tome 4. Il n'a pas beaucoup de sens sans les trois précédents. Donc comparons, et bienvenue en Terremer 2.0.

Terremer 2.0, c'est d'abord l'incarnation de ce qui avait jusque là
encore des allures de conte. Dans Tehanu, on vit pleinement dans un environnement concret, une vie villageoise, sociale, agricole, dans les saisons, dans la nature, avec le vent et sous les étoiles, et sans rien oublier des tâches quotidiennes, vous savez, toutes ces corvées qu'esquivent les archimages partis sauver le Monde, et qui échoient aux sorcières restées au village.

Mais quand c'est avec Mme le guin qu'on désherbe une plate-bande ou qu'on recherche une biquette disparue, ça ne peut pas être ennuyeux. Parce qu'elle écrit rudement bien, sans ostentation, toujours avec les mots et les expressions justes, et juste ce qu'il faut pour donner son effet à chaque scène, de l'écossage de petits pois au souffle brûlant des dragons.

Et ses personnages aussi se sont incarnés, tant en relief qu'en profondeur. Goha surtout, alias Tenar, alias Ursula (?), une jeune grand-mère paysanne, mi battante, mi fataliste, dont on suit tous les états d'âme.

Goha est une des rares femmes de Terremer qui a eu, dans sa jeunesse, le choix de faire ces fâmeuses études, et devenir, peut-être, une femme de pouvoir. Elle a préféré fonder une famille et vivre une vie simple à la campagne (pendant que les archimages sauvaient le Monde). Voilà qu'elle retrouve un homme de sa connaissance qui avait un immense pouvoir, et qui l'a perdu. Est-ce le pouvoir qui faisait de lui un homme ?

Ce ne sont que des exemples. Tehanu aborde les rapports entre sexe et pouvoir. Pouvoir magique, souvent, mais c'est transparent, car c'est de nous qu'elle parle. Goha est confrontée aux mentalités patriarcales, au sexisme, ordinaire et extraordinaire, bienveillant et malveillant. Tehanu est un roman féministe, qui parle de condition féminine dans un monde dominé par les hommes. Mais toujours avec une certaine discrétion et subtilité. Elle utilise plusieurs personnages, comme Tante Mousse la sorcière malodorante, pour amener des points de vue différents, une vraie dialectique.

- Euh... il y a une histoire quand même ? Une quête ? Des dragons ?

Oui, il y a une histoire, avec des dragons et un enjeu. Une révolution dans Terremer.

Parce que sauver le Monde, c'est bien, mais il faut aussi cultiver notre jardin. Alors allons arroser le pêcher qui en a bien besoin.

Un voyage agréable en Terremer poursuivi en compagnie de Siabelle. Je vais de ce pas lire sa critique.
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«J'aurais le pouvoir de reconnaître le pouvoir à cette époque, expliqua Ged. Et toi… tu brilles dans cet endroit épouvantable qu'était le Labyrinthe, au milieu des ténèbres….»

Ouvrir un livre d'Ursula Le Guin, c'est du bonheur. Elle fait partie maintenant de mes auteures préférées. C'est également un double bonheur car je continue le cycle de Terremer avec Bernacho. On poursuit donc notre excursion avec le roman de «Tehanu». Je suis alors ravie de retrouver mon héroïne favorite, qu'on trouve dans le livre «Les tombeaux d'Atuan». Je vais donc suivre ses pas et je rentre à nouveau dans les contrées de Terremer.



Est-ce que le bien peut l'emporter sur le mal ?
Est-ce que la hiérarchie permet tout acte de violence ?
Est-ce que l'amour peut guérir les blessures ?
Est-ce que les chansons apaisent l'âme ?



Tenar essaie de retrouver une vie normale. Elle doit prendre soin d'une fillette à cause d'Ognon. Elle se prénomme Therru. Elle a été brûlée, mutilée et violentée. Elle s'en sort avec des cicatrices visibles et avec un seul oeil. Elle ne sera plus jamais la même. Elle la prend sous son aile et elle la traite comme sa propre fille. Elle se pose beaucoup de questions et elle s'en fait au sujet de la jeune fille. Est-ce qu'elle va être capable de survivre ? Comment va-t-elle utiliser ses dons ? Est-ce qu'on peut vivre normalement après ?

«Therru, qui signifie ce qui brûle, le flamboiement du feu».

C'est une plume à la fois émouvante, bouleversante et révoltante. L'auteure Ursula Le Guin fait naître chez toi différentes émotions, elle sait bien décrire les sentiments, elle possède un humour remarquable et elle sait te conquérir grâce à son écriture magique et à ses personnages de coeur.



Ursula Le Guin nous amène sous un autre terrain, elle nous fait réfléchir aux relations qu'on entretient et elle nous amène une prise de conscience sur les sujets tels que le pouvoir, les connaissances, l'obéissance, la soumission et la maltraitance. Elle aborde très bien les thèmes au travers de ce récit.



C'est une de mes histoires préférées car on s'attache aux deux héroïnes. On voit que Tenar est à la fois solide, confiante et fragile. On perçoit que Therru est à la fois courageuse, méfiante et apeurée. On va également à la rencontre de Ged, celui-ci est différent et on découvre un autre aspect de lui. On sent qu'il est à la fois ouvert, intègre et triste.
On fait la connaissance des autres personnages colorés, je nomme ceux qui se démarquent comme Tante Mousse, Lebannen, Hêtre et Kalessin. C'est important de lire les livres en ordre car on peut faire des liens et il y a des personnages qui resurgissent.



J'avertis tout lecteur que lorsque vous plonger dans «Tehanu», on entre dans tout un univers de fantasy. On parcourt des villages, on voyage qui sait sur des navires et on habite aussi sur des fermes, avec des animaux. C'est une traversée dangereuse car on ne sait pas qui on rencontre sur notre chemin. Est-ce qu'on voit des dragons ? Est-ce que les Rois règnent ? Est-ce que les sorcier(e)s jettent des sorts ? Ursula Le Guin sait créer un monde bien à elle, elle écrit magnifiquement bien.
L'histoire se lit bien, elle maintient bien l'attention du lecteur et c'est toujours un plaisir de suivre nos personnages. C'est juste que vers la fin, j'ai ressenti un relâchement. Elle nous laisse aussi sur quelques questions.

«Quelles sont les raisons profondes de nos actes ?»

C'est une histoire qui me marque par la profondeur des personnages, les blessures de l'âme et la quête de survie. Ursula Le Guin mérite bien son talent de conteuse. C'est une belle lecture qui t'amène à la réflexion. C'est une onde de tendresse, d'espoir et de vérité. Je remercie Bernacho, pour nos ballades en Terremer et vous pouvez aller voir sa critique sur ses explorations, bien à lui.
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4eme opus du Cycle de Terremer.

Ténar, ancienne prêtresse, vit sur l'île de Gont.
Elle a soigné et adopté Therru, une petite fille gravement brûlée.

Un soir, sur la falaise, alors que Tenar profite du coucher de soleil, le dragon Kalessin vient déposer le corps très gravement blessé de Ged.
Elle le soigne et il lui apprend qu'il a perdu tous ses pouvoirs…

D'autre part, Ténar annonce à Ged que Maitre Ogion est mort et qu'avant de mourir, il lui a demandé d'initier Therru…

Peut-être un tome de transition…
Le rythme est plus lent, mais la présence de quelques nouveaux personnages relancent l'intérêt de l'histoire et puis il y a toujours des méchants.

Ma curiosité reste entière. Faudra lire le 5eme livre sans tarder.
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Tehanu est le quatrième récit du cycle de Terremer, après le Sorcier de Terremer, Les Tombeaux d'Atuan et L'Ultime Rivage, tous trois rassemblés en un seul volume (Terremer, au Livre de Poche). Je pense qu'il est préférable d'avoir lu ces autres récits avant d'entamer Tehanu, sans quoi vous risqueriez fort de ne pas y comprendre grand-chose.
On retrouve ici Tenar, ancienne Grande Prêtresse des Tombeaux d'Atuan, arrachée 30 ans auparavant à son désert et à sa solitude par Ged, l'Archimage de Roke. Depuis lors, Tenar a renoncé à la magie et à son statut de princesse pour devenir une commune mortelle, se contentant de peu, mariée à un fermier et mère de famille. Devenue veuve, elle recueille Therru, une petite fille abandonnée, atrocement torturée et brûlée par sa propre famille. Traumatisée, défigurée à vie, Therru a conscience de ses terribles cicatrices et se comporte en petit animal blessé et farouche. A cause de son quasi-mutisme, de son apparence et de son aura mystérieuse voire inquiétante, elle est perçue comme un monstre par la plupart des villageois.
Ce récit est également marqué par les retrouvailles de Tenar et Ged, revenu presque agonisant de l'Ultime Rivage. Il n'est plus que l'ombre de lui-même et a perdu sa magie, ce que son amour-propre ne peut admettre. Avec Tenar, ils semblent désormais bien peu de chose pour protéger Therru du Mal qui continue à la poursuivre.
J'ai été déroutée par ce volume-ci, assez différent du précédent. Ici, il n'est pas question de mages combattant des dragons, jetant des sorts et risquant leurs vies dans de périlleux voyages pour aller rétablir l'Equilibre du Monde. On n'y rencontre que des paysans, des sorcières de deuxième catégorie et des brigands de grand chemin. Même le style est différent, se mettant peut-être au niveau des personnages : un langage simple pour des gens simples, une écriture plus terre à terre là où Terremer était tellement plus poétique ? On se dit alors qu'Ursula le Guin a voulu ce récit différent des précédents parce qu'il marquerait une rupture, une parenthèse entre la fin d'une époque et le début d'une nouvelle, Tenar et Ged passant le témoin à la nouvelle génération incarnée par Therru. Si les rebondissements ne sont pas nombreux, et si on ne voit pas vraiment de progression dans l'histoire de Terremer, cet épisode « simple » n'est pas pour autant dépourvu de réflexions philosophiques, assez inattendues dans le cadre d'une oeuvre de fantasy (je crois), puisqu'elles portent sur les rapports hommes-femmes. Dans Tehanu, celles-ci sont bien peu considérées par la plupart des hommes qui, littéralement, ne les voient ni ne les entendent. de là à suggérer que l'Equilibre du Monde est davantage menacé par l'incompréhension entre les hommes et les femmes que par l'opposition entre Bien et Mal… Il faudra lire le Vent d'ailleurs, dernier récit du cycle, pour répondre à cette hypothèse…


Lien : http://www.voyagesaufildespa..
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Tehanu est un roman de fantasy d'Ursula le Guin. Il fut publié aux USA en 1990 et traduit et publié en français en 1991 dans la Collection Ailleurs et Demain aux Editions Robert Laffont.
Il est le quatrième roman du Cycle de Terremer. Après « Le sorcier de Terremer », « Les tombeaux d'Atuan » et « L'ultime rivage ».
Tehanu signifie flèche dans la langue d'Atuan et c'est aussi le nom d'une étoile.

Tenar alias Arha la dévorée, à l'issue de ses aventures est devenue l'apprentie d'Ogion et ensuite l'épouse de Silex qui vient de mourir. Elle recueille une petite fille Terrhu maltraitée, mutilée et brûlée par ses parents et l'adopte.
Ged revenue de sa quête où il a perdu tous ses pouvoirs, n'aspire plus qu'à retrouver dans son île natale la tranquillité et l'apaisement d'une existence retirée
Mais avant tout « Tehanu » est un livre de femmes. En effet ce sont les personnages féminins qui sont poussés sur la scène : Tenar devenue épouse de fermier et non magicienne, prend le nom de Goha, Terhu (qui deviendra Tehanu) petite fille brisée et défigurée par la violence masculine et Mousse la vieille sorcière de Ré Albi persuadée qu'il n'y a plus rien à attendre des hommes et qui s'attache à Tenar et Terhu.
On assiste à la vie quotidienne des habitants de Ré Albi où habitait Ogion, et où le pouvoir des hommes entraîne la servitude des femmes. Celles-ci n'ont pas accès aux pouvoirs des mages de part leur nature de femmes, et l'ignorance et le mépris où on les maintient. Elles ne servent qu'à soigner les maux quotidiens, et servir le commun des mortels, lorsque les mages eux accèdent à l'instruction et le pouvoir des mots et des enchantements.
Mais Tenar est une femme libre et instruite, elle a le pouvoir de guérir et de parler aux dragons. On sent en elle une force qu'elle a acquis lors de ses pérégrinations précédentes. Et elle fera de sa vie ce qu'elle en aura décidé.
J'ai eu toujours autant de plaisir à lire la suite des aventures de Tenar et Ged, on les retrouve dans ce tome ci, plus humains, plus abordables de par leur faiblesse.
Il me reste « Le vent d'ailleurs » et « Les contes de Terremer » à lire, je me les réserve pour l'année prochaine pour la suite du challenge Poul/Le Guin.


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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
- Je ne peux pas chanter, chuchota la fillette.
De ses mains adroites et rythmées, Tenar roulait en pelote le fil qu'elle dévidait de la quenouille.
- On ne chante pas seulement avec sa voix, remarqua-t-elle. On chante avec son esprit. La plus belle voix au monde ne sert à rien si l'esprit ne connaît pas les chansons.
Elle détacha le dernier bout de la laine, qui avait été le premier filé.
- Tu es forte, Therru, et une force ignorante est dangereuse.
- Comme ceux qui ne voulaient pas apprendre, renchérit Therru. Les sauvages.
Tenar ne voyait pas ce qu'elle voulait dire et s'apprêtait à l'interroger.
- Ceux qui sont restés en occident, précisa Therru.
- Ah ! Les dragons, dans le chant de la Femme de Kemay. Oui. Exactement. Alors, par quoi allons-nous commencer : comment les îles ont émergé du fond de la mer ou comment le roi Morred a ramené les Vausseaux Noirs ?
- Les Îles, mumura Therra.
Tenar aurait préféré qu'elle choisit la Geste du jeune roi, car Morred avait pour elle les traits de Lebannen, mais le choix de l'enfant était le bon.
- Très bien, fit-elle.
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Au point du jour, Tenar fut réveillée par un bruit qu'elle prit d'abord pour celui du ressac. C'était un formidable bruissement d'ailes. Un vol d'oiseaux passait à la verticale, à basse attitude, si nombreux que leurs envergures cachèrent le ciel, et que la fenêtre s'obscurcit sous leurs ombres fugitives. Ils semblèrent décrire un cercle au-dessus de la maison, puis s'éloignèrent. Ils n'émirent aucun cri ni d'appel, et elle ignorait quel genre d'oiseaux que c'était.
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Il lui aurait fallu voler, mais elle ne savait pas; elle n'était pas de l'espèce ailée.
Therru courut à toute jambe à travers les champs, dépassa la cabane de tante Mousse, le chalet d'Ogion et l'abri aux chèvres, emprunta le sentier qui longeait la falaise et s'approcha du bord, où il lui était interdit d'aller parce qu'elle n'y voyait que d'un oeil. Elle faisait bien attention et regarda attentivement avec cet oeil où elle mettait les pieds. Elle campa juste au bord. La mer était tout en bas, et le soleil se couchait dans le lointain. Elle fixa l'occident de l'autre oeil, et de son autre voix, appela le nom que sa mère avait prononcé en rêve.
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- Ma toute belle, la couvée de ma poule à collier vient d'éclore. Je t'apporterai deux ou trois poulets dès qu'ils se mettront à picorer. Le mage n'en voulait pas, trop bruyants et trop bêtes, disait-il. Mais qu'est-ce qu'une maison sans volaille à la porte ?
En effet, ses poules à elle entraient et sortaient librement par la porte de sa maison, dormaient sur son lit et enrichissaient le fumet de la pièce sombre, enfumée et nauséabonde au-delà de toute imagination.
- J'ai une biquette d'un an marron et blanc qui fera une bonne laitière, dit Tenar à l'homme au visage en lame de couteau.
- Je pensais au lot entier, fit-il. Peut-être. Il n'y en a que cinq ou six, non ?
- Six. Si tu veux jeter un coup d'oeil, elles sont dans le pré là-haut.
- C'est ce que je vais faire.
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Les sorcières de village, même si elles connaissaient une multitude de charmes et de sorts et quelques-unes des grandes gestes, n'étaient jamais formées dans les arts supérieurs ou dans les principes occultes. Aucune femme n'était formée à cela. La sorcellerie était l'oeuvre et le métier d'un homme ; la thaumaturgie était faite par les hommes. Il n' avait jamais eu de mage femme. Bien que quelques-unes s'intitulassent sorcière ou magicienne, leur pouvoir était en friche : force sans art ni savoir, mi-frivole, mi-dangereux.
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