Une vanité colossale émanait de cet homme jeune, à peine la trentaine, issu d’on ne savait exactement où, sans talent réel, parvenu à la célébrité exactement de la même façon qu’un chercheur d’escargots tombe sur un magot enfoui. La chance, parfois féerique, protégeait ce garçon assez beau, certes, moyennement intelligent, ni mieux ni plus mal bâti que des milliers d’artistes de son âge. Il s’était servi de la femme comme d’un marchepied pour monter dans le carrosse de la réussite. Ce qu’il y avait d’équivoque, de trouble, d’inquiétant dans son regard attirait irrésistiblement certaines filles d’Ève compliquées qui cherchent désespérément dans le frelaté les joies et les plaisirs qu’elles ne trouvent pas dans une existence bizarre qu’elles ont elles-mêmes faussée dès le départ.
Dans cette bande de snobs, il y a une majorité de gens très riches et une minorité de forbans. L’ennui est qu’il s’avère impossible, a priori, de déterminer avec précision quels sont les uns et quels sont les autres.
Deux précautions valent mieux qu’une, lorsqu’on a affaire à une diablesse comme vous. Quand on capture une panthère dans la jungle, la première chose à faire est de lui immobiliser les pattes.
Nos buts sont trop différents pour qu’il puisse en être autrement, même si l’aboutissement de nos efforts est de réduire un ou des criminels à quia.
’est du gâteau, pour les reporters, de pouvoir raconter des histoires de partouzes de première bourre, avec des vedettes, des politicards, des duchesses et des curetons au générique. À cause de ça, on n’est pas sortis de l’auberge.