Nahédig n'est personne d'autre que le second architecte, ombre de Sacharine avant sa déchéance, qui se retrouve scribouillard. Si certains pensent qu'il est celui qui a trahi, il n'en est rien bien qu'il le regrette au vu de sa situation personnelle. C'est chez lui que l'équipe trouve un refuge pour la nuit. le lendemain, Sach et Mariulo tente de trouver un corps pour Manach, tandis que Haxe les trahit.
Quant à Eskasi qui les surveille, il est lui-même suivi et surveillé. La situation se complique.
Nahédig sera-t-il un vrai secours ?
Le rythme est toujours aussi effréné dans ce monde si coloré. Les enjeux se font jour plus clairement. J'ai particulièrement apprécié le rêve d'Haxe pages 33-34, très déterminant pour la suite, très imagé et explicite également.
C'est sur fond de drame que s'achève cet épisode, un drame que l'on pressentait tout de même.
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A Horologiom, chaque être humain (en grande majorité des hommes) porte un chapeau destiné à cacher pudiquement la clé qui est fichée au sommet de leur crâne. Cette clé sert à bloquer leurs sentiments, leurs émotions, ce qui les rend parfaitement dociles. Ils ne sont donc plus que des rouages dans cette ville labyrinthique gérée par un comité d'humains secondés par toutes sortes de robots comme par exemple les "remonteurs" qui doivent au besoin remonter les clés des gens qui ont un comportement déviant.
Peu à peu, dans cet univers réglé comme une horloge, un petit groupe de résistants s'organise autour de Mariulo, l'homme sans clé.
L'atmosphère de ce 3e tome se fait plus dangereuse, et étouffante, il y a maintenant des interrogatoires et des exécutions sommaires. L'analogie avec la Résistance et avec les régimes totalitaires est évidente et le combat des résistants semble perdu d'avance quoique... il y a peut-être plus d'hommes sans clé que l'on ne pense...
Une BD exigeante parce qu'elle propose un univers complexe dans lequel il peut être difficile d'entrer, mais une fois que l'on y est habitué, il y a un côté fascinant et immersif qui me plait beaucoup. C'est d'ailleurs en partie grâce aux dessins parfaitement maîtrisés et aux couleurs magnifiques, mais aussi grâce à un scénario lent et minutieux qui nous délivre des informations avec parcimonie. J'aime beaucoup cet univers.
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Notre funambule, surnommé "l'homme sans clef" sème le trouble dans Horologium. Les factions voient l'occasion et complotent et intriguent contre elle m^me faisant le jeu du fugitif.
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Encore une fois, l’inventivité est au rendez-vous, tant dans l’architecture des bâtiments de la cité, que dans la diversité des robots qui nous sont présentés, avec leurs caractéristiques aussi personnelles qu’étonnantes ! […] au bout de trois tomes, la qualité de la série ne se dément pas, et on embarque avec un véritable plaisir vers un quatrième tome !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Le bruit court que vous auriez du mal à communiquer avec le grand rouage. Cette faculté de dialogue avec le divin fait partie de votre fonction et lui confie un grand prestige.
Du calme ou je vous dénonce pour excès d'affection à l'égard du matériel.
Fabrice Lebeault : Horologiom 1 l'homme sans clef
Olivier BARROT présente la
bande dessinée de
Fabrice LEBEAULT "Horologium 1, L'homme sans clef".