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Critique de Apikrus


Un homme se fait poignarder sur une voie ferrée près de la gare de Lyon à Paris, sous les yeux d'ouvriers de la SNCF. Il semble s'agir d'une rixe entre SDF qui a mal tourné. L'équipe du capitaine Mehrlicht est affectée à l'enquête. Ce flic de la vieille école est peut-être talentueux, mais son management laisse à désirer...

Tout en étant très classique dans sa construction (policiers hauts en couleurs, intrigue), ce polar reste original. La narration met particulièrement bien en évidence l'ambiance dans l'équipe d'enquêteurs, avec des dialogues souvent amusants, et les investigations réservent bien des surprises aux policiers et au lecteur.

Ce que j'ai le plus apprécié reste la référence historique aux Chassepots*. Les éléments de l'intrigue et le ton humoristique pourraient faire penser à certains livres de Pierre Magnan, mais le cadre de ce roman est contemporain et le style de Lebel reste très différent.

Cet agréable moment de lecture m'a donné envie de découvrir les autres romans de l'auteur, avec les mêmes enquêteurs.

Merci à Gildas pour le prêt de cet ouvrage joliment dédicacé ! 😊
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* Wikipédia m'apprend que ces armes, du nom de leur créateur (Antoine Alphonse), mises en service en 1866 par Napoléon III, sont les premiers fusils à percussion à aiguille de l'armée française à chargement par la culasse (non par la bouche), ce qui permet de les recharger en position allongée et d'accélérer la cadence de tir. Ses cartouches, en carton et soie avec une charge de poudre noire et un plomb, étaient assemblées en atelier. Ce fusil fut utilisé par les troupes françaises lors de le guerre de 1870. Il avait une meilleure portée et était plus précis que le modèle utilisé par les troupes prussiennes. Néanmoins son enveloppe de carton brûlait lors du tir ce qui encrassait l'arme et pouvait interrompre le feu après une vingtaine de coups (mais la défaite française a d'autres explications).
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